Au bon vieux temps du rock'n' roll,
J'ai retrouvé un vieux texte ( il y a autant de fautes qu'à l'époque), c'était autre chose de ce temps là!
Ma p’tite Muguette,
C’te soirée qu’on a passé, dame Pyrène s’était surpassée, le FP avait sorti les bouteilles de derrière les fagots, le Goldoz faisait couiner le Maugein qu’il avait ramené de Tulle, ces dames nous ont invité à danser. Et en fin de soirée, je ne sais pas si c’est la danse ou le champagne qui leur avait tournée la tête, la bétaillère a été très utile pour les ramener chez elles.
Le cousin F.P. était inquiet, il nous a dit : Faudrait pas les inviter trop souvent, parce qu’avec un peu d’entrainement elles vous nous assécher les caves.
C’est après avoir déposé la dernière, l’Annabella, chez elle, et après avoir dit au revoir à toute l’équipe, qu’avec le F.P. en rentrant tranquillement chez lui on a eu une surprise.
En approchant de chez la Bernarde on a entendu une petite musique.
http://www.youtube.com/watch?v=C5VkTcmQxD8On s’est approchés de la fenêtre de la cuisine bien éclairée pour voir, et là on a vu, qu’on n’en croyait pas nos yeux.
Un vieux disque tournait sur un électrophone pratiquement tout neuf, et la Bernarde déchainée en combinaison rose, pieds nus, les cheveux dénoués et virevoltants, dansait un rock endiablé avec….
Au début, on n’a pas trop su qui c’était, on voyait un gars avec un vieux treillis, un béret rouge avec un insigne du 9°RCP (il y tient), et puis on l’a reconnu, c’était l’Abbé Rosierl.
On est restés là, à les regarder un bon moment, comme deux ronds de frite (va falloir que j’en demande à la Bumpy des ronds de frite). La bernarde tournait dans tous les sens, sa combinaison lui remontait à mi-cuisse, et notre curé tout en sueur, la balançais dans les quatre coins de la cuisine. Ca c’est fini quand en prenant son élan il l’a décollé du sol pour la lancer en l’air. Elle est resté accrochée au lustre, enfin quelques secondes car le pauvre plafond n’a pas résisté, et l’Abbé Rosierl s’est trouvé coincé au sol, sous la Bernarde. C’est là que les plombs on dû sauter car il n’y avait plus de lumière.
Le F.P. y m’a dit : Bon on rentre, je crois qu’on a assez bu pour ce soir.
Bisous,
Yves