Grâce à la CGT : les avions (Farman, Dewoitine), les chars (Renault et Schneider), les transports de troupe (Renault). Les matériels sortaient au compte-goutte et étaient souvent mal finis. Les chasseurs Dewoitine n’avaient pas de mitrailleuses car elles étaient sabotées. La France dispose alors de 600 chasseurs contre 1000 pour l’Allemagne. Mais 230 chasseurs français sont perdus par accident (bouchons d’huile percés, pièces limées,…).
A la SNCM, 250 moteurs sont sabotés et rendus inutilisables. Les chars Schneider ne sortent plus.
L’usine de Gnome et Rhône, avec 4000 ouvriers, est théoriquement capable de sortir 1000 moteurs de bombardiers par an : en 1940 elle a sorti en tout et pour tout 20 moteurs !
Les systèmes radio des chars sont sabotés et face à Guderian, les tankistes français communiquent avec des fanions, comme dans la marine.
Avec de plus Gamelin qui avait pour cause de brouille entre généraux de l'armée, de l'aviation et amiraux de la marine établi les différents QG à 70 Km les uns des autres QG, lui s'était installé à Vincennes, loin du front, ne leur parlait pas par radio ni ne leur téléphonait pas, de peur des espions et expédiait tous les messages par motocyclistes...