Questions existentielles - page 218

Pour se reposer quelques minutes
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Le calendrier 2020 des Vieux du stade est sorti
La Depeche
Lezaperos clabado, une équipe d’anciens joueurs du Castres olympique et du sud-Tarn, sortent leur calendrier 2020 inspiré de la Grèce antique.
C’est une nouvelle petite merveille. Lezaperos clabado ont sorti leur calendrier 2020. Et à chaque fois, c’est une réussite, voire un collector. L’équipe de rugby qui réunit d’anciens joueurs des clubs de la région, du CO à Mazamet en passant par Soual et l’Aviron castrais mais aussi quelques débutants, a pris la pause pour se transformer en "Vieux de l’Olympe" pour cette édition.

"Cela fait 10 ans qu’on a lancé ce délire. La première édition était en 2009. On en fait un tous les deux ans", confie le président Cyril Roques qui peut compter sur des professionnels qui ont mis bénévolement tout leur savoir-faire au service de l’association pour réaliser ce calendrier.
Mois après mois, ces vétérans, tous unis par la passion de la balle ovale et de la 3e mi-temps, sont mis en scène dans des décors somptueux créés par Sébastien Levejac, arrière de l’équipe et patron de l’agence DUOdesign spécialisée dans la communication graphique.

Combezou et Capo-Ortega en guest-stars

Avant cela, Anne Hébert, épouse d’un des joueurs, photographe qui tient le studio Déclic’occinelle, s’est chargée du shooting. Chaque joueur, en tenue de rugbyman aux couleurs du club, a été photographié dans son studio sur un fond blanc dans des positions différentes, parfois saugrenues, dictées par Sébastien Levejac.

Après Les Gladiateurs, Harry Potter, la Coupe du monde de rugby ou encore Lezaperos font leur cinéma parodiant des scènes de films cultes en 2018, "Les Vieux du stade", comme ils se qualifient eux-mêmes en référence ironique au célèbre calendrier des Dieux du stade, se retrouvent cette année à jouer les dieux grecs avec humour et dérision mais aussi beaucoup de talents. Et comme pour chaque édition, des joueurs du Castres olympique participent à ce calendrier. Cette année, ce sont Thomas Combezou et Rodrigo Capo-Ortega qui se sont prêtés au jeu.

Chaque joueur de l’équipe a maintenant pour mission de vendre ce calendrier, tiré à 500 exemplaires, au prix de 10 €. Lezaperos Clabado, qui tirent leur nom d’un jeu de mot venant du Peyro Clabado (qui veut dire pierre clouée en occitan), le fameux rocher de 780 tonnes posé en équilibre sur un socle naturel à Lacrouzette dans le Sidobre, tiendront aussi ce matin un stand sur le marché installé durant les fêtes place Pierre-Fabre à l’Albinque.

"Ce calendrier est notre seule source de revenus. Cela nous permet de financer une partie de nos voyages comme à Paris en juin dernier où l’on a affronté le XV parlementaire avant d’aller voir la finale du Top 14 et surtout pour réaliser notre tournoi des VI nations" confie Cyril Roques qui rappelle que Lezaperos Clabado ont entamé une tournée internationale il y a quelques années pour rencontrer des équipes de vétérans qui pour certaines sont venues jouer à Castres en match retour. Après l’Angleterre, l’Ecosse et l’Italie, les joueurs castrais devraient aller au pays de Galles en 2020 avant l’Irlande en 2021. Et pour l’instant, Lezaperos Clabado sont invaincus.
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Des WC inclinés pour raccourcir les pauses pipi des salariés, l’invention douteuse d’une start-up britannique
TOILETTES Les WC imaginés par une société britannique empêcheraient de rester assis plus de cinq minutes sans avoir mal aux jambes

20 Minutes
La start-up britannique StandardToilet pense avoir trouvé un moyen efficace d’augmenter la productivité des salariés : installer des toilettes inconfortables. L’objectif est bien sûr de raccourcir les pauses pipi. La cuvette présente ainsi une inclinaison vers l’avant de 13 degrés, rapporte Wired. Cette particularité empêcherait l’utilisateur de rester assis plus de cinq minutes sans avoir mal aux jambes.
Des squats aux toilettes
Cette position n’est pas dangereuse pour l’organisme, assure le fondateur de StandardToilet, Mahabir Gill. Elle provoque des douleurs similaires aux exercices musculaires comme les squats. « Treize degrés, ce n’est pas trop gênant mais ça suffit pour vous donner envie de vous relever rapidement », explique l’entrepreneur.

Différentes versions de ces toilettes sont commercialisées à des tarifs allant de 150 à 500 livres (entre 175 et 590 euros environ). L’Association des toilettes britanniques (BTA) a délivré une certification à StandardToilet en novembre dernier.

