Paulo a écrit :Le poids de l’industrie du halal en France est estimé selon les sources de 3 à 5 milliards d’euros.
Le chiffre d’affaire de l’agro alimentaire français est d’environ 835 milliards d’euros.
Oui mais :
Une enquête menée par les directions départementales des services vétérinaires de Basse et Haute-Normandie conclut qu'une part significative de bêtes abattues selon un rituel religieux entre dans le circuit classique de commercialisation, sans mention particulière. Cette proportion varie de 0 à 60% selon les abattoirs pour la production halal et celle-ci est même supérieure à 70% pour la production kascher (destinée aux consommateurs juifs). L'OABA a mené en 2006 et 2007 une enquête auprès de 225 établissements. Les résultats détonnent : 28% des bovins, 43% des veaux et 62% des ovins et caprins ont été occis selon un rite religieux. Des proportions bien supérieures aux consommations des juifs et musulmans, preuve que ces produits sont réinjectés dans les étals classiques de la grande distribution. «Les groupes agro-alimentaires peuvent ainsi disposer d'une seule chaîne de production au lieu de deux», décrypte Fateh Kimouche, fondateur du portail Al-Kanz. «L'abattage halal est tellement peu différent de l'abattage conventionnel qu'il s'est généralisé, en particulier pour les ovins. Aussi le consommateur lambda a-t-il plus de chance d'acheter dans certains supermarchés du mouton halal non étiqueté comme tel», explique Florence Blackler, sociologue.
SourceMais dans tous les cas, les "sacrificateurs" agréés touchent leur commission, qui contribue au financement des institutions religieuses...
En ce qui me concerne, j'ai une préférence pour la viande de cheval, qui est bien meilleure à tout points de vue, et dont l'abattage n'enrichit à priori aucune institution religieuse...