Un message militaire allemand ressurgit en Alsace
LaPresse.ca
(Strasbourg) Une découverte « hyper rare » : sans doute perdu par un pigeon voyageur en 1910, un message militaire allemand a miraculeusement ressurgi en 2020 en Alsace où il a été retrouvé par hasard, a-t-on appris dimanche auprès du conservateur du musée auquel il a été confié.
Le message, protégé dans « une petite capsule d’aluminium », a été retrouvé par hasard en septembre dans un champ d’Ingersheim par un couple en balade.
Sur les conseils de proches, le couple a remis la capsule et son message au musée du Linge, situé non loin du lieu de la trouvaille, a expliqué à l’AFP Dominique Jardy, le conservateur du Mémorial du Linge d’Orbey. Ce musée est dédié à la bataille qui a opposé en 1915 Français et Allemands sur le versant alsacien du massif des Vosges.
À l’intérieur de la capsule, un message manuscrit très bien conservé, rédigé en allemand sur une « sorte de papier calque », dans une écriture proche du gothique et difficilement compréhensible, explique M. Jardy, confirmant des informations du quotidien régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA).
« Lorsque le permanent (du musée) m’a appelé, j’ai dit : “P… !” Une trouvaille comme ça, c’est hyper rare », s’enthousiasme Dominique Jardy, qui confie que « en quarante ans », il n’a « jamais vu ça ».
Selon lui, la capsule est sans doute remontée à la surface avec le temps, comme c’est parfois le cas avec les grenades où les obus des deux conflits mondiaux.
M. Jardy a fait appel « à un ami allemand » afin de décrypter le message : il a été envoyé par un officier d’un régiment d’infanterie prussien, alors en poste au nord d’Ingersheim, à un supérieur du même régiment. Le texte évoque des manœuvres allemandes entre Bischwihr et Ingersheim, à une époque où l’Alsace était allemande.
Au total, quatre copies du message devaient être convoyées par quatre pigeons, dont l’un d’eux a manifestement très vite perdu après son envol celui retrouvé en 2020, estime le conservateur.
Une légère incertitude demeure sur leur date d’envoi, notamment l’année, le dernier chiffre étant moins lisible : 16 juillet 1910 ou 1916 ? 1910, tranche M. Jardy, qui juge « impossible que ce soit 1916 », même si des vérifications vont être menées.
Quant au message, il va sans doute être exposé au musée du Linge, mais sous certaines conditions (verre antireflets, milieu hermétique…) afin qu’il ne s’altère pas. Sa place est toute trouvée : près d’un mannequin campant un officier du même régiment que celui qui l’a rédigé, il y a 110 ans.
Questions existentielles - page 239
À 81 ans, il joue la sérénade à sa femme hospitalisée à cause du coronavirus
OuestFrance
Sa femme était hospitalisée pour le Covid-19. Ne pouvant lui rendre visite, cet octogénaire italien a joué à l’accordéon ses airs préférés devant la fenêtre de sa chambre pour la soutenir. Un instant d’émotion et de grâce devenu viral sur les réseaux sociaux.
Même en temps de pandémie de Covid-19, la musique donne du baume au cœur. Ne pouvant rendre visite à sa femme à l’hôpital à cause des mesures sanitaires pour contrer l’épidémie de coronavirus, un octogénaire italien de la ville de Castel San Giovanni, au sud de Milan, a fait preuve d’inventivité pour soutenir son épouse.
Accordéoniste enamouré
Mardi 10 novembre, il s’est installé avec son accordéon sous la fenêtre de la chambre de celle qui partage sa vie depuis 1973 pour lui jouer une sérénade on ne peut plus romantique et sans fausse note.
Cette belle histoire, repérée par la chaîne de télévision américaine CNN, c’est celle de Stefano Bozzini, un ancien soldat de l’infanterie alpine italienne.
Séparé de son épouse Carla Sacchi, positive au Covid-19, depuis plusieurs jours, il ne peut pas lui rendre visite en raison des mesures de confinement. Le retraité enamouré ne se laisse pas abattre et se rend au pied de l’hôpital dans lequel est soignée sa compagne.
Armé de son seul accordéon, chapeau sur la tête, l’ancien militaire s’est installé devant la fenêtre de la chambre de sa femme pour lui jouer ses morceaux de musiques préférés.
« J’aurais pu jouer toute la journée »
Installé sur un tabouret et masqué, Stefano Bozzini a donc tenté à sa façon d’apporter du réconfort à sa compagne, en interprétant notamment Spanish Eyes & Love Me With All Your Heart d’Engelbert Humperdinck.
« Il faisait beau, j’aurais pu jouer toute la journée », a confié au journal local Piacenza Libertà le vieux monsieur, qui a appris seul à jouer de l’accordéon.
L’émouvant hommage musical de l’octogénaire a rapidement eu l’effet escompté, puisque sa femme est venue le saluer et profiter du spectacle à la fenêtre de l’hôpital, accompagnée par des infirmières complices.
Un instant de grâce et d’émotion capturé en vidéo par Maurizio Bozzini, le fils du musicien transi. « Comme on ne pouvait pas faire de visite, nous avons demandé avec mon père s’il était possible de rester dans la cour. Ma mère a fait attention et nous avons pu lui donner cinq minutes de bonheur », détaille-t-il auprès du site d’information italien TGCOM 24.
Les images sont devenues virales sur les réseaux sociaux et ont fait du retraité et de sa femme un nouveau phénomène sur internet.
OuestFrance
Sa femme était hospitalisée pour le Covid-19. Ne pouvant lui rendre visite, cet octogénaire italien a joué à l’accordéon ses airs préférés devant la fenêtre de sa chambre pour la soutenir. Un instant d’émotion et de grâce devenu viral sur les réseaux sociaux.
Même en temps de pandémie de Covid-19, la musique donne du baume au cœur. Ne pouvant rendre visite à sa femme à l’hôpital à cause des mesures sanitaires pour contrer l’épidémie de coronavirus, un octogénaire italien de la ville de Castel San Giovanni, au sud de Milan, a fait preuve d’inventivité pour soutenir son épouse.