Les employés des entreprises britanniques restent dix fois plus longtemps aux toilettes lorsqu’ils sont au travail que chez eux, selon une étude publiée en juillet. La start-up espère donc séduire de nombreux clients : des entreprises, mais aussi des centres commerciaux, des écoles ou encore des gares. Elle serait déjà en discussion avec plusieurs structures intéressées.
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Tout dépend des employés mais lorsqu'il s'agit d'une entreprise publique en France, ils n'hésitent pas à rester chez eux ils savent bien qu'ils seront payés quand même, la CGT y veille et qu'on prendra des intérimaires pour faire le boulot. C'est comme ça que sont morts les chantiers de la Ciotat, les employés ne venaient que pour voler du matériel ou des outils.
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Une fillette retrouve l’appel au secours de prisonniers chinois dans une carte de vœux
DROITS DE L'HOMME La chaîne de supermarchés qui commercialise la carte de Noël a suspendu sa production en Chine

20 Minutes avec AFP
« Nous sommes des prisonniers étrangers dans la prison Qingpu Shanghai Chine », dit le message. « Forcés de travailler contre notre volonté. S’il vous plaît, aidez-nous et prévenez (une) organisation de droits de l’Homme. » Ces mots, ce sont ceux qu’a retrouvés une fillette londonienne dans une carte de vœux illustrée d’un chaton portant un bonnet de Noël.

Le père de la fillette, Ben Widdicombe, a d’abord cru à un « canular » avant de se rendre compte que « c’était en fait potentiellement quelque chose de grave », a-t-il raconté dimanche à la presse.

Les supermarchés Tesco suspendent leur production en Chine
« Choqué », le numéro un des supermarchés Tesco au Royaume-Uni, d’où provient la carte, a annoncé avoir « immédiatement suspendu (la production à) l’usine où ces cartes sont produites et lancé une enquête », a réagi une porte-parole. « Nous avons également retiré ces cartes de la vente », dont le produit est reversé à des organisations caritatives, a-t-elle précisé, avant d’ajouter, « nous abhorrons le recours au travail pénitentiaire et nous ne l’autoriserions jamais dans notre chaîne de production ».

Selon le groupe, la carte a été produite dans l’usine Zheijiang Yunguang Printing, qui a fait l’objet d’un « contrôle indépendant » en novembre. « Aucun élément n’a été trouvé tendant à suggérer qu’ils avaient enfreint notre règle interdisant le travail pénitentiaire », a souligné la porte-parole. Si cela avait été le cas, ce fournisseur aurait été radié « immédiatement et de manière permanente ». Tesco a dit également disposer de 35 gestionnaires en approvisionnement à temps plein en Asie, chargés de veiller aux bonnes conditions de travail dans les usines.

« Contacter M. Peter Humphrey »
Selon le Sunday Times, le message retrouvé dans la carte demandait également à la personne qui le trouverait de « contacter M. Peter Humphrey ». Le père de la fillette, Ben Widdicombe, a alors recherché ce nom sur Google. Il a découvert qu’il s’agissait de l’ex-journaliste et enquêteur privé qui avait été arrêté durant l’été 2013, puis condamné en août 2014 à deux ans et demi de prison pour violations des lois chinoises sur la vie privée alors qu’il travaillait dans le pays pour le compte du groupe britannique GlaxoSmithKline (GSK).

Peter Humphrey, qui signe justement l’article du Sunday Times, a purgé une partie de sa peine dans la prison de Qingpu. Il a expliqué avoir contacté d’ex-prisonniers de l’établissement qui lui ont confirmé avoir été forcés d’emballer les cartes de Tesco.

Selon la télévision britannique Sky News, cette découverte n’est pas la première du genre : en 2017, un message en caractères chinois, provenant d’une prison de Guangzhou (sud), avait été retrouvé dans une boîte de cartes de Noël de la chaîne de supermarchés Sainsbury’s. En 2014, un mot dénonçant du travail forcé dans une autre prison chinoise avait été retrouvé dans un pantalon du magasin d’habillement bon marché Primark, en Irlande du Nord.
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Noël. Jouets connectés et mixtes : les tendances cadeaux 2019
OuestFrance
Les magasins de jouets, qui réalisent les trois quarts de leur chiffre d’affaires pour Noël, respirent un peu depuis quelques jours. Dans ce magasin de Brest (Finistère), le gros des achats a été réalisé fin novembre 2019.
Plus la peine d’espérer trouver en rayon l’ours interactif Kuby (49 €), ou le Méga garage Hot Wheels (99 € !). C’est la rupture de stock depuis déjà deux semaines. Compliqué, aussi, de repartir avec une poupée Lol OMG (44 €), des petites poupées surprises conditionnées dans des boules opaques, dont on ne connait ni le modèle ni les accessoires lorsqu’on les achète.

Dernière chance, les sites de petites annonces de particuliers à particulier. Mais en payant le prix fort, souvent plus du double de celui affiché en magasin. « La rupture crée aussi la demande ! », souligne Karine Bilcot, responsable du Joué Club de Brest (Finistère).

