Pascale a écrit :Dans l'Ohio, aux États-Unis, des partisans de l'interdiction de l'avortement ont décidé de faire intervenir un fœtus de neuf semaines devant la Chambre État de santé du Comité. Le but est de prouver que son cœur bat, et ainsi faire passer une loi interdisant les moyens d'interruption volontaire de grossesse, le "Heartbeat Bill".
Selon le Dayton Daily News, le groupe Faith2Action et d'autres groupes anti-avortement appuient cette initiative, qui avance à 18 jours la date limite d'avortement possible, c'est-à-dire à partir du premier battement de cœur. En clair, cela signifie qu'il ne serait plus possible d'interrompre la grossesse avant même de savoir qu'une femme est enceinte. Toutefois, selon la presse outre-Atlantique, il y a peu de chance pour que la loi soit adoptée.
Cela n'a pas empêché tous ses partisans de se rendre à la Chambre État de santé du Comité pour défendre leur idée, pour le plus grand désarroi des personnes favorables à l'avortement. Melissa McEwana est l'une d'entre-elles, et a décrit sa colère au blog Shakesville : "Ce projet de loi n'est rien de plus que du terrorisme parrainé par l'État, la défense d'une idéologie violente. Et si une femme peut ramener son fœtus pour 'témoigner', ça serait un sacré numéro de cirque."
sources : Zigonet
Dans le style de témoignage "peu ordinaire", la France a son lot... Les Etats-Unis n'en n'ont malheureusement pas le monopole...
En effet, j'avais lu dans une revue que, dans le Moyen-Age jusqu'à la renaissance, les juges convoquaient des cochons et d'autre animaux pour je ne sais plus quelles raisons
D'ailleurs, ces anecdotes furent reprises dans une émission d'Europe 1, l'année dernière présentée par Jacques Pradel
es populations qui avaient à se plaindre de dégâts commis par des bêtes, et qui n'avaient pu conjurer le fléau par leurs oraisons, choisissaient un procureur pour les représenter en justice, puis adressaient leurs doléances sous forme de requête au juge ecclésiastique. Cette requête contenait la désignation exacte des endroits ravagés, ainsi que la valeur et la nature des dommages causés. En outre, pour éviter toute erreur possible sur la personnalité des coupables et afin d'empêcher ces derniers de plaider, par la suite la nullité de l'assignation, la requête devait donner un signalement détaillé des animaux dévastateurs. Le juge alors autorisait la citation en justice des auteurs du délit. Un sergent ou un huissier se rendait sur les lieux où se trouvaient les animaux et les assignait à comparaître personnellement devant le magistrat, à ses jours et heures indiqués, pour s'entendre condamner à vider les lieux, et ce au plus tôt sous les épines de droit. Cette assignation devait être renouvelée trois fois, après quoi les bêtes étaient déclarées défaillantes. Alors le juge leur nommait un curateur, auquel s'adjoignait généralement un avocat qui prêtait le serment de présenter leur défense aveczèle et probité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_d'animaux