Accordéoniste enamouré
Mardi 10 novembre, il s’est installé avec son accordéon sous la fenêtre de la chambre de celle qui partage sa vie depuis 1973 pour lui jouer une sérénade on ne peut plus romantique et sans fausse note.
Cette belle histoire, repérée par la chaîne de télévision américaine CNN, c’est celle de Stefano Bozzini, un ancien soldat de l’infanterie alpine italienne.
Séparé de son épouse Carla Sacchi, positive au Covid-19, depuis plusieurs jours, il ne peut pas lui rendre visite en raison des mesures de confinement. Le retraité enamouré ne se laisse pas abattre et se rend au pied de l’hôpital dans lequel est soignée sa compagne.
Armé de son seul accordéon, chapeau sur la tête, l’ancien militaire s’est installé devant la fenêtre de la chambre de sa femme pour lui jouer ses morceaux de musiques préférés.
« J’aurais pu jouer toute la journée »
Installé sur un tabouret et masqué, Stefano Bozzini a donc tenté à sa façon d’apporter du réconfort à sa compagne, en interprétant notamment Spanish Eyes & Love Me With All Your Heart d’Engelbert Humperdinck.
« Il faisait beau, j’aurais pu jouer toute la journée », a confié au journal local Piacenza Libertà le vieux monsieur, qui a appris seul à jouer de l’accordéon.
L’émouvant hommage musical de l’octogénaire a rapidement eu l’effet escompté, puisque sa femme est venue le saluer et profiter du spectacle à la fenêtre de l’hôpital, accompagnée par des infirmières complices.
Un instant de grâce et d’émotion capturé en vidéo par Maurizio Bozzini, le fils du musicien transi. « Comme on ne pouvait pas faire de visite, nous avons demandé avec mon père s’il était possible de rester dans la cour. Ma mère a fait attention et nous avons pu lui donner cinq minutes de bonheur », détaille-t-il auprès du site d’information italien TGCOM 24.
Les images sont devenues virales sur les réseaux sociaux et ont fait du retraité et de sa femme un nouveau phénomène sur internet.
Finistère : Un homme en slip au supermarché pour dénoncer la fermeture des rayons non essentiels
20Minutes
A POIL Les salariés du centre Leclerc de Plougastel-Daoulas ont photographié un client bien peu vêtu
« S’habiller, Respirer, Vivre… C’est essentiel ». La pancarte plantée dans le panneau d’un client du supermarché Leclerc de Plougastel-Daoulas, près de Brest, (Finistère) n’est pas passée inaperçue. Lui non plus. Simplement habillé d’un slip, l’homme a fait ses courses en petite tenue pour dénoncer la fermeture des rayons et des commerces non-essentiels imposée par la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Les images de son passage ont été largement commentées et partagées sur les réseaux sociaux du centre commercial.
Contacté par nos confrères de France Bleu Breizh Izel, le client mystère a expliqué « vouloir faire passer un message » et souhaite que « les gens se réveillent » face aux restrictions imposées par le Gouvernement pour lutter contre la circulation du Covid-19. L’homme est déjà connu localement pour avoir affiché des messages d’alerte sur la façade de sa maison ou en adoptant un masque à gaz pour ironiser sur le port du masque rendu obligatoire dans certaines zones.
20Minutes
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« S’habiller, Respirer, Vivre… C’est essentiel ». La pancarte plantée dans le panneau d’un client du supermarché Leclerc de Plougastel-Daoulas, près de Brest, (Finistère) n’est pas passée inaperçue. Lui non plus. Simplement habillé d’un slip, l’homme a fait ses courses en petite tenue pour dénoncer la fermeture des rayons et des commerces non-essentiels imposée par la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Les images de son passage ont été largement commentées et partagées sur les réseaux sociaux du centre commercial.
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Ces raccourcis clavier vont vous faciliter la vie
Ils vont vous faire gagner du temps ou accéder à des fonctionnalités dont vous ne soupçonniez pas l’existence. Tour d’horizon des raccourcis clavier les plus pratiques, tant pour naviguer sur internet que pour faire du traitement de texte.
À noter : les raccourcis ci-dessous sont ceux fonctionnant sous Windows, mais la plupart d’entre eux marchent également sous Mac à condition de remplacer la touche Ctrl par Cmd.
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Ctrl + Maj + V : coller en texte brut
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Ctrl + flèche à gauche ou à droite : sélectionner les caractères suivants ou précédents
Ctrl + Maj + flèche à gauche ou à droite : sélectionner les mots suivants ou précédents
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Les raccourcis de secours
Ctrl + Maj + T : rouvrir un onglet qu’on vient de fermer par inadvertance
Ctrl + alt + Suppr : accéder au gestionnaire des tâches, afin de par exemple fermer un programme ouvert ne répondant plus si l’ordinateur est bloqué
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Meowtalk, une application pour traduire les miaulements des chats
Un ancien ingénieur d'Amazon a mis au point cet outil pour changer la manière dont les gens interagissent avec leurs félins, rapporte « Ouest-France ».
Par LePoint.fr
Tous les propriétaires de chats se sont demandé, au moins une fois, ce qui se trame dans la tête de leur félin. Quand il miaule, est-ce qu'il veut manger ? Faire un câlin ? Ou aller se promener ? Un ancien ingénieur d'Amazon a, semble-t-il, trouvé une solution miracle pour améliorer la communication entre les humains et les chats. Il a créé l'application Meowtalk, qui permettrait de traduire les miaulements de nos compagnons poilus.
Comme le rapportent nos confrères d'Ouest-France, cet outil, déjà disponible dans une version bêta sur Android et iOS, analyse les sons émis par les chats pour retranscrire en langage humain ce qu'ils demandent. Neuf interprétations sont possibles, notamment « j'ai faim », « je suis amoureux », « j'ai mal » ou encore « je veux aller dehors ». Un moyen d'« aider certaines personnes à renforcer les liens qu'elles entretiennent avec leurs chats », selon Javier Sanchez, l'ingénieur derrière le projet (qui avait notamment travaillé sur Alexa, l'assistant personnel virtuel d'Amazon). Dans un entretien au site américain GeekWire, il parle même d'un outil qui « pourrait changer la donne pour les propriétaires de chats ».