Robots et poupées interactives vont fleurir sous le sapin
Mis à part ces best off, Noël 2019 est marqué par la ruée vers les jouets high-tech. Les robots, comme les poupées interactives vont fleurir sous les sapins. Des jouets qui, pour la plupart, ont rejoint la hotte du Père Noël depuis déjà trois semaines. « Le gros des achats est réalisé fin novembre et début décembre, explique la responsable. Il y a d’abord eu un effet Black Friday , puis un léger ralentissement des achats dus aux mouvements sociaux et à la pénurie de carburant de ce début décembre. Mais, dès qu’ils ont pu, les clients sont revenus. Dans ces derniers jours avant Noël, l’affluence est beaucoup moins importante. »

Arrivée des jouets mixtes
L’autre grande tendance est la disparition progressive des clichés entre les jouets garçons-filles. Des rayons entiers ont été repensés dans ce sens. « Aujourd’hui, les petites filles bricolent et les garçons font du ménage, poursuit Karine Bilcot. Les codes couleurs « rose » et « bleu » persistent. Mais, beaucoup de jouets traditionnellement destinés aux filles, des chariots de ménages ou des cuisines, sont devenus mixtes et ont été déclinés « en bleu » pour les petits garçons. » Et ça marche !
Lego, Playmobil et jeux de société restent des valeurs sûres. « Les clients déçus de ne pas avoir trouvé ce qu’ils étaient venus chercher se retournent facilement vers les jeux de société. » Le plus connu d’entre eux, le Monopoly, se décline quasi à l’infini. Il est proposé en versions dérivées, souvent sous licence, de La Reine des Neiges, à Star Wars ou Game of thrones, en passant par une version collector en coffret bois
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Dernière édition par photos le 25 Déc 2019, 09:24, édité 3 fois.
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Nissan lance le premier sapin de Noël mobile
LePoint
C'est une idée lumineuse, profiter des fêtes pour démontrer ce qu'est la régénération d'énergie sur une voiture électrique. Une source d'économie appréciable.
Nissan est un pionnier de la voiture électrique, ce qui l'autorise à oser mélanger les genres : les éclairages dignes d'un arbre de Noël et une automobile dont on répugne habituellement à modifier l'apparence. Pourtant, Nissan n'a pas hésité une seconde à transformer sa Leaf, une initiative réversible bien sûr et réalisée du haut de ses 150 000 voitures électriques écoulées en Europe. Cette voiture brillant de mille feux peut rendre jaloux le chalet décoré pour les festivités qui lui sert de toile de fond.

Gare à l'éblouissement si la Leaf se mettait en mouvement, car cette installation insolite vise à démontrer les capacités de régénération d'énergie de la Leaf. Avec sa e-Pedal, elle regroupe toutes les fonctions d'accélération, de ralentissement, le freinage ne servant plus que dans 10 % des situations de conduite.


Ce que l'on qualifierait de frein moteur sur une voiture thermique est en fait un puissant générateur récupérant l'énergie qui, ailleurs, est définitivement perdue en frottement de plaquettes et en chaleur dispersée. Le freinage lui-même est régénératif ce qui permet, avec les ralentissements, de recycler l'énergie du mouvement pour la stocker aussitôt dans les batteries.

De l'énergie réemployée
Tout cela sert ici à alimenter les milliers de LED, les boules chatoyantes et un renne lumineux perché sur le toit. Une façon imagée de démontrer que le conducteur moyen d'une Nissan LEAF régénère 744 kWh* d'énergie propre s'il conduit 18 000 kilomètres. Cette économie d'énergie équivaut à 20 % de la consommation totale d'électricité domestique d'un ménage moyen.

Selon Nissan, ce serait suffisant pour alimenter 266 arbres de Noël avec 700 lampes à incandescence durant 1 heure, 297 fours pour une heure de cuisson de votre dîner de Noël, 744 téléviseurs pendant cinq heures ou, durant le même temps, 10 783 maisons avec 1 000 lumières LED.

Une belle démonstration de ce que perdent les voitures thermiques et que récupèrent les voitures électriques. « Le Père Noël ne devrait pas être le seul à avoir un mode de transport festif. Nous voulions rendre la Nissan LEAF plus amusante à cette période de l'année tout en rentrant chez nous, un message très important », a déclaré Helen Perry, responsable des véhicules électriques pour Nissan Europe.
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Pour éviter les bouchons, prenons exemple sur les fourmis !
Europe 1
Alors que les Français perdent en moyenne 23 heures par an dans les bouchons (et les Parisiens...65), les fourmis, elles, ne connaissent pas ce problème. Des chercheurs français et américains se sont intéressés à leur comportement afin de nous faire gagner du temps.
En France, on perd en moyenne 23 heures par an dans les embouteillages. À Paris, ce nombre monte même à 65 heures et à Los Angeles, à 104 heures. Le constat est simple : les bouchons nous font perdre du temps, de l'argent, et sont mauvais pour l'environnement. Or dans la nature, les animaux qui vivent en groupe évoluent, eux, avec une grande fluidité. Pour comprendre pourquoi, des chercheurs du Centre de recherche sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), de l’université d’Arizona et d'Adélaïde ont étudié l'une des espèces vivantes les mieux organisées socialement : les fourmis. Leurs résultats ont été publiés mardi 22 octobre dans la revue eLife.

