Charlie est un habitué des champs de courses, mais il ne gagne jamais. Un après-midi à l’hippodrome, il est témoin d’un spectacle assez inhabituel.
Juste avant la première course, un rabbin orthodoxe se dirige vers les écuries et se rend auprès de l’un des chevaux puis tend les mains au dessus de sa tête et récite une bénédiction.
Charlie suit la course de chevaux très attentivement et le cheval béni arrive en tête !
Charlie suit le rabbin avant la course suivante et à nouveau, ce dernier se rend à l’écurie et renouvelle son rituel avec un autre cheval.
Charlie décide alors de placer quelques euros sur le cheval béni. Et comme précédemment, le cheval gagne de deux longueurs et Charlie gagne près de cinquante euros !
Le rabbin poursuit son rituel lors des courses suivantes et Charlie gagne à chaque fois.
Ayant fait plus de 1000 euros en quelques courses, Charlie quitte le champ de courses et s’en va à la banque retirer toutes ses économies… 20,000 euros.
La plus importante course de la journée est la dernière. Charlie suit le rabbin et regarde attentivement quel cheval il bénit.
Il se rend ensuite au guichet des paris et place tout son argent sur le cheval en question.
La course commence…
Mais après la dernière ligne droite, au moment où ils franchissent la ligne d’arrivée, le cheval sur lequel Charlie vient de parier s’écroule, raide mort.
Charlie n’est pas raide mort mais il est effondré.
Il cherche partout le rabbin, et quand il le trouve, il lui dit qu’il l’a regardé bénir les chevaux toute la journée et que tous ont été gagnants, sauf le dernier cheval sur lequel il a parié toutes ses économies.
« Qu’est-il arrivé au dernier cheval que vous avez béni ? Pourquoi n’a-t-il pas gagné comme les autres ? »
« Voilà le problème avec vous autres juifs laïcs, soupire le rabbin. Vous êtes incapables de faire la différence entre une bénédiction et un Kaddish…