« Je pense que c'est un gadget »
Javier Sanchez a mis au point son application en utilisant des données scientifiques et l'apprentissage automatique par intelligence artificielle. Dans un reportage diffusé sur KingTV, une chaîne d'information de la ville de Seattle, aux États-Unis, le concepteur explique toutefois que Meowtalk ne permet pas de donner de traductions élaborées des miaulements d'un chat. « Les chats ne partagent pas de mots ou ne communiquent pas entre eux. Ils ne miaulent jamais dans la nature », rappelle-t-il.
Interrogée par Ouest-France, une comportementaliste pour chat ne cache pas sa perplexité vis-à-vis de cette application. « Je pense que c'est un gadget », déclare-t-elle, ajoutant que les miaulements diffèrent en fonction des espèces. « Il faut toujours prendre en considération le contexte donc ça me paraît compliqué de traduire sans avoir de contexte (…) Ce ne sont pas des animaux très sociaux. En fait, ils utilisent le miaulement avec les humains parce qu'ils voient que ça leur permet d'attirer notre attention. » Les propriétaires de chats pourront toujours juger par eux-mêmes…
Un ancien ingénieur d'Amazon a mis au point cet outil pour changer la manière dont les gens interagissent avec leurs félins, rapporte « Ouest-France ».
Par LePoint.fr
Tous les propriétaires de chats se sont demandé, au moins une fois, ce qui se trame dans la tête de leur félin. Quand il miaule, est-ce qu'il veut manger ? Faire un câlin ? Ou aller se promener ? Un ancien ingénieur d'Amazon a, semble-t-il, trouvé une solution miracle pour améliorer la communication entre les humains et les chats. Il a créé l'application Meowtalk, qui permettrait de traduire les miaulements de nos compagnons poilus.
Comme le rapportent nos confrères d'Ouest-France, cet outil, déjà disponible dans une version bêta sur Android et iOS, analyse les sons émis par les chats pour retranscrire en langage humain ce qu'ils demandent. Neuf interprétations sont possibles, notamment « j'ai faim », « je suis amoureux », « j'ai mal » ou encore « je veux aller dehors ». Un moyen d'« aider certaines personnes à renforcer les liens qu'elles entretiennent avec leurs chats », selon Javier Sanchez, l'ingénieur derrière le projet (qui avait notamment travaillé sur Alexa, l'assistant personnel virtuel d'Amazon). Dans un entretien au site américain GeekWire, il parle même d'un outil qui « pourrait changer la donne pour les propriétaires de chats ».
« Je pense que c'est un gadget »
Javier Sanchez a mis au point son application en utilisant des données scientifiques et l'apprentissage automatique par intelligence artificielle. Dans un reportage diffusé sur KingTV, une chaîne d'information de la ville de Seattle, aux États-Unis, le concepteur explique toutefois que Meowtalk ne permet pas de donner de traductions élaborées des miaulements d'un chat. « Les chats ne partagent pas de mots ou ne communiquent pas entre eux. Ils ne miaulent jamais dans la nature », rappelle-t-il.
Interrogée par Ouest-France, une comportementaliste pour chat ne cache pas sa perplexité vis-à-vis de cette application. « Je pense que c'est un gadget », déclare-t-elle, ajoutant que les miaulements diffèrent en fonction des espèces. « Il faut toujours prendre en considération le contexte donc ça me paraît compliqué de traduire sans avoir de contexte (…) Ce ne sont pas des animaux très sociaux. En fait, ils utilisent le miaulement avec les humains parce qu'ils voient que ça leur permet d'attirer notre attention. » Les propriétaires de chats pourront toujours juger par eux-mêmes…
Que sentait Paris au XVIe siècle ? Des chercheurs créent une encyclopédie des odeurs du passé
OuestFrance
Un groupe d’historiens, d’experts en intelligence artificielle, de chimistes et de parfumeurs vont recréer, pour des expositions, les odeurs qu’on trouvait en Europe du XVIe au XXe siècle, et créer en parallèle une encyclopédie des odeurs.
Celles et ceux qui ont lu Le parfum de Patrick Süskind, best-seller formidablement évocateur des odeurs et du Paris du XVIIIe siècle, devraient se réjouir. Car un groupe d’historiens, d’experts en intelligence artificielle, de chimistes et de parfumeurs ont eu l’idée de recréer les senteurs qui existaient en Europe du XVIe au XXe siècle. Des odeurs de la bataille de Waterloo à celles des capitales au fil des siècles, toutes seront ensuite rassemblées dans une gigantesque « encyclopédie ».
Celle-ci – une première dans le genre - permettra aux internautes de découvrir comment les odeurs ont façonné nos communautés et nos traditions, explique un communiqué de l’université Anglia Ruskin (Cambridge), une des six structures européennes impliquées dans le projet Odeuropa.
Ou encore de replacer dans leur contexte historique des odeurs qui existent encore, comme celle du romarin, très prisée au XVIe et XVIIe siècle car on lui attribuait le pouvoir d’éloigner la peste.
Tabac, grands parfums historiques… et puanteur
Les chimistes et parfumeurs du projet seront aussi chargés de recréer, grâce à des indications trouvées par une intelligence artificielle dans des textes historiques ou peintures, des odeurs clés de certaines époques – comme le tabac ou de grands parfums historiques – mais aussi de certains espaces, comme la puanteur des villes provoquée par la révolution industrielle.
Un de nos chercheurs travaille sur des peintures et va essayer de recréer l’odeur de la bataille de Waterloo, s’est enthousiasmé le professeur William Tullett, historien à l’université Anglia Ruskin.
Les échantillons d’odeurs recréées voyageront à partir de l’année prochaine dans différents musées européens, plongeant les visiteurs olfactivement dans le passé. L’historien spécialiste des odeurs explique que parmi les événements à venir, il y aura des collaborations avec des sites qui font des reconstitutions historiques ou des musées où le public devra associer les odeurs avec le bon tableau.
Le Covid-19 a remis l’odorat en exergue
Ce qui intéresse les gens, c’est de savoir comment c’était de vivre dans le passé, comment ça sentait, explique le chercheur, qui veut donner aux gens une expérience plus intime du passé mais aussi les encourager à penser aux odeurs autour d’eux aujourd’hui. Il estime que l’anosmie causée par le Covid-19 a remis l’odorat en exergue.
