Macron porte une couronne d'épines et avance dans la douleur sur son chemin de croix. Il est couvert de quolibets et d'insultes. 72% des Français ne veulent plus de lui. Et nombre d'entre eux le haïssent carrément.

La dépression l'envahit. Il erre hagard dans son bureau de l'Elysée, cassant des vases, renversant des meubles. Mais par moment il se reprend, se souvenant qu'il est quand même président de la République. Ainsi, il retrouve un peu de dignité pour recevoir le nouvel ambassadeur d'Israël venu lui présenter ses lettres de créances.

Le diplomate israélien, compatissant, trouve qu'il a une petite mine : "Qu'avez-vous Monsieur le Président ?". "Ce que j'ai ? C'est qu'on m'insulte, qu'on m'injurie. Les "Gilets Jaunes" veulent me déloger de force de l'Elysée. La presse naguère si bienveillante avec moi me traîne dans la boue. Je n'en peux plus. Bouuh…".

L'ambassadeur d'Israël : "Ne perdez pas espoir Monsieur le Président". "Il vous faut faire un miracle". "Mais comment ?" demande Macron. "Venez chez nous sur les bords du lac de Tibériade et marchez sur l'eau !". "Vous divaguez Monsieur l'ambassadeur". "Mais non, un des nôtres à bien réussi à le faire il y a 2000 ans". Puis le diplomate prend congé.

Macron secoué consulte ses proches. La réponse est unanime : "Allez y monsieur le président. Au point où vous en êtes, vous n'avez plus rien à perdre.". Macron ébranlé se range à leur avis.

Deux jours après, il est sur les bords du lac de Tibériade. Avec lui, ses conseillers et le gouvernement au grand complet. Ainsi que des dizaines de journalistes de la presse nationale. Netanyahou est là. Et aussi Mahmoud Abbas : fallait pas froisser les Palestiniens.

Macron pose un pied dans le lac. Et - Ô miracle - il marche sur l'eau. Oui, il marche sur l'eau ! Brigitte s'évanouit de bonheur. Marlène Schiappa se pâme. Philippe, Castaner, Le Maire, De Rugy, Darmanin, émus aux larmes s'écrient : "Hallelujah !". Le lendemain toute la presse française titre en gros : "MACRON NE SAIT PAS NAGER !".