Cette lugubre île-prison a été transformée en paradis touristique
Par Marco SIBAJA (Agence France Presse)
Au Costa Rica, l’ancienne île-prison de San Lucas est devenue une destination touristique, dotée de plages sauvages. Les visiteurs peuvent découvrir les ruines de l’ancien pénitencier et arpenter des sentiers de découverte du parc naturel.
À quelques encablures de la côte du golfe de Nicoya, sur la côte Pacifique du Costa Rica, l’île de San Lucas était jusqu’ici tristement célèbre pour sa prison où les détenus étaient soumis à des conditions inhumaines de détention, voire à des tortures, de 1873 jusqu’à sa fermeture en 1991.
Laissée à l’abandon, la prison a été classée au patrimoine national en 1995, et l’île déclarée réserve naturelle en 2001. Cette année, en août, San Lucas s’est définitivement trouvé un nouveau destin, plus riant, avec son ouverture aux touristes, malgré les restrictions imposées par la crise sanitaire du nouveau coronavirus.
L’île réhabilitée pour accueillir des touristes
Depuis l’année dernière, plusieurs organismes publics s’activaient à réhabiliter l’ancienne île-prison en traçant des sentiers de découverte de ses beautés naturelles et de sa fClaudia Dobles, l’épouse du président Carlos Alvarado, qui a le titre officiel au Costa Rica de Première dame, a été en première ligne pour l’aboutissement du projet de réhabilitation, doté d’un budget total de 2,4 millions de dollars.
« San Lucas est un lieu spectaculaire, culturel, historique, architectural (avec) des plages, de la biodiversité… C’est le trésor le mieux gardé du Pacifique » costaricain, vante la Première dame.
Au début de ses 117 années de centre carcéral, San Lucas a été utilisé pour emprisonner les hommes politiques jugés « indésirables » par le gouvernement militaire de l’époque, du président Tomas Guardia (1870-1876 et 1877-1882).
L’établissement est ensuite devenu une prison de haute sécurité où étaient notamment détenus les criminels les plus violents du pays.
aune, tandis que l’ancien pénitencier était aménagé pour l’ouvrir à la visite.
Jumelage avec Alcatraz ?
L’un de ses prisonniers célèbres, l’écrivain costaricain José Leon Sanchez, a connu ses geôles pendant une dizaine d’années. Dans un roman autobiographique, L’île des hommes seuls, publié en 1963 et porté à l’écran en 1974 au Mexique, il a révélé les mauvais traitements, le manque de nourriture et les viols entre détenus qui avaient cours dans la prison.
Les sept cellules de haute sécurité étaient distribuées autour d’une cour circulaire au centre de laquelle une fosse couverte d’une grille servait de cachot pour les prisonniers qui avaient tenté de s’évader, décrit le romancier. Il était si redouté que les détenus auraient préféré mourir plutôt que d’y passer ne fût-ce qu’une journée, selon l’écrivain.
L’histoire terrible du centre pénitentiaire se lit toujours sur les murs de ses cellules, où les prisonniers ont laissé des graffitis, très souvent obsessivement sexuels. Un détenu a cependant laissé une trace de sa passion en dessinant un footballeur vêtu du maillot jaune brésilien.
En raison de leurs histoires similaires, le gouvernement costaricain projette de conclure un accord de jumelage avec l’île-prison d’Alcatraz, dont la silhouette sinistre se découpe dans la baie de San Francisco (Californie).
Une grande biodiversité
Au détour des sentiers qui parcourent les 500 hectares de San Lucas se découvrent en pleine forêt les vestiges des premiers quartiers carcéraux. Désormais, les hurlements des singes remplacent les cris de douleur ou de désespoir des bagnards.
En effet, « ici l’on trouve une grande biodiversité, souligne Giovany Mora, un garde forestier qui travaille sur l’île depuis quatorze ans. On voit pas mal de cerfs de Virginie, des écureuils, des iguanes, des agoutis, des pacas » (gros rongeurs des régions tropicales et subtropicales), énumère-t-il fièrement.
Crise sanitaire oblige, le tourisme sur l’ancienne île-prison est cependant limité aux week-ends et pour seulement trois rotations par jour. Les visiteurs, soumis aux mesures de prévention sanitaire, ne peuvent débarquer que par groupes de 40 maximum et se voient interdire de baignade sur les plages.
Malgré toutes ces restrictions, l’île a reçu au mois d’août 920 visiteurs, pratiquement tous des Costaricains, en l’absence quasi totale d’étrangers pour cause de pandémie, selon la Chambre de tourisme du port de Puntarenas, d’où l’on embarque pour San Lucas.
Questions existentielles - page 237
À 41 ans, il attaque ses parents en justice, jugeant leur soutien financier insuffisant
Par Sarah CAILLAUD OuestFrance
Il dispose de l’appartement dont ses parents sont propriétaires à Londres et ce sont aussi eux qui règlent ses factures… Cet avocat londonien de 41 ans a pourtant voulu faire un procès à son père et sa mère.