Le projet Odeuropa, dont le coût s’élève à 2,8 millions d’euros, permettra ainsi d’interroger le statut des odeurs : Est-ce que les odeurs doivent être considérées comme appartenant à notre patrimoine culturel ?, interroge le docteur Tullett, Et si oui, est-ce que nous devons les préserver pour le futur ?.
Et, ajoute son collègue le professeur Peter Bell, de l’université de Nuremberg (Allemagne), il sera aussi chargé de développer un ‘nez d’ordinateur’ capable de retracer des odeurs et des expériences olfactives présentes dans des textes numérisés ».Le tout en plusieurs langues : les odeurs n’ont pas de frontières.
OuestFrance
Un groupe d’historiens, d’experts en intelligence artificielle, de chimistes et de parfumeurs vont recréer, pour des expositions, les odeurs qu’on trouvait en Europe du XVIe au XXe siècle, et créer en parallèle une encyclopédie des odeurs.
Celles et ceux qui ont lu Le parfum de Patrick Süskind, best-seller formidablement évocateur des odeurs et du Paris du XVIIIe siècle, devraient se réjouir. Car un groupe d’historiens, d’experts en intelligence artificielle, de chimistes et de parfumeurs ont eu l’idée de recréer les senteurs qui existaient en Europe du XVIe au XXe siècle. Des odeurs de la bataille de Waterloo à celles des capitales au fil des siècles, toutes seront ensuite rassemblées dans une gigantesque « encyclopédie ».
Celle-ci – une première dans le genre - permettra aux internautes de découvrir comment les odeurs ont façonné nos communautés et nos traditions, explique un communiqué de l’université Anglia Ruskin (Cambridge), une des six structures européennes impliquées dans le projet Odeuropa.
Ou encore de replacer dans leur contexte historique des odeurs qui existent encore, comme celle du romarin, très prisée au XVIe et XVIIe siècle car on lui attribuait le pouvoir d’éloigner la peste.
Tabac, grands parfums historiques… et puanteur
Les chimistes et parfumeurs du projet seront aussi chargés de recréer, grâce à des indications trouvées par une intelligence artificielle dans des textes historiques ou peintures, des odeurs clés de certaines époques – comme le tabac ou de grands parfums historiques – mais aussi de certains espaces, comme la puanteur des villes provoquée par la révolution industrielle.
Un de nos chercheurs travaille sur des peintures et va essayer de recréer l’odeur de la bataille de Waterloo, s’est enthousiasmé le professeur William Tullett, historien à l’université Anglia Ruskin.
Les échantillons d’odeurs recréées voyageront à partir de l’année prochaine dans différents musées européens, plongeant les visiteurs olfactivement dans le passé. L’historien spécialiste des odeurs explique que parmi les événements à venir, il y aura des collaborations avec des sites qui font des reconstitutions historiques ou des musées où le public devra associer les odeurs avec le bon tableau.
Le Covid-19 a remis l’odorat en exergue
Ce qui intéresse les gens, c’est de savoir comment c’était de vivre dans le passé, comment ça sentait, explique le chercheur, qui veut donner aux gens une expérience plus intime du passé mais aussi les encourager à penser aux odeurs autour d’eux aujourd’hui. Il estime que l’anosmie causée par le Covid-19 a remis l’odorat en exergue.
Le projet Odeuropa, dont le coût s’élève à 2,8 millions d’euros, permettra ainsi d’interroger le statut des odeurs : Est-ce que les odeurs doivent être considérées comme appartenant à notre patrimoine culturel ?, interroge le docteur Tullett, Et si oui, est-ce que nous devons les préserver pour le futur ?.
Et, ajoute son collègue le professeur Peter Bell, de l’université de Nuremberg (Allemagne), il sera aussi chargé de développer un ‘nez d’ordinateur’ capable de retracer des odeurs et des expériences olfactives présentes dans des textes numérisés ».Le tout en plusieurs langues : les odeurs n’ont pas de frontières.
Voici la toute première chanson de Noël… pour chiens
OuestFrance
Une chanson créée spécialement pour stimuler les chiens et provoquer chez eux des réactions a été publiée mardi 17 novembre sur YouTube par une société d’aliments canins. Le morceau s’appelle « Raise the Woof ! » et comporte des sons à haute fréquence ainsi que des bruits de cloches, de jouets en caoutchouc ou des phrases typiques des propriétaires de chiens.
La marque de nourriture pour chien Tails a publié mardi 17 novembre sur YouTube la première chanson de Noël pour chiens. Photo d'illustration.
La marque de nourriture pour chien Tails a publié mardi 17 novembre sur YouTube la première chanson de Noël pour chiens. Photo d'illustration. | FOTOLIA
La marque de nourriture pour chien Tails a publié mardi 17 novembre sur YouTube la première chanson de Noël pour chiens. Le morceau, baptisé « Raise the Woof ! », dure un peu plus de 2 minutes. Il a été composé en collaboration avec des spécialistes du comportement canin, explique CNN.
Les créateurs se sont appuyés sur des études consacrées à la façon dont les chiens réagissent à différents stimuli sonores. Les compositeurs ont aussi étudié les effets de plus de 500 bruits différents sur un groupe de 25 chiens. Ces derniers ont été soumis à des tintements de clochette, des couinements de jouets ou des ordres donnés par les maîtres.
Faire réagir nos amis à quatre pattes
Ces sons sont présents dans la chanson, sur fond de rythme musical reggae. Les auteurs de « Raise the Woof ! » ont privilégié les hautes fréquences pour capter l’attention des canidés. La chanson a pour objectif de générer chez eux des réactions particulières et le but semble en partie atteint au vu de certaines vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
« Parmi les signes que les chiens apprécient le morceau figurent une attention soudaine, l’envie de trouver d’où vient le son, la tête penchée, la queue qui remue ou des mouvements d’oreilles », détaille Tails dans un communiqué. Un disque vinyle de la chanson sera commercialisé. Les bénéfices de sa vente seront reversés à Dudes & Dogs, une association de soutien mental des hommes.