Dans une fourmilière en effet, tout le monde a son rôle à jouer. Les ouvrières s’occupent de l’approvisionnement en matériaux et en nourriture, les nourrices prennent soin des œufs pondus par la reine, elle-même engagée dans toutes les décisions stratégiques et politiques, et les guerrières protègent leurs sœurs des différents dangers auxquels elles pourraient être confrontées. Une organisation millimétrée, où tous les individus se croisent pour accomplir leurs taches, mais sans jamais se ralentir.

Pas d'embouteillages même en cas de forte densité
Pour leur étude, les chercheurs ont filmé 170 expériences visant à varier le trafic de fourmis parties en quête nourriture, pour tenter de provoquer des embouteillages. Ponts, tunnels étroits... Rien n'y a fait. Même lorsque la densité des fourmis est doublée, ces dernières ne se freinent pas, au contraire. Plus elles sont nombreuses, plus leur vitesse augmente et plus le trafic est fluide ! Mais pour arriver à un tel niveau de circulation, "organisation" et "communication" sont les mots d’ordre. Les fourmis sont en effet capables d’échanger des informations grâce aux phéromones, un moyen de communication tout aussi complexe que le langage humain. Elles peuvent, entre autres, indiquer de nouvelles routes à leurs semblables lorsque le chemin principal est occupé et les orienter vers d’autres sources de nourriture si nécessaire.

Un modèle qui pourrait bien nous faire gagner du temps, grâce au "biomimétisme", qui vise à s’inspirer du vivant pour faciliter notre quotidien et à mieux utiliser l'intelligence collective. Même si les humains ne sont pas soumis aux mêmes logiques d'organisation, plus individualistes. "Si le trafic chez les fourmis présente de nombreuses analogies avec les déplacements de piétons et de véhicules, il repose aussi sur des différences fondamentales", précisent ainsi les chercheurs, à commencer par l'existence du code de la route. Dans le cas des embouteillages humains, les voitures du futur seront peut-être malgré tout capables de communiquer entre elles des informations liées à la densité du trafic et de proposer d’autres routes aux conducteurs. Tout ça grâce aux fourmis !

Europe 1
Par Fanny Agostini, édité par Séverine Mermilliod
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Allemagne : Un passant rend un sac contenant 16.000 euros qu’il avait trouvé le soir de Noël

20Minutes
BONNE ACTION L’homme a même refusé la récompense à laquelle il avait droit pour son honnête geste
Un homme de 63 ans a eu une belle surprise pour Noël à Krefeld, dans l’ouest de l’Allemagne. Un passant d’une honnêteté sans faille a pris le soin de lui rendre son sac à dos, rempli de cadeaux et de 16.000 euros en liquide, qu’il avait oublié sous un arbre.

Le passant, âgé pour sa part de 51 ans, a alerté la police après avoir trébuché sur le sac peu avant minuit ce mardi soir. Les policiers ont rapidement pu identifier le propriétaire et lui ont rendu son bien.

Il refuse une récompense de presque 500 euros
Le quinquagénaire a « refusé une récompense parce que c’était Noël », explique la police de Krefeld qui raconte l’histoire sur Facebook. « Il y a vraiment des gens qui font de bonnes actions à Noël ».

En Allemagne, toute personne rendant un objet trouvé peut recevoir une récompense en rappprt avec la valeur de l’objet. Dans ce cas, l’homme aurait pu toucher 490 euros. Sur Facebook, plusieurs internautes se sont tout de même demandé pourquoi le sexagénaire se promenait avec une pareille somme en liquide sur lui. Ce jeudi, un porte-parole de la police a expliqué que bien que ce soit « inhabituel », l’homme « se sentait plus en sécurité » avec son argent sur lui.
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Suisse. La police distribue des amandes plutôt que des amendes aux conducteurs mal garés
OuestFrance
Les conducteurs des voitures mal garées dans le centre-ville de Crans-Montana (Suisse) pendant les fêtes n’ont pas reçu d’amende, mais plutôt des amandes. Les policiers de la station de sports d’hiver suisse ont choisi de remplacer la répression par la prévention et l’humour. Ils ont placé sur le pare-brise des contrevenants un sachet de fruits secs et un petit mot d’explication sans les verbaliser
Les policiers de Crans-Montana (Suisse) sont adeptes des jeux de mots et de l’humour quand il s’agit de sensibiliser les automobilistes. En cette période de fêtes de fin d’année, les conducteurs mal garés dans les rues de la station de ski ont retrouvé sur leur véhicule non pas une amende, mais quelques amandes grillées. Et salées, comme il se doit au vu de l’infraction, rapporte le journal local Le Matin.

