India Rose: une appli pour donner la parole aux autistes. - page 4

09 Fév 2014, 16:29 0

Bien sûr qu'un enfant peut ressentir certaines choses dans le ventre de sa mère, personne ne le nie...

Une future maman qui ressent un grand choc dans sa grossesse, ça arrive plus souvent qu'on ne le croit, comme cette future maman qui apprend le décès de sa nièce...

Mais de là à attribuer l'autisme de cet enfant au fait qu'elle l'ait inconsciemment rejeté, rien ne prouve que ce soit le cas...

Et encore, même si c'était le cas, il s'agit là d'un cas isolé, et tous les enfants autistes ne s le sont pas à cause de leur maman ...

Qu'un enfant sont la mère fume, boit (voire les deux), puisse souffrir de divers troubles, ça bien sûr nul ne le conteste, mais le fait qu'un enfant naisse autiste ou "différent", ce n'est la faute à personne, et ce n'est pas en rejetant la faute sur les parents que ça va changer...

Avec cet d'angle de vision "c'est la faute à personne mais à pas de chance", on n'est pas prêt de trouver la cause réelle et quelle perspective éminemment déprimante que de penser que des dysfonctionnements s'abattent comme ça au hasard sur des malheureux, comme à la roulette, par pur hasard... Heureusement qu'il y a des gens qui ne se laissent pas démonter par ce genre de raisonnement simpliste et qui cherchent même si on les discrédite à aider ceux qui sont dans la souffrance.

09 Fév 2014, 16:58 0

Chacun est libre de prendre le chemin qu'il veut, pour vivre ses épreuves et le cas échéant les comprendre.
Chacun est libre de penser, ou pas, qu'il y a une cause psychique derrière une épreuve ou une souffrance.
Un thérapeute aide la personne à comprendre par elle-même, si elle a fait le choix de cette démarche, c'est pourquoi le chemin peut être long.
Un thérapeute digne de ce nom n'impose jamais ses vues à autrui et encore moins une quelconque culpabilité, sinon c'est inhumain, c'est du dogmatisme, voire du charlatanisme.

09 Fév 2014, 17:02 0

D'après l'Inserm, l'origine est surtout d'ordre génétique

Cette étude n'est que statistique et ne tient pas compte des découvertes les plus récentes.

Reste qu'en attendant de pouvoir soigner les autistes, si c'est un jour possible, les méthodes d'éducation comportementales que j'ai citées sont celles qui ont donné les meilleurs résultats.

L'autiste adulte que je connais personnellement a bénéficié d'un traitement de ce type il y a une cinquantaine d'années, et il a du être certainement parmi les premiers en France à en bénéficier, mais ses parents n'avaient pas lésiné à la dépense pour lui. Malheureusement ces traitements reviennent cher, ce qui limite leur diffusion.
Heureusement il n'était pas tombé sous la coupe de psychanalystes. Voir le documentaire "Le mur" qu'on peut trouver sur le net.

09 Fév 2014, 17:05 0

Existent également des culpabilités parentales pathogènes. C’est l’histoire de cet enfant autiste dont la mère apprend pendant sa grossesse la mort tragique de sa nièce âgée de 5 ans. Il s’ensuit chez cette mère un fort sentiment de mauvaise conscience d’être dans la joie alors que sa sœur vit un drame terrible. Au fond d’elle même, cette femme rejette son enfant. Il n’est plus le bien venu ! Certes à la naissance tout se passe bien… en apparence. L’enfant est choyé, dorloté, gâté, embrassé comme sa sœur aînée. Mais voilà les mois passent et l’enfant ne parle pas, il présente des retards dans son développement. Le diagnostic tombe : il est autiste. Le petit garçon a ressenti la lourdeur du silence qu’entoure sa venue. Comme l’avait remarqué Françoise Dolto, un enfant « entend » surtout ce qu’on ne lui dit pas et particulièrement ce qu’on lui cache. Alors, sachant qu’il n’est pas accepté, il se terre dans le silence de son propre désarroi. Autour de tout secret se-crée des blocages énergétiques profonds. A tout cela s’ajoute la honte des parents d’avoir un enfant dit anormal. Certes, ils s’en défendent et font bonne figure. Mais pour l’enfant, c’est un mensonge de plus qui l’enfonce davantage encore dans son monde silencieux. Les spécialistes se succèdent aux spécialistes, les aides se succèdent aux aides. La situation s’installe dans la durée. Des exemples de ce type, il en existe des milliers.