OuestFrance
Une chanson créée spécialement pour stimuler les chiens et provoquer chez eux des réactions a été publiée mardi 17 novembre sur YouTube par une société d’aliments canins. Le morceau s’appelle « Raise the Woof ! » et comporte des sons à haute fréquence ainsi que des bruits de cloches, de jouets en caoutchouc ou des phrases typiques des propriétaires de chiens.
La marque de nourriture pour chien Tails a publié mardi 17 novembre sur YouTube la première chanson de Noël pour chiens. Photo d'illustration.
La marque de nourriture pour chien Tails a publié mardi 17 novembre sur YouTube la première chanson de Noël pour chiens. Photo d'illustration. | FOTOLIA
La marque de nourriture pour chien Tails a publié mardi 17 novembre sur YouTube la première chanson de Noël pour chiens. Le morceau, baptisé « Raise the Woof ! », dure un peu plus de 2 minutes. Il a été composé en collaboration avec des spécialistes du comportement canin, explique CNN.
Les créateurs se sont appuyés sur des études consacrées à la façon dont les chiens réagissent à différents stimuli sonores. Les compositeurs ont aussi étudié les effets de plus de 500 bruits différents sur un groupe de 25 chiens. Ces derniers ont été soumis à des tintements de clochette, des couinements de jouets ou des ordres donnés par les maîtres.
Faire réagir nos amis à quatre pattes
Ces sons sont présents dans la chanson, sur fond de rythme musical reggae. Les auteurs de « Raise the Woof ! » ont privilégié les hautes fréquences pour capter l’attention des canidés. La chanson a pour objectif de générer chez eux des réactions particulières et le but semble en partie atteint au vu de certaines vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
« Parmi les signes que les chiens apprécient le morceau figurent une attention soudaine, l’envie de trouver d’où vient le son, la tête penchée, la queue qui remue ou des mouvements d’oreilles », détaille Tails dans un communiqué. Un disque vinyle de la chanson sera commercialisé. Les bénéfices de sa vente seront reversés à Dudes & Dogs, une association de soutien mental des hommes.
Indonésie. Une météorite estimée à 1,5 million d’euros finit dans le jardin d’un fabricant de cercueils
Ouest France
Un fabricant de cercueils indonésien est devenu riche grâce à une météorite. La roche est tombée du ciel, a traversé le toit de son habitation et s’est enfoncée dans le sol de son jardin. L’homme aurait vendu la météorite à un Américain et compte désormais construire une église avec l’argent gagné.
La vie de cet artisan de 33 ans vivant en Indonésie ne sera certainement plus jamais la même. Josua Hutagalung est devenu riche après avoir revendu une météorite tombée sur sa maison, rapporte The Independent dans un article relayé par Le Point. La roche aurait été estimée à 1,5 million d’euros mais le prix de la transaction n’a pas été divulgué.
Cet été, la pierre avait éventré le toit de la maison du trentenaire en pleine journée. La météorite avait terminé sa course dans le jardin s’enfonçant dans la terre à 15 cm de profondeur. Sur une vidéo datant du 1er août, postée sur son compte Facebook, l’homme avait filmé les dégâts et la petite météorite encore chaude.
Vieille de 4 milliards d’années
L’événement est vite arrivé aux oreilles de l’expert américain Jared Collins qui a indiqué avoir joué les intermédiaires pour des acheteurs américains. Selon une estimation, la météorite serait vieille de plus quatre milliards d’années.
Elle aurait été achetée par un collectionneur et se trouverait désormais au Centre d’étude des météorites de l’Arizona state University. Avec l’argent de la vente, l’Indonésien aimerait de son côté construire une église dans son pays.
Ouest France
Un fabricant de cercueils indonésien est devenu riche grâce à une météorite. La roche est tombée du ciel, a traversé le toit de son habitation et s’est enfoncée dans le sol de son jardin. L’homme aurait vendu la météorite à un Américain et compte désormais construire une église avec l’argent gagné.
La vie de cet artisan de 33 ans vivant en Indonésie ne sera certainement plus jamais la même. Josua Hutagalung est devenu riche après avoir revendu une météorite tombée sur sa maison, rapporte The Independent dans un article relayé par Le Point. La roche aurait été estimée à 1,5 million d’euros mais le prix de la transaction n’a pas été divulgué.
Cet été, la pierre avait éventré le toit de la maison du trentenaire en pleine journée. La météorite avait terminé sa course dans le jardin s’enfonçant dans la terre à 15 cm de profondeur. Sur une vidéo datant du 1er août, postée sur son compte Facebook, l’homme avait filmé les dégâts et la petite météorite encore chaude.
Vieille de 4 milliards d’années
L’événement est vite arrivé aux oreilles de l’expert américain Jared Collins qui a indiqué avoir joué les intermédiaires pour des acheteurs américains. Selon une estimation, la météorite serait vieille de plus quatre milliards d’années.
Elle aurait été achetée par un collectionneur et se trouverait désormais au Centre d’étude des météorites de l’Arizona state University. Avec l’argent de la vente, l’Indonésien aimerait de son côté construire une église dans son pays.
Var : Une santonnière crée un santon à l'effigie de Didier Raoult
DIDIER CHRIST Pour mettre la crèche de Noël de 2020 à l'heure du coronavirus, Fabienne Pardi a imaginé un santon à l'effigie du professeur Didier Raoult
20 Minutes
Il y a le Divin enfant, la Sainte Vierge, l’âne… et Didier Raoult. Une santonnière de Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var, a créé une figurine à l’effigie du controversé directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille, grand défenseur de l’usage de l’hydroxychloroquine contre le coronavirus.
« Il s’est imposé à moi, c’est quand même un personnage qui marque 2020 », explique à l’AFP Fabienne Pardi dans son atelier, alors qu’elle met la dernière touche, au pinceau, sur un de ces santons Raoult : longs cheveux blancs, lunettes métalliques, tout y est, y compris, dans son éprouvette, un minuscule SARS-CoV-2, le virus à l’origine du Covid-19.
Un vrai succès
Au total, sur les quelque 1.800 figurines qu’elle produit chaque année, Fabienne Pardi, « maître artisan d’art », a ajouté cette fois une cinquantaine de « Raoult ». Du haut de ses 7 cm, avec sa blouse blanche, le santon Raoult nécessite 3 heures 30 de travail, pour un prix de vente de 35 euros. Et toute la production s’est arrachée en quelques jours.