Ce petit cadeau était accompagné d’un mot d’explication. « Nous avons constaté que votre véhicule est en stationnement non conforme. Merci de bien vouloir respecter la signalisation à l’avenir, indique le message, rédigé en français et en anglais. Nous nous permettons quand même de vous distribuer quelques 'amandes' salées. Joyeuses fêtes. »
Saison haute dans la station de ski
Pendant les vacances d’hiver, la ville suisse est en effet très prisée des touristes. Malgré la construction de parkings supplémentaires, il est difficile pour les habitants et les visiteurs de se déplacer en voiture et surtout de trouver une place pour se garer dans le centre-ville. Les contrevenants aux règles de stationnement sont donc nombreux.
Ils en sont pour l’instant quitte d’un avertissement à moindres frais puisque le cadeau symbolique et le message ne sont accompagnés d’aucun PV et ne sont là que pour faire réfléchir les automobilistes. Reste désormais à savoir si l’amusante initiative de prévention de la police locale portera ses fruits.
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Jours qui disparaissent, années qui s’allongent... Dix bizarreries des calendriers
OUESTFrance
En - 46, l’année dura quinze mois. En 1582, on passa du 4 au 15 octobre en une seule nuit. En 1712, il y a eu un 30 février en Suède. Alors que l’on passera dans quelques heures en 2020, retour sur quelques incongruités calendaires !
2020 est une année bissextile… Pourquoi ?

Cette nouvelle année comptera non pas 365 mais 366 jours, à cause d’une journée de plus : le 29 février. C’est ce qu’on appelle une année bissextile. Cette journée qu’on ajoute tous les quatre ans permet à notre calendrier de se resynchroniser avec les saisons. En effet, la Terre tourne autour du Soleil non pas en 365 jours mais en 365,2422 jours, soit l’équivalent d’un quart de jour en plus !

Résultat, si toutes les années ne comptaient que 365 jours, nous serions décalés d’un peu plus de sept jours tous les 30 ans par rapport au temps réel, et donc de quinze jours tous les 60 ans. Un casse-tête pour les astronomes depuis plus de 2 000 ans. Il fallait donc corriger ça, en ajoutant une journée supplémentaire tous les quatre ans. L’idée est imposée par Jules César lorsqu’il crée son calendrier julien, sur les conseils de l’astronome égyptien Sosigène d’Alexandrie. Un sixième jour bis – « bisextus », en latin –, qui donnera bissextile en français !

En - 46, l’année dura quinze mois

C’est précisément lors de cette réforme calendaire, en 46 avant notre ère, que Jules César impose à l’Empire romain un nouveau calendrier, baptisé Julien en son honneur. À l’époque, c’est le calendrier républicain qui est en vigueur. Il comporte des années courtes – qui comptent 355 jours tous les deux ans – et des années longues – avec 377 ou 378 jours. Bref, difficile de s’y retrouver ! C’est pourquoi le grand Jules décide de réformer tout cela.

Il profite de son séjour en Égypte auprès de Cléopâtre pour consulter les astrologues du pays, qui lui conseillent de caler ce nouveau calendrier sur l’année solaire qui dure 365 jours. Le temps de l’imposer à tout l’empire et recaler les mois en fonction du soleil, – 46 (appelée « année de la confusion ») dura quinze mois et fut la plus longue année de tous les temps !

En 1582, on passa du 4 au 15 octobre en une seule nuit

Pas de faille spatio-temporelle pour expliquer ce phénomène étrange, mais bien, une nouvelle fois, un changement calendaire. En cette fin de XVIe siècle, l’Europe chrétienne utilise toujours le calendrier julien. « Censé être en phase avec le Soleil, celui-ci se révèle imparfait, explique Olivier Marchon dans son livre Le 30 février et autres curiosités de la mesure du temps. Sa conception est en effet basée sur une estimation d’un cycle de saisons d’une durée de 365 jours et 8 heures, alors que ce cycle dure en réalité 365 jours, 7 heures, 48 minutes et 46 secondes. Le calendrier Julien prend donc chaque année 11 minutes et 14 secondes de retard sur la course du soleil… »

Mis bout à bout, en plus de seize siècles, cela représente un décalage de treize jours par rapport à l’astre solaire. Et cela ne va faire qu’empirer, risquant de décaler la date de Pâques et de la rapprocher du 25 décembre ! Impensable pour le pape Grégoire XIII, qui décide lui aussi de recaler le calendrier sur le soleil. Il décide donc de supprimer d’un coup dix jours de l’année en cours, ceux du 4 au 15 octobre 1582. Il réforme également la règle des années bissextiles. « Jusque-là, on ajoutait le 29 février tous les quatre ans, poursuit Olivier Marchon. Grégoire décide alors que les années séculaires (1600, 1700, 1800…), sauf les années divisibles par 400, ne seront plus bissextiles. »

Shakespeare et Cervantes, deux artistes morts à la même date… Mais pas le même jour !

