Ce collectionneur breton possède plus de 10 000 fèves : « J’ai arrêté de compter »
OuestFrance
Philippe Chauvel, habitant de Noyal-Pontivy (Morbihan), est un fondu de fèves. Il continue de faire grossir une collection démarrée par sa mère Maryvonne. Lui qui espère trouver d’autres collectionneurs raconte son monde des miniatures.
Philippe Chauvel est ce qu’on appelle un fabophile : un collectionneur de fèves de L’Épiphanie. Cet habitant de Noyal-Pontivy (Morbihan) a vu sa passion naître lorsque sa mère Maryvonne lui a donné sa collection d’environ 200 fèves, il y a sept ans.
Depuis, il trie, il chine, il range et complète la collection. Pour une raison simple, pragmatique : Je trouve ça beau les fèves.
« Ça fait longtemps que j’ai arrêté de compter ! »
Ce sont sur des sites internet spécialisés, des groupes Facebook ou dans des brocantes que Philippe Chauvel recherche les perles rares, les fèves manquantes à ses différentes séries en cours. Après avoir tâtonné pendant les premières années, grâce aux conseils d’autres fabophiles, Philippe Chauvel a trouvé une méthode bien rodée d’organisation et d’archivage, depuis la réception des nouvelles pièces jusqu’à l’exposition.
À l’aide du répertoire des fèves, édité chaque année par l’Association des fabophiles français, il identifie les fèves une à une et les dispose dans des petites boîtes, triées et numérotées par série. Une fois qu’une série est complétée, les fèves quittent leur boîte de tri et sont exposées dans des cadres, fabriqués par Philippe Chauvel.
Si les sujets en porcelaine sont miniatures, sa collection, elle, est XXL. Voilà ce que ça donne côté chiffres : Philippe Chauvel possède 11 200 fèves en cadre, 560 séries complètes et exposés dans les cadres, ainsi que près de 400 séries en train d’être complétées. S’y ajoutent plusieurs boîtes remplies de fèves à trier, répertorier. Mais si vous lui demandez combien de fèves il possède, c’est avec un sourire que Philippe Chauvel répond : Je ne sais pas, ça fait longtemps que j’ai arrêté de compter !.
Au-delà du nombre, Philippe Chauvel a ses fétiches, les séries sur les thèmes de la Bretagne et de Bécassine. Les séries sur le thème des pompiers, qui remplissent un cadre entier à elles seules, font aussi partie des favorites.
Philippe Chauvel est ce qu’on appelle un fabophile : un collectionneur de fèves de L’Épiphanie. Cet habitant de Noyal-Pontivy (Morbihan) a vu sa passion naître lorsque sa mère Maryvonne lui a donné sa collection d’environ 200 fèves, il y a sept ans.
Depuis, il trie, il chine, il range et complète la collection. Pour une raison simple, pragmatique : Je trouve ça beau les fèves.
« Ça fait longtemps que j’ai arrêté de compter ! »
Ce sont sur des sites internet spécialisés, des groupes Facebook ou dans des brocantes que Philippe Chauvel recherche les perles rares, les fèves manquantes à ses différentes séries en cours. Après avoir tâtonné pendant les premières années, grâce aux conseils d’autres fabophiles, Philippe Chauvel a trouvé une méthode bien rodée d’organisation et d’archivage, depuis la réception des nouvelles pièces jusqu’à l’exposition.
À l’aide du répertoire des fèves, édité chaque année par l’Association des fabophiles français, il identifie les fèves une à une et les dispose dans des petites boîtes, triées et numérotées par série. Une fois qu’une série est complétée, les fèves quittent leur boîte de tri et sont exposées dans des cadres, fabriqués par Philippe Chauvel.
Si les sujets en porcelaine sont miniatures, sa collection, elle, est XXL. Voilà ce que ça donne côté chiffres : Philippe Chauvel possède 11 200 fèves en cadre, 560 séries complètes et exposés dans les cadres, ainsi que près de 400 séries en train d’être complétées. S’y ajoutent plusieurs boîtes remplies de fèves à trier, répertorier. Mais si vous lui demandez combien de fèves il possède, c’est avec un sourire que Philippe Chauvel répond : Je ne sais pas, ça fait longtemps que j’ai arrêté de compter !.
Au-delà du nombre, Philippe Chauvel a ses fétiches, les séries sur les thèmes de la Bretagne et de Bécassine. Les séries sur le thème des pompiers, qui remplissent un cadre entier à elles seules, font aussi partie des favorites.
Philippe Chauvel aime les petits détails qui rendent les fèves réalistes malgré leurs petites tailles.
Philippe Chauvel aime les petits détails qui rendent les fèves réalistes malgré leurs petites tailles. | OUEST-FRANCE
Deux minutes trop tard
Pour les recherches, ce sont des heures à chiner sur internet. Mais ce sont aussi des déambulations dans les vide-greniers avec sa maman. Car même si elle a donné sa collection à son fils, Maryvonne continue à s’y intéresser en l’aidant de temps en temps. Collègues et amis lui donnent aussi quelques spécimens pour venir enrichir sa collection. Parfois, ce sont des inconnus qui déposent des miniatures chez lui.
Même si Philipe Chauvel s’accorde un budget mensuel pour sa collection, trouver de nouvelles pièces peut parfois s’avérer être un rude combat.
Il a pu constater qu’il était loin d’être le seul passionné. Lors d’un vide-greniers, je suis arrivé deux minutes trop tard à un étal. Juste devant moi, un monsieur avait acheté trois cartons remplis de fèves. À quelques minutes près, j’aurais pu regarder dans les cartons et en acheter au moins quelques-unes.
Monter une association locale
Mais la collection lui a surtout permis de nouer des contacts avec d’autres mordus de fèves à travers la France et en Belgique. Avec ses amis fabophiles, installés autour de Pontivy, il aimerait créer une association locale de fabophilie.
« Cela nous permettrait d’échanger, de s’entraider. Grâce à mes proches et aux recherches faites sur internet, j’ai beaucoup appris. J’aimerais en faire profiter les autres collectionneurs, amateurs ou avertis. Et peu importe le nombre fèves possédées. On a tous démarré. »