Une petite histoire mignonne

Drôlerie organisée
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Je me souviens de cette belle journée de printemps comme si c'était hier.

Comme à mon habitude, je me suis réveillé avec le soleil. C'est toujours comme ça, il perce à travers les volets et me rentre dans les yeux. En prenant mon petit déjeuner sur la terrasse, je sentais déjà les parfums de la campagne qui s'éveille, cet air frais et vif qui vous emplit les poumons et vous fait sentir tout petit dans la main de Dame Nature.

Alors j'ai eu plus que jamais envie de me lancer dans ma balade forestière hebdomadaire. J'ai chaussé mes bonnes vieilles chaussures, pris quelques petites choses à grignoter dans mon sac à dos, et c'est le cœur tout guilleret que je suis parti me balader, comme si j'allais conquérir le monde entier.

Mes pas me guidaient à travers champs, sans réellement savoir où aller, prenant tel arbre ou telle mousse comme point de repère, tournant tantôt à droite, tantôt à gauche, serpentant sur les chemins baignés de lumière dorée.

C'est alors que j'ai entendu ce bruit bizarre. Un cri d'un animal que je ne connaissais pas. Je me suis arrêté, j'ai tendu l'oreille, et parmi les chants des oiseaux, les bruissements des plantes, la nature en plein bavardage, je l'ai entendu de nouveau. Ca venait du petit lac au centre de la forêt. Je me suis rapproché et le bruit s'est amplifié. Comme un coassement. Mais impossible de trouver l'animal qui chantait cette étrange chanson.

De mes mains j'ai fouillé parmi les herbes, m'excusant de déranger les animaux dans leur ballet quotidien. Et je l'ai trouvée. Une toute petite grenouille d'un bleu turquoise et de beaux yeux verts. Elle coassait et coassait ! La pauvre avait sa patte prise dans un morceau de fil de fer.

Elle tentait de sauter, de se débattre pour se défaire de ce piège mais chaque tentative lui était toujours plus douloureuse. Lorsque j'ai tendu ma main pour la délivrer, elle a tenté de se sauver, mais en vain. Elle a ensuite compris que je venais la sauver, que je n'étais pas son ennemi. Mais que je deviendrais peut-être son ami.

En faisant tout doucement, j'ai tordu le fil de fer, libéré sa patte douloureuse. La pauvre petite grenouille était toujours incapable de sauter. Alors je l'ai prise dans mes mains, et je l'ai ramenée chez moi. Je l'ai nourrie, soignée. Et un jour, alors qu'elle frissonnait, j'ai compris qu'elle avait froid, alors je l'ai mise dans mon lit, sous de bonnes couvertures.

C'est alors qu'un changement incroyable s'est produit. La grenouille s'est mise à s'illuminer de mille feux, à grossir tout d'un coup. Je suis tombé à la renverse, totalement aveuglé, et quand j'ai pu recouvrer la vue, ça n'était plus une grenouille mais une petite fille qui était allongée dans mon lit.

Et c'est comme ça, Mesdames et Messieurs les Jurés, que tout a commencé…
Si deux minables se font la guerre, est-ce que ce sera une guerre inter-minables ?
Dernière édition par Oniricc le 01 Jan 2017, 23:51, édité 1 fois.
Jeasse

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voui, et il y a aussi l'histoire du loup qui se noie dans la rivière, une jeune fille qui passe par là, qui l'attrape par la queue et le sauve, c'est alors que le loup se transforme en prince charmant et dit "vous pouvez me lâcher maintenant" :rolleyes:
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J'aime la pointe de poésie supplémentaire de Jeasse ::D:
"Je n'ai pas de rancune contre les imbéciles, s'ils font des progrès" (Coluche)

"The greatest enemy of knowledge is not ignorance, it is the illusion of knowledge." (Stephen Hawking)

"L'authenticité de cette anecdote est en effet plus que douteuse, mais ça ne retire rien à sa validité !" (Sheldon "Obs" Cooper)
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Moi aussi :mrgreen:
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