Ange-Baroudeur a écrit :Lorsque, comme moi, on s'intéresse aux choses du sport, comment ne pas être comblé ?
A condition bien sûr de n'accorder aucun intérêt à certaines valeurs : l'amour de son pays, des couleurs du maillot, le respect envers les supporteurs et les lois du jeu … toutes choses désuètes et sans intérêt.
Si on est dans cette optique c'est le pied.
Ah, tiens, le pied, justement, c'est la partie du corps en principe la plus sollicitée par les glorieux enfants du pays que nous avions envoyé pour nous représenter dans des lointaines contrées d'Europe de l'Est dont ils ne devaient même pas connaître le nom le mois dernier.
Ah, samedi, le match contre l'Espagne, en voilà un qui commençait bien ! Nos français, c'est pas eux qui se seraient ridiculisés à chanter faux une improbable "Marseillaise".
Quels beaux mutismes, quels beaux regards torves ! Rien de tel pour impressionner les espagnols et leur prouver que tout cela n'avait qu'une importance vraiment très relative.
Alors, c'est vrai, que les joueurs sang et or ne chantaient pas non plus.
Bon, eux, ils avaient une excuse : leur hymne est le seul à ma connaissance qui n'ait pas de paroles.
Dimanche, je regardais Gianluigi Buffon, le goal italien, chanter "Fratelli d'Italia" et je me disais que si la squadra azzura a de la chance d'avoir un "Buffon", nous, on a onze bouffons. Alors, hein ? Qui dit mieux ?
Passons sur le match, on attendait des coqs de combat et on a vu onze poulets sans tête chercher la sortie avec tellement de conviction qu'ils l'avaient trouvé bien avant que les 90 minutes réglementaires ne se soient écoulées…
Ah, quand même, il y a un domaine dont on peut être fiers : quelque chose qui fuse de cette "équipe" : pas les dribbles, pas les reprises de volée, pas les passes géniales, non, ça c'est pour les autres, ce qui fuse actuellement des joueurs français, ce sont, ce sont … les insultes !
Mais, c'est drôle, figurez-vous que "insulte" a une étymologie commune avec "assaut". Victor Hugo, mon idole absolue, qui s'y connaissait en mots (en insultes aussi, mais c'est une autre histoire) a écrit " L'écume toujours insulte le rocher".
On ne peut pas dire que les attaquants (?) français aient beaucoup insulté le but espagnol par leurs assauts. Au contraire, ils s'en sont respectueusement tenus à distance comme s'ils avaient eu peur de le faire trembler par leurs incorrections de malpolis.
Leurs insultes, hélas, se sont exprimées ailleurs. Leur comportement hautain est une insulte permanente à la bienséance, comme leur salaire à la décence.
L'insulte, l'injure, voilà les pratiques qu'ils affectionnent à l'encontre de ceux qui osent porter un jugement sur leurs prestations : entraineur, supporteurs, journalistes surtout.
Aaaah, cher Nasri ton vocabulaire est plus fleuri que la pelouse que tu as foulée avec tellement de parcimonie que tu donnas l'impression d'être à la cueillette; à la ramasse plutôt.
Cette conduite est bien insultante pour tout ceux qui les soutiennent, mais elle est surtout inquiétante à l'égard de quelqu'un qu'il faut toujours se garder d'insulter : l'avenir.
Poliment vôtre
^Å^
Va nickeler ta maire eh, ouazo de ma leure !!!....
Sinon, je ne peux encore une fois qu'apprécier ce texte

Irishbuda