Tout ça c'est la thèse des psychanalystes, mais c'est de la fumisterie... (Voir le documentaire "Le mur" que j'ai déjà évoqué).

09 Fév 2014, 17:12 0

Reste qu'en attendant de pouvoir soigner les autistes, si c'est un jour possible, les méthodes d'éducation comportementales que j'ai citées sont celles qui ont donné les meilleurs résultats.

Bien entendu, même si les causes sont génétiques, je dis bien si (je ne suis pas scientifique), l'entourage familial aimant, et l'aide comportementale, c'est capital.

09 Fév 2014, 17:19 0

Existent également des culpabilités parentales pathogènes. C’est l’histoire de cet enfant autiste dont la mère apprend pendant sa grossesse la mort tragique de sa nièce âgée de 5 ans. Il s’ensuit chez cette mère un fort sentiment de mauvaise conscience d’être dans la joie alors que sa sœur vit un drame terrible. Au fond d’elle même, cette femme rejette son enfant. Il n’est plus le bien venu ! Certes à la naissance tout se passe bien… en apparence. L’enfant est choyé, dorloté, gâté, embrassé comme sa sœur aînée. Mais voilà les mois passent et l’enfant ne parle pas, il présente des retards dans son développement. Le diagnostic tombe : il est autiste. Le petit garçon a ressenti la lourdeur du silence qu’entoure sa venue. Comme l’avait remarqué Françoise Dolto, un enfant « entend » surtout ce qu’on ne lui dit pas et particulièrement ce qu’on lui cache. Alors, sachant qu’il n’est pas accepté, il se terre dans le silence de son propre désarroi. Autour de tout secret se-crée des blocages énergétiques profonds. A tout cela s’ajoute la honte des parents d’avoir un enfant dit anormal. Certes, ils s’en défendent et font bonne figure. Mais pour l’enfant, c’est un mensonge de plus qui l’enfonce davantage encore dans son monde silencieux. Les spécialistes se succèdent aux spécialistes, les aides se succèdent aux aides. La situation s’installe dans la durée. Des exemples de ce type, il en existe des milliers.

Tout ça c'est la thèse des psychanalystes, mais c'est de la fumisterie... (Voir le documentaire "Le mur" que j'ai déjà évoqué).

Ce n'est pas plus de la fumisterie que restreindre la cause uniquement à un seul facteur ou imaginer que l'être humain se réduit à un tas de cellules qui dysfonctionnent par pur hasard.

09 Fév 2014, 18:03 0

Ca se peut ..
Regarde une femme enceinte qui boit ou fume ou se drogue, ou a le sida..

dans les cas que tu cites il ne s'agit pas de causes psychologiques, une femme qui abuse de substances ayant une action néfaste sur son organisme les transmet à son bébé in utéro par des processus physiologiques bien connus et scientifiquement établis
rien à voir donc

09 Fév 2014, 18:06 0

Je répondais à Lisa quand elleparlait de fautes des parents.Donc d après toi, un grand choc n a pas de conséquence sur le développement de l enfant ?

[Lisa]

09 Fév 2014, 18:14 0

Je répondais à Lisa quand elleparlait de fautes des parents.Donc d après toi, un grand choc n a pas de conséquence sur le développement de l enfant ?

Ai-je dit cela? Mon sujet n'était pas la question sur l'incidence choc parents - enfants. Je rappelle que ce qui a été dit aux époux Perrin est que si Louis était autiste, c'était de leur faute.