Cette nouvelle réforme calendaire bouleversera l’Europe chrétienne. Si les catholiques adoptent tout de suite le calendrier du pape, baptisé Grégorien en son honneur, les orthodoxes et les protestants refusent ce changement et conservent le calendrier julien, gardant ainsi les dix jours de décalage. Ainsi, en fonction des États et de leur religion officielle, les pays européens se retrouvent avec deux calendriers différents !

Cervantes meurt le 23 avril 1616 dans l’Espagne catholique qui se base sur le calendrier grégorien. Shakespeare s’éteint lui dans l’Angleterre protestante, à la même date… À ceci près que le royaume a toujours comme référence le calendrier julien. Les deux artistes sont donc morts à la même date, mais à dix jours d’écart !

En 1712, il y a eu un 30 février en Suède

Encore un effet – ricochet – du passage au calendrier grégorien. Au début du XVIIIe siècle, la Suède protestante décide, comme de nombreux pays de chrétiens réformés, d’adopter cette réforme calendaire. Mais pour éviter de supprimer treize jours d’un coup (c’est alors le décalage entre les deux calendriers), le roi décide de réformer en douceur, en supprimant tous les ans le 29 février. Ainsi, en quarante ans, le royaume aura refait son retard sur le reste de l’Europe.

« En théorie, ce calendrier suédois est assez malin : il doit permettre aux habitants […] d’éviter les problèmes de traites, échéances, loyers et impôts qu’on a connus partout où on est passé sans transition au calendrier grégorien… » remarque Olivier Marchon.

Pourtant, tout ne se passera pas comme prévu. Si le 29 février 1700 est bien supprimé, les suivants ne le seront pas, à cause de la guerre qui fait rage entre la Suède et la Russie. En 1711, le royaume de Suède décide donc d’abandonner sa réforme et de repasser au calendrier julien. Sauf qu’il manque un jour, le fameux 29 février 1700, qui a été supprimé ! Afin de se recaler sur son ancien calendrier, on rajoute un jour à l’année 1712, un 30 février unique dans les annales !

Un projet de calendrier universel

Au tournant du XXe siècle, le calendrier grégorien est sur le point de s’imposer définitivement au niveau mondial. Mais d’inspiration chrétienne, il ne plaît pas à tout le monde car il n’est ni universel, ni laïc. On lui reproche aussi d’être irrégulier, avec des mois à 28 ou 29, 30 ou 31 jours, et des jours qui ne tombent jamais les mêmes jours de la semaine d’une année sur l’autre. Critiqué par les scientifiques mais aussi des chefs d’entreprise, pour qui le calendrier grégorien est un frein au progrès, le débat devient international. À tel point qu’en mai 1914, « dans une rare unanimité qui contraste avec la suite de l’histoire, les gouvernements français, anglais, hollandais, allemands, italiens, belges ainsi que les autorités protestantes orthodoxes et dans une moindre mesure catholiques tombent d’accord sur le principe de la nécessité de changer de calendrier », raconte Olivier Marchon.

Le projet retenu est celui de l’Anglais Moses Bruine Cotsworth : il prévoit l’instauration d’un calendrier régulier de treize mois de quatre semaines chacun auquel on ajoute en fin d’année un jour « blanc » afin de le rendre perpétuel. Ainsi, le treizième jour de chaque mois tombe à chaque fois un vendredi, une aubaine – ou pas – pour tous les superstitieux ! Cette réforme calendaire est portée durant l’entre-deux-guerres devant la Société des Nations, ancêtre de l’ONU, et est soutenue par de grandes entreprises américaines, au premier rang desquelles la firme Kodak. Le projet sera finalement définitivement enterré avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Le calendrier éthiopien et ses 13 mois

Ce pays de la corne de l’Afrique possède encore aujourd’hui un calendrier bien particulier, et où nous sommes encore en 2012. En effet, le calendrier éthiopien est une variante du calendrier copte, ayant pour base le calendrier julien, mais avec un point d’origine différent. Ce dernier correspond, comme dans le calendrier grégorien, à la naissance de Christ, dont la date de naissance est controversée. Les Éthiopiens ont donc choisi une date en décalage de sept ans par rapport à celle retenue pour le calendrier grégorien, et il semblerait qu’ils soient plus proches de la réalité historique !

Le Nouvel an éthiopien débute le 11 septembre, et si leur année compte, comme nous, 365 jours, elle se divise en treize mois : douze mois de 30 jours et un petit mois de cinq jours « épagomènes » – ou six les années bissextiles – qui servent à corriger le décalage entre les indications du calendrier et le cycle astronomique. D’où le slogan de l’Agence nationale du tourisme éthiopien « Treize mois de soleil » !