Aide-soignante de formation, Fabienne Pardi a prévu de vendre ses Raoult avec deux autres santons du monde de la santé : la première infirmière de la Croix Rouge, de 1890, et le médecin contre la peste de 1720, avec son bâton pour éloigner les malades, sa cape de protection, et son masque, ancêtre des FFP2 modernes.
DIDIER CHRIST Pour mettre la crèche de Noël de 2020 à l'heure du coronavirus, Fabienne Pardi a imaginé un santon à l'effigie du professeur Didier Raoult
20 Minutes
Il y a le Divin enfant, la Sainte Vierge, l’âne… et Didier Raoult. Une santonnière de Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var, a créé une figurine à l’effigie du controversé directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille, grand défenseur de l’usage de l’hydroxychloroquine contre le coronavirus.
« Il s’est imposé à moi, c’est quand même un personnage qui marque 2020 », explique à l’AFP Fabienne Pardi dans son atelier, alors qu’elle met la dernière touche, au pinceau, sur un de ces santons Raoult : longs cheveux blancs, lunettes métalliques, tout y est, y compris, dans son éprouvette, un minuscule SARS-CoV-2, le virus à l’origine du Covid-19.
Un vrai succès
Au total, sur les quelque 1.800 figurines qu’elle produit chaque année, Fabienne Pardi, « maître artisan d’art », a ajouté cette fois une cinquantaine de « Raoult ». Du haut de ses 7 cm, avec sa blouse blanche, le santon Raoult nécessite 3 heures 30 de travail, pour un prix de vente de 35 euros. Et toute la production s’est arrachée en quelques jours.
Aide-soignante de formation, Fabienne Pardi a prévu de vendre ses Raoult avec deux autres santons du monde de la santé : la première infirmière de la Croix Rouge, de 1890, et le médecin contre la peste de 1720, avec son bâton pour éloigner les malades, sa cape de protection, et son masque, ancêtre des FFP2 modernes.
Du jamais vu depuis le Moyen-Âge : c’est quoi cet alignement planétaire exceptionnel qui aura lieu le 21 décembre ?
OuestFrance
Les spécialistes appellent cela « la Grande conjonction ». Le 21 décembre, Jupiter et Saturne, deux des astres les plus lumineux dans notre voûte céleste, vont se rapprocher, formant une sorte de « double planète » vue de la Terre. Ce phénomène astronomique, qui n’était pas arrivé depuis 800 ans, va mériter le coup d’œil. Explications.
Les astronomes, amateurs ou professionnels, vont se régaler. Depuis l’été, les planètes Jupiter et Saturne se sont petit à petit rejointes et, dans quelques semaines, elles seront particulièrement proches, vues de la Terre.
« Elles seront séparées par un espace pas plus grand qu’un cinquième du diamètre d’une pleine lune », précise l’astronome américain Patrick Hartigan, sur le site de l’université Rice, à Houston.
Le résultat visible dans le ciel sera exceptionnel : ces deux astres qui font partie des plus lumineux dans notre voûte céleste, donneront l’impression de former une double planète.
Quand aura lieu ce phénomène astronomique ?
Les spécialistes ont fait le calcul. Cette synchronisation de planètes s’opérera entre le 16 et le 25 décembre 2020. Et c’est lors du solstice d’hiver, le 21 décembre, que Jupiter et Saturne seront les plus proches.
Pourquoi cet alignement planétaire est-il si exceptionnel ?
Ce spectacle, en plus d’être captivant, est peu fréquent. « Ces conjonctions se produisent une fois tous les vingt ans environ, mais celle de cette année est exceptionnellement rare en raison de la proximité des deux planètes l’une par rapport à l’autre, a déclaré Patrick Hartigan, dans un communiqué de son université. Il faut remonter au 4 mars 1226, juste avant l’aube, pour voir un tel alignement. »
Que pourra-t-on observer exactement le 21 décembre ?
La paire de planètes apparaîtra dans le ciel nocturne pendant environ une heure, après le coucher du soleil, chaque soir, entre le 16 et 25 décembre. À la date du solstice de décembre, le 21 décembre, les deux astres vont presque sembler entrer en collision. On pourra alors observer un seul point de lumière particulièrement brillant, indique le magazine Forbes.
Cette impression de « double planète » ne sera qu’un effet d’optique vu de la Terre. En réalité, Jupiter et Saturne ne seront pas du tout proches. En unité astronomique (UA), mesure utilisée par les astronomes qui correspond à la distance de la Terre au Soleil, Jupiter sera à 5 UA de nous et Saturne à 10 UA.
Tout le monde pourra-t-il en profiter ?
Il faudra se trouver près de l’équateur pour avoir les meilleures conditions d’observation. Mais l’événement sera observable partout sur Terre, si la météo le permet et offre une vue dégagée du ciel. Selon l’astronome américain, le duo de planètes apparaîtra dans le ciel occidental pendant environ une heure après le coucher du soleil chaque soir.
Pour profiter de ce spectacle inédit, les spectateurs dans l’hémisphère Nord devront être à l’heure car ce sont eux qui verront le moins longtemps la conjonction, qui sera particulièrement basse dans le ciel et s’enfoncera donc très rapidement dans l’horizon, une fois le soleil couché. Heureusement, les planètes seront suffisamment lumineuses pour être vues au crépuscule.
Pour ceux qui ne sauraient pas où regarder, l’astronome conseille des logiciels pour vous aider, indiquant la direction à observer suivant où vous vous trouvez, comme Stellarium par exemple.
Les planétariums français ne devraient pas rater le spectacle. En Bretagne, par exemple, le rendez-vous est déjà pris à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor).
Reverra-t-on un jour ce phénomène ?
Si vous loupez ce spectacle, vous aurez peut-être la chance de le revoir. Du moins les plus jeunes d’entre nous. Il faudra attendre soixante années, le 15 mars 2080 exactement, prévient l’astronome américain. Une telle apparition ne risque ensuite plus de se produire de sitôt : après l’an 2400, estiment les spécialistes.
