Côtes-d’Armor. « Puis-je dormir avec madame ? » Ces appels insolites au 17 pendant le confinement
OuestFrance
Les gendarmes du centre opérationnel des Côtes-d’Armor, basé à Saint-Brieuc, reçoivent de nombreux appels liés au confinement. Avec des questions parfois insolites. Ils en publient un florilège.
Depuis le début du confinement, le centre opérationnel de la gendarmerie basé à Saint-Brieuc est particulièrement sollicité. Ce sont les gendarmes qui répondent au 17. « À ce jour, sur un total de 12 048 appels, nous recensons 7 620 appels pour des demandes de renseignements liées à la crise sanitaire, soit 63 % de l’activité téléphonique du centre opérationnel », explique le groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor sur sa page Facebook.
Il signale les enfants de son voisin dans le jardin
Les gendarmes ont publié « un florilège quelque peu insolite » de ces appels au 17. Ils évoquent notamment l’appel d’un monsieur qui demande « s’il peut dormir dans le même lit que madame ».
Ou encore cette dame qui contacte les gendarmes « afin de savoir si les lignes téléphoniques sont confinées car elle souhaite appeler son fils ». Mais aussi un homme qui signale que les enfants de ses voisins jouent dans le jardin. Il craint « un risque de contamination ».
Depuis le début du confinement, le centre opérationnel de la gendarmerie basé à Saint-Brieuc est particulièrement sollicité. Ce sont les gendarmes qui répondent au 17. « À ce jour, sur un total de 12 048 appels, nous recensons 7 620 appels pour des demandes de renseignements liées à la crise sanitaire, soit 63 % de l’activité téléphonique du centre opérationnel », explique le groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor sur sa page Facebook.
Il signale les enfants de son voisin dans le jardin
Les gendarmes ont publié « un florilège quelque peu insolite » de ces appels au 17. Ils évoquent notamment l’appel d’un monsieur qui demande « s’il peut dormir dans le même lit que madame ».
Ou encore cette dame qui contacte les gendarmes « afin de savoir si les lignes téléphoniques sont confinées car elle souhaite appeler son fils ». Mais aussi un homme qui signale que les enfants de ses voisins jouent dans le jardin. Il craint « un risque de contamination ».
« Mon couple va mal et nous n’arrêtons pas de nous disputer, questionne un autre Costarmoricain. Est-ce que je peux quitter l’appartement pour retourner chez mes parents ? »
Des numéros pour ne pas engorger le 17
« Je sais que je n’ai pas le droit de sortir avec le confinement mais m’autorisez-vous à sortir quand même ? », questionne tout simplement un autre usager. « Est-ce que je peux aller faire mon sport ? » demande un autre. « Quel sport, monsieur ? », questionne le gendarme. Réponse : « La pêche ! »
« Les opérateurs ne s’ennuient pas dans ce contexte particulier, ils répètent inlassablement le même message : RESTEZ CHEZ VOUS ! », dit la gendarmerie.
De son côté, la préfecture des Côtes-d’Armor demande aux habitants d’éviter d’engorger les standards téléphoniques de la gendarmerie et de la police pour des appels non urgents.