Le mont Athos, l’exception européenne

Plus proche de nous, en Europe, il existe un micro-état qui suit encore le calendrier julien. Il s’agit de la petite république monastique du mont Athos, à côté de la Grèce. Cette île, interdite au public, est habitée par des religieux orthodoxes qui ont conservé le retard avec le calendrier grégorien, qui se porte aujourd’hui à treize jours de décalage. Autre incongruité : ils vivent aussi à ce qu’on appelle « l’heure byzantine », dans laquelle la première heure débute au coucher du soleil.

Sur les îles Samoa, le 30 décembre 2011 n’a pas eu lieu

En 2011, l’année dans l’archipel des Samoa n’a compté que 364 jours, et le 29 décembre a succédé au 31 décembre. Une décision prise unilatéralement par le Premier ministre de cet état indépendant. L’objectif : passer de l’autre côté de la ligne du changement de date ! Il s’agit d’une ligne imaginaire à la surface de la Terre, qui zigzague autour du 180e méridien (est et ouest) dans l’océan Pacifique ; son rôle est d’indiquer l’endroit où il est nécessaire de changer de date quand on la traverse. Pour les Samoa, la raison est avant tout économique. Ce changement permet de se caler avec l’Australie, principal partenaire commercial de l’archipel, et ainsi de commercer avec l’île continent pendant cinq jours par semaine avec eux et non plus trois avec l’ancienne date.

Le 19 janvier 2038, date du prochain bug informatique ?

Le passage à l’an 2000 a suscité à l’époque de sérieuses inquiétudes pour le monde informatique. On craignait alors une immense panne informatique entraînant la paralysie de l’ensemble de la planète, à cause de problèmes liés au format de la date dans les mémoires des ordinateurs et des logiciels.

Finalement moins pire que prévu, le passage au nouveau millénaire s’est fait sans les grands bouleversements annoncés. La prochaine alerte est prévue pour le mardi 19 janvier 2038 à 3 heures, 14 minutes et 7 secondes… Tout cela à cause d’une histoire de bit, l’unité la plus simple en langage informatique, qui sert de base au système d’exploitation Unix créé en 1970 et construit sur une architecture de 32 bits.
Ainsi, chaque seconde depuis le 1er janvier 1970 a été codée informatiquement par une combinaison de 32 bits, la limite étant 4 294 967 296 secondes exactement… C’est-à-dire le fameux 19 janvier 2038, date à laquelle nos ordinateurs pourraient se remettre à zéro ou connaître un bug similaire à celui de 2000 !
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Sept inventions de 2019 qui pourraient transformer notre vie quotidienne

OuestFrance
Une puce électronique pour ne pas perdre son enfant, des lunettes avec enceintes intégrées, un cadenas biométrique, un robot livreur de repas, une voiture solaire… Voici sept innovations créées en 2019 et qui pourraient très bientôt révolutionner notre quotidien.
Le magazine américain Time sélectionne, une fois par an, ce qu’il estime être les 100 meilleures inventions de l’année. Et certaines pourraient révolutionner notre quotidien…

1. Des vêtements pour ne pas perdre son enfant
À première vue, les tee-shirts de la marque américaine B’zT ressemblent à des vêtements classiques. En réalité, une puce électronique y est intégrée dans un patch, une poche ou le tissu. Cette puce est reliée à un téléphone et permet de géolocaliser l’enfant qui le porte. Le but : pouvoir le retrouver facilement s’il s’éloigne, que l’on soit dans un jardin public, au musée ou dans un parc d’attractions…

Concrètement, lorsque l’enfant s’éloigne du parent, le téléphone émet une alerte. Si le parent ne retrouve pas sa progéniture, il peut regarder sur son smartphone là où la puce a été localisée pour la dernière fois. Le tee-shirt est lavable en machine, comme un vêtement classique. La marque vend également des patchs, que les parents peuvent ajouter eux-mêmes sur les vêtements des enfants. Le prix : à partir de 22 €.

2. Des lunettes de soleil pour écouter de la musique
« Aux yeux de tous, ce sont de simples lunettes de soleil. Celles-ci renferment cependant un petit secret : des composants électroniques miniaturisés de Bose dissimulés dans les branches », explique la marque Bose, qui a lancé des lunettes de soleil avec mini-enceintes intégrées. La marque américaine explique que cette innovation permet d’« entendre ce qui se passe autour de vous et d’interagir avec votre environnement tout en écoutant discrètement votre musique préférée ».

Un microphone miniature et un bouton multifonctions sont intégrés dans une des branches, de sorte que les utilisateurs peuvent également s’informer, passer des appels et accéder à des assistants virtuels comme Siri. Deux modèles de lunettes sont en vente, à 229,95 €.

3. Le cadenas à empreinte
Marre de perdre vos clefs de cadenas ou d’oublier le code que vous aviez mis ? Le cadenas BenjiLock permet de l’ouvrir en posant simplement le doigt dessus, il reconnaît votre empreinte digitale. Et si vous voulez partager votre cadenas à plusieurs, pas de problème : il est possible d’enregistrer plusieurs empreintes. En cas de problème avec la biométrie, une solution existe : on peut aussi l’ouvrir avec une clé traditionnelle. Le cadenas coûte environ 60 €.