Jupiter et Saturne n’auront jamais été aussi près sur la voûte céleste depuis le Moyen-Âge. La dernière fois qu’on a vu un tel alignement, cela remonte au XIIIe siècle.Observer les deux astres dans un même champ de vision est exceptionnel. Les deux planètes apparaîtront en un seul point de lumière particulièrement brillant.
OuestFrance
Les spécialistes appellent cela « la Grande conjonction ». Le 21 décembre, Jupiter et Saturne, deux des astres les plus lumineux dans notre voûte céleste, vont se rapprocher, formant une sorte de « double planète » vue de la Terre. Ce phénomène astronomique, qui n’était pas arrivé depuis 800 ans, va mériter le coup d’œil. Explications.
Les astronomes, amateurs ou professionnels, vont se régaler. Depuis l’été, les planètes Jupiter et Saturne se sont petit à petit rejointes et, dans quelques semaines, elles seront particulièrement proches, vues de la Terre.
« Elles seront séparées par un espace pas plus grand qu’un cinquième du diamètre d’une pleine lune », précise l’astronome américain Patrick Hartigan, sur le site de l’université Rice, à Houston.
Le résultat visible dans le ciel sera exceptionnel : ces deux astres qui font partie des plus lumineux dans notre voûte céleste, donneront l’impression de former une double planète.
Quand aura lieu ce phénomène astronomique ?
Les spécialistes ont fait le calcul. Cette synchronisation de planètes s’opérera entre le 16 et le 25 décembre 2020. Et c’est lors du solstice d’hiver, le 21 décembre, que Jupiter et Saturne seront les plus proches.
Pourquoi cet alignement planétaire est-il si exceptionnel ?
Ce spectacle, en plus d’être captivant, est peu fréquent. « Ces conjonctions se produisent une fois tous les vingt ans environ, mais celle de cette année est exceptionnellement rare en raison de la proximité des deux planètes l’une par rapport à l’autre, a déclaré Patrick Hartigan, dans un communiqué de son université. Il faut remonter au 4 mars 1226, juste avant l’aube, pour voir un tel alignement. »
Que pourra-t-on observer exactement le 21 décembre ?
La paire de planètes apparaîtra dans le ciel nocturne pendant environ une heure, après le coucher du soleil, chaque soir, entre le 16 et 25 décembre. À la date du solstice de décembre, le 21 décembre, les deux astres vont presque sembler entrer en collision. On pourra alors observer un seul point de lumière particulièrement brillant, indique le magazine Forbes.
Cette impression de « double planète » ne sera qu’un effet d’optique vu de la Terre. En réalité, Jupiter et Saturne ne seront pas du tout proches. En unité astronomique (UA), mesure utilisée par les astronomes qui correspond à la distance de la Terre au Soleil, Jupiter sera à 5 UA de nous et Saturne à 10 UA.
Tout le monde pourra-t-il en profiter ?
Il faudra se trouver près de l’équateur pour avoir les meilleures conditions d’observation. Mais l’événement sera observable partout sur Terre, si la météo le permet et offre une vue dégagée du ciel. Selon l’astronome américain, le duo de planètes apparaîtra dans le ciel occidental pendant environ une heure après le coucher du soleil chaque soir.
Pour profiter de ce spectacle inédit, les spectateurs dans l’hémisphère Nord devront être à l’heure car ce sont eux qui verront le moins longtemps la conjonction, qui sera particulièrement basse dans le ciel et s’enfoncera donc très rapidement dans l’horizon, une fois le soleil couché. Heureusement, les planètes seront suffisamment lumineuses pour être vues au crépuscule.
Pour ceux qui ne sauraient pas où regarder, l’astronome conseille des logiciels pour vous aider, indiquant la direction à observer suivant où vous vous trouvez, comme Stellarium par exemple.
Les planétariums français ne devraient pas rater le spectacle. En Bretagne, par exemple, le rendez-vous est déjà pris à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor).
Reverra-t-on un jour ce phénomène ?
Si vous loupez ce spectacle, vous aurez peut-être la chance de le revoir. Du moins les plus jeunes d’entre nous. Il faudra attendre soixante années, le 15 mars 2080 exactement, prévient l’astronome américain. Une telle apparition ne risque ensuite plus de se produire de sitôt : après l’an 2400, estiment les spécialistes.
Jupiter et Saturne n’auront jamais été aussi près sur la voûte céleste depuis le Moyen-Âge. La dernière fois qu’on a vu un tel alignement, cela remonte au XIIIe siècle.Observer les deux astres dans un même champ de vision est exceptionnel. Les deux planètes apparaîtront en un seul point de lumière particulièrement brillant.
Dordogne : Une Périgourdine veut offrir son sapin de 12 mètres de haut à une ville pour les fêtes
20MINUTES
CADEAU DE NOEL Un couple veut se débarrasser d’un sapin vieux de trente ans qui est devenu encombrant dans son jardin. Il l’offre à la commune qui viendra le chercher*
Il aurait de l’allure sur une place de village ou de ville pour les fêtes de fin d'année. C’est ce que se disent Marie Andrée Soudan et son mari en regardant le beau sapin qui a atteint 12 mètres de hauteur dans leur jardin, en Dordogne. Ils trouvent que le conifère vieux de trente ans fait trop d’ombre sur leur propriété et craignent qu’en cas d'intempéries il ne menace leur maison.
Marie Andrée Soudan a confié à France Bleu Périgord qu’elle souhaitait en faire don à une commune pour les fêtes plutôt que de le réduire en bûches. Elle l’offrira en cadeau de Noël à la ville qui se manifestera en premier pour venir chercher l’encombrant conifère. La mairie de Périgueux serait d’ores et déjà intéressée
La Périgourdine confie que la polémique autour du sapin de Noël de la ville de Bordeaux a contribué à lui donner l’idée de proposer son sapin à une municipalité.
20MINUTES
CADEAU DE NOEL Un couple veut se débarrasser d’un sapin vieux de trente ans qui est devenu encombrant dans son jardin. Il l’offre à la commune qui viendra le chercher*
Il aurait de l’allure sur une place de village ou de ville pour les fêtes de fin d'année. C’est ce que se disent Marie Andrée Soudan et son mari en regardant le beau sapin qui a atteint 12 mètres de hauteur dans leur jardin, en Dordogne. Ils trouvent que le conifère vieux de trente ans fait trop d’ombre sur leur propriété et craignent qu’en cas d'intempéries il ne menace leur maison.