Dernière édition par Lisa le 09 Fév 2014, 18:31, édité 1 fois.

09 Fév 2014, 18:17 0

dans le cas de l'autisme, je ne pense pas non
la totalité des études sérieuses faites là dessus n'y voit aucune corrélation et seuls quelques psychiatres sont encore adeptes de cette théorie un peu facile

comme je n'apporte aucun crédit à la psychiatrie de salon, ça me suffit

09 Fév 2014, 18:22 0

Je pense que le film Rainman a fait du mal aux autistes.

On les a tous vus comme des génies, alors que beaucoup ne sont pas du tout Asperger.

09 Fév 2014, 18:23 0

D'après l'Inserm, l'origine est surtout d'ordre génétique

Cette étude n'est que statistique et ne tient pas compte des découvertes les plus récentes.

Reste qu'en attendant de pouvoir soigner les autistes, si c'est un jour possible, les méthodes d'éducation comportementales que j'ai citées sont celles qui ont donné les meilleurs résultats.

L'autiste adulte que je connais personnellement a bénéficié d'un traitement de ce type il y a une cinquantaine d'années, et il a du être certainement parmi les premiers en France à en bénéficier, mais ses parents n'avaient pas lésiné à la dépense pour lui. Malheureusement ces traitements reviennent cher, ce qui limite leur diffusion.
Heureusement il n'était pas tombé sous la coupe de échec chers psychanalystes. Voir le documentaire "Le mur" qu'on peut trouver sur le net.

Merci Obs: les causes font l'objet de recherches pour l'avenir.
POUR AUJOURD'HUI, et pour les parents, il faut que nos décideurs cessent de mettre des interdits et d'imposer des normes, afin qu'ils puissent avoir recours aux méthodes dont vous parlez et qui donnent des résultats visibles.

Indy Rose peut être une aide dans ces parcours difficiles.

09 Fév 2014, 18:30 0

On peut discuter sur certains aspects.

Ca m a secouée l exemple donné par Bumpy de la dame enceinte qui perd sa nièce.

Pourquoi l enfant ne peut il pas ressentir certains sentiments ?

Quel rapport avec l'autisme Pascale, et en quoi cela est-il une aide pour les familles aujourd'hui?

09 Fév 2014, 18:34 0

On peut discuter sur certains aspects.

Ca m a secouée l exemple donné par Bumpy de la dame enceinte qui perd sa nièce.

Pourquoi l enfant ne peut il pas ressentir certains sentiments ?

Quel rapport avec l'autisme Pascale, et en quoi cela est-il une aide pour les familles aujourd'hui?

Parce que connaître la cause permet de mieux orienter la thérapie.

09 Fév 2014, 19:01 0

Je pense que le film Rainman a fait du mal aux autistes.

On les a tous vus comme des génies, alors que beaucoup ne sont pas du tout Asperger.

Il y a diverses formes d'autisme, de l'autisme profond aux "simples (enfin, il faut le dire vite) troubles autistiques, et il est sûr et certain que tous les autistes ne sont pas Asperger.

Par contre, je crois, au contraire, que le film Rainman a été bénéfique, parce qu'il nous a fait jeter un autre regard sur cette maladie.

Avant le film, tout le monde ou presque considérait les autistes comme des malades mentaux, ou peut s'en faut, avec l'image de personnes qui refusaient toute communication tout contact avec les autres, avec plein de tocs, et que, depuis qu'on en parle ouvertement, depuis ce film en fait, on les voit d'une toute autre manière...

Un enfant ne devient pas autiste, il naît autiste, ce n'est dons pas la faute des parents, comme ça peut l'être pour un anorexique par exemple (et encore pas tout le temps)...

Les parents et les familles d'enfants autistes (plus de garçons que de filles, ça c'est vrai), sont assez désemparés comme ça sans qu'on leur ajoute, par méchanceté gratuite, le spectre de la culpabilité...

Comment, mais comment peut-on agir de la sorte !!!!