4. La réalité augmentée en voiture
Transformer nos voitures en parcs à thème : telle est l’ambition de Holoride, une start-up allemande de réalité virtuelle embarquée. L’entreprise a conçu une expérience technologique inédite via un casque de réalité virtuelle, destinée aux passagers d’un véhicule. « Les passagers peuvent choisir leur expérience à partir d’une interface simple et le contenu s’adaptera immédiatement à l’itinéraire, à la dynamique de conduite et à l’environnement, en intégrant des événements réels en temps réel », explique l’entreprise.

Assis aux côtés de la mariée virtuelle de Frankenstein, les passagers-aventuriers doivent par exemple combattre, au fil du trajet, des zombies. En attendant de commercialiser le produit, Holoride propose des trajets aux États-Unis pour le tester.

5. Des repas livrés par un robot
Votre prochain repas commandé à la maison ou au bureau pourrait ne pas arriver avec un livreur à vélo ou en scooter mais… grâce à un robot autonome. L’entreprise américaine Postmates, spécialisée dans la livraison de nourriture, a mis au point un robot capable d’avancer seul sur les trottoirs pour vous livrer les commandes. Pour déverrouiller son compartiment qui renferme le repas, il faut utiliser son téléphone ou un code envoyé par le service. Pour le moment, l’entreprise a obtenu un permis pour tester son robot de livraison à San Francisco, en Californie (États-Unis).

6. Une voiture solaire
S’il y a bien des inconvénients qui reviennent souvent quand il est question de voitures électriques, c’est leur autonomie et leur temps de recharge. La start-up automobile néerlandaise Lightyear a une solution potentielle avec la Lightyear One, une voiture qui se recharge avec de l’électricité… mais aussi à l’énergie solaire ! Des panneaux solaires sont installés sur le toit et sur le capot et permettent d’ajouter jusqu’à 12 km par heure. Au final, entre l’électricité et le solaire, la voiture parvient à avoir jusqu’à 725 km d’autonomie. Les premiers véhicules devraient être produits en 2021.

7. Des vêtements sur mesure grâce à la 3D
La marque Unspun propose des jeans faits sur mesure et a développé un concept qui pourrait séduire ceux qui n’aiment pas perdre leur temps dans les cabines d’essayage. Le principe : le client vient en magasin, et passe sous des capteurs infrarouges pour créer une image de son corps en 3D. Une fois cette image capturée, le client choisit son style et le tissu. La marque se charge ensuite de fabriquer le produit. L’enseigne a lancé une boutique à Hong Kong et à San Francisco (États-Unis). Le prix : à partir d’environ 108 € pour les shorts en jean, et 225 € pour les jeans.
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Quand le changement climatique transforme les mésanges en tueurs en série
Europe1
Chamboulées dans leur quotidien par le changement climatique, les mésanges deviennent de plus en plus agressives envers les gobe-mouches, qui empiètent désormais sur leur territoire de reproduction. À terme, les gobe-mouches pourraient même disparaître.
Hormis quelques canicules et de très fortes tempêtes, nous ne pensions pas connaître ses effets en France. Mais, pourtant, la liste des conséquences du changement climatique est longue, y compris sur notre santé. Les oiseaux en sont également victimes. Les hivers s’adoucissent et ce n’est pas sans réactions sur les comportements reproducteurs et alimentaires de certains animaux. Parmi les bouleversements observés, les ornithologues ont repéré un changement de comportement stupéfiant chez les mésanges, qui pourrait faire disparaître les gobe-mouches.
Ces deux espèces partagent en effet le même environnement et notamment les mêmes sites de nidification. Auparavant, les périodes de reproduction des deux espèces se succédaient, n'entraînant pas de compétition entre les volatiles. Mais le réchauffement climatique a accéléré la prolifération des chenilles, dont raffolent les mésanges.

Un taux de mortalité en augmentation de 9%
Pour pouvoir s’en nourrir, les mésanges ont décidé de pondre plus tôt dans l’année, au moment où les gobe-mouches migrent à nouveau vers l’Europe après avoir passé l’hiver en Afrique. Ces derniers se retrouvent alors confrontés aux mésanges, particulièrement agressives lorsqu’elles couvent leurs œufs. Pour protéger leurs petits, elles vont alors se transformer en redoutables tueuses sanguinaires et vont massacrer les gobe-mouches.

Le taux de mortalité des mâles gobe-mouches a augmenté de près de 9% au cours des dernières années, ce qui laisse penser que la survie de l’espèce pourrait être compromise. Un phénomène de plus en plus courant ces dernières années : la rentrée en compétition de plusieurs espèces pour le partage d’une même niche écologique avec à la clé toujours le même résultat : un appauvrissement de la biodiversité.
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