Marie Andrée Soudan a confié à France Bleu Périgord qu’elle souhaitait en faire don à une commune pour les fêtes plutôt que de le réduire en bûches. Elle l’offrira en cadeau de Noël à la ville qui se manifestera en premier pour venir chercher l’encombrant conifère. La mairie de Périgueux serait d’ores et déjà intéressée
La Périgourdine confie que la polémique autour du sapin de Noël de la ville de Bordeaux a contribué à lui donner l’idée de proposer son sapin à une municipalité.
Moqué pour son nom, le village de Fucking veut en changer
OuestFrance
Après plusieurs tentatives, le village autrichien de Fucking va enfin changer de nom. En 2021, il ne devrait plus faire l’objet des nombreuses blagues qui agaçaient les habitants, puisqu’il sera renommé… Fugging.
Il y a des noms qui sont plus faciles à porter que d’autres. En Autriche, un village a récemment fait le choix de changer le sien, lassé des moqueries à son égard.
Il faut dire que la centaine d’habitants de Fucking n’en pouvait plus de voir des inconnus se faire photographier devant le panneau d’entrée du village, et de faire l’objet de moult blagues, notamment sur les réseaux sociaux.
Un nom donné au VIe siècle
Le village autrichien, qui dépend de la municipalité de Tarsdorf, ville située en Haute-Autriche, non loin de la frontière bavaroise, a été nommé ainsi en 1070.
À l’origine, le terme est bien loin d’être assimilé au mot anglais « fucking » dont la traduction française balance entre le juron « putain » ou un synonyme de « rapport sexuel ».
Le nom du village provient d’un noble du VIe siècle nommé Lord Fucko, auquel a été appliqué le suffixe « -ing » signifiant « de la famille de » en allemand, explique un article de Gentside paru en 2009.
Une source de plaisanteries variées
Mais avec le temps, le terme anglais a pris le dessus et a causé de nombreux désagréments au village. En 2005, le maire avait expliqué à une agence de presse britannique que les moqueries ont commencé à partir de 1945, lorsque des soldats américains ont expliqué aux habitants la signification du terme dans leur langue.
« Après que le nom se soit répandu dans les médias étrangers puis sur les réseaux sociaux, les touristes sont venus en masse se faire prendre en photo devant les panneaux du village. Comme les panneaux ont également été volés en masse, ils sont désormais fixés dans du béton et soudés », rapporte le média autrichien Heute.
La plaisanterie va même encore plus loin puisqu’en prenant conscience de l’existence d’un tel village, un célèbre site pornographique mondial a décidé de faire un geste envers les habitants… en leur offrant un abonnement premium gratuit.
Fucking deviendra Fugging en 2021
À plusieurs reprises, la proposition d’un changement de nom a fait irruption au conseil municipal. D’abord retoquée en 2004, la question est revenue au premier plan au début des années 2010, avant d’être débattue cette année, notamment à la demande des habitants vivant à proximité des fameux panneaux.
Le 17 novembre dernier, la question du nom a donc fait l’objet d’un vote au conseil municipal et la maire, Andrea Holzner, a confirmé au journal Heute que le village prendra, le 1er janvier 2021, le nom de Fugging. La plaisanterie semble avoir assez duré : 75 ans se sont écoulés depuis 1945…
OuestFrance
Après plusieurs tentatives, le village autrichien de Fucking va enfin changer de nom. En 2021, il ne devrait plus faire l’objet des nombreuses blagues qui agaçaient les habitants, puisqu’il sera renommé… Fugging.
Il y a des noms qui sont plus faciles à porter que d’autres. En Autriche, un village a récemment fait le choix de changer le sien, lassé des moqueries à son égard.
Il faut dire que la centaine d’habitants de Fucking n’en pouvait plus de voir des inconnus se faire photographier devant le panneau d’entrée du village, et de faire l’objet de moult blagues, notamment sur les réseaux sociaux.
Un nom donné au VIe siècle
Le village autrichien, qui dépend de la municipalité de Tarsdorf, ville située en Haute-Autriche, non loin de la frontière bavaroise, a été nommé ainsi en 1070.
À l’origine, le terme est bien loin d’être assimilé au mot anglais « fucking » dont la traduction française balance entre le juron « putain » ou un synonyme de « rapport sexuel ».
Le nom du village provient d’un noble du VIe siècle nommé Lord Fucko, auquel a été appliqué le suffixe « -ing » signifiant « de la famille de » en allemand, explique un article de Gentside paru en 2009.
Une source de plaisanteries variées
Mais avec le temps, le terme anglais a pris le dessus et a causé de nombreux désagréments au village. En 2005, le maire avait expliqué à une agence de presse britannique que les moqueries ont commencé à partir de 1945, lorsque des soldats américains ont expliqué aux habitants la signification du terme dans leur langue.
« Après que le nom se soit répandu dans les médias étrangers puis sur les réseaux sociaux, les touristes sont venus en masse se faire prendre en photo devant les panneaux du village. Comme les panneaux ont également été volés en masse, ils sont désormais fixés dans du béton et soudés », rapporte le média autrichien Heute.
La plaisanterie va même encore plus loin puisqu’en prenant conscience de l’existence d’un tel village, un célèbre site pornographique mondial a décidé de faire un geste envers les habitants… en leur offrant un abonnement premium gratuit.
Fucking deviendra Fugging en 2021
À plusieurs reprises, la proposition d’un changement de nom a fait irruption au conseil municipal. D’abord retoquée en 2004, la question est revenue au premier plan au début des années 2010, avant d’être débattue cette année, notamment à la demande des habitants vivant à proximité des fameux panneaux.
Le 17 novembre dernier, la question du nom a donc fait l’objet d’un vote au conseil municipal et la maire, Andrea Holzner, a confirmé au journal Heute que le village prendra, le 1er janvier 2021, le nom de Fugging. La plaisanterie semble avoir assez duré : 75 ans se sont écoulés depuis 1945…
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