Certains adultes ont parfois du mal à prendre leur envol et conquérir leur autonomie. Très fréquent en France, ce phénomène « Tanguy » (du nom du film d’Étienne Chatiliez) touche aussi des familles au Royaume-Uni. Des parents britanniques fortunés en ont fait les frais. Leur fils, un avocat londonien de 41 ans, a décidé de leur « intenter un procès dans l’espoir de les contraindre à le soutenir financièrement jusqu’à la fin de leurs jours », relate le site d’information juridique britannique Legal Cheek .
Il estime que ses parents ont entretenu sa dépendance
Trouvant légitime de peser sur le budget de son père et de sa mère, le quadragénaire leur reproche d’avoir « sciemment entretenu [sa] dépendance envers eux, avant de réduire considérablement leur soutien financier lorsque leur relation s’est détériorée », rapporte Legal Cheek.
Ses parents ne lui ont pourtant pas vraiment coupé les vivres. L’avocat, actuellement au chômage, vit dans un appartement du centre londonien appartenant à ses parents, qui, eux, résident actuellement à Dubaï. Ses derniers ne lui réclament pas de loyer et s’acquittent de ses factures.
Mais cela n’est manifestement pas suffisant, aux yeux du fils, qui a fait valoir par l’entremise de ses avocats des lois relatives au mariage et aux enfants. Très contrarié d’avoir vu son argent de poche décroître, il réclame plus.
Le juge en faveur des parents
Le juge chargé de l’affaire ne lui a pas donné raison. « Ses parents l’ont soutenu financièrement au fil des ans et ils continuent, dans une certaine mesure, à le faire, conclut le magistrat dans sa décision. Ils l’ont autorisé à vivre dans un appartement dont ils sont les propriétaires et dont ils payaient les factures de services jusqu’à récemment. »
Par Sarah CAILLAUD OuestFrance
Il dispose de l’appartement dont ses parents sont propriétaires à Londres et ce sont aussi eux qui règlent ses factures… Cet avocat londonien de 41 ans a pourtant voulu faire un procès à son père et sa mère.
Certains adultes ont parfois du mal à prendre leur envol et conquérir leur autonomie. Très fréquent en France, ce phénomène « Tanguy » (du nom du film d’Étienne Chatiliez) touche aussi des familles au Royaume-Uni. Des parents britanniques fortunés en ont fait les frais. Leur fils, un avocat londonien de 41 ans, a décidé de leur « intenter un procès dans l’espoir de les contraindre à le soutenir financièrement jusqu’à la fin de leurs jours », relate le site d’information juridique britannique Legal Cheek .
Il estime que ses parents ont entretenu sa dépendance
Trouvant légitime de peser sur le budget de son père et de sa mère, le quadragénaire leur reproche d’avoir « sciemment entretenu [sa] dépendance envers eux, avant de réduire considérablement leur soutien financier lorsque leur relation s’est détériorée », rapporte Legal Cheek.
Ses parents ne lui ont pourtant pas vraiment coupé les vivres. L’avocat, actuellement au chômage, vit dans un appartement du centre londonien appartenant à ses parents, qui, eux, résident actuellement à Dubaï. Ses derniers ne lui réclament pas de loyer et s’acquittent de ses factures.
Mais cela n’est manifestement pas suffisant, aux yeux du fils, qui a fait valoir par l’entremise de ses avocats des lois relatives au mariage et aux enfants. Très contrarié d’avoir vu son argent de poche décroître, il réclame plus.
Le juge en faveur des parents
Le juge chargé de l’affaire ne lui a pas donné raison. « Ses parents l’ont soutenu financièrement au fil des ans et ils continuent, dans une certaine mesure, à le faire, conclut le magistrat dans sa décision. Ils l’ont autorisé à vivre dans un appartement dont ils sont les propriétaires et dont ils payaient les factures de services jusqu’à récemment. »
Bretagne : Elle retrouve son alliance perdue il y a 40 ans sur une plage
HEUREUX HASARD C’est un chercheur de métaux qui a découvert le bijou à Plouha
20Minutes
Un cadeau tombé du ciel. Ou plutôt enfoui dans le sable. Une femme habitant l’Indre a eu l’heureuse surprise de retrouver son alliance de mariage qu’elle avait perdue il y a quarante ans sur la plage du Palus à Plouha (Côtes-d’Armor), comme le rapporte le site Actu.fr. C’est un chercheur de métaux qui a découvert le bijou cet été. Il y avait à l’intérieur les prénoms gravés de Jean-René et d’Anne avec la date du 31 août 1974 et deux petits cœurs entrelacés.
Le chercheur de métaux a alors publié la photo de sa découverte sur sa page Facebook pour tenter de retrouver la propriétaire et la magie des réseaux sociaux a fait le reste. C’est finalement le mois dernier que la femme a récupéré son précieux bijou qui est resté intact. « On a été bouleversés, on ne s’y attendait plus. Pour nous, 40 ans après elle était définitivement perdue », raconte le couple, interrogé par nos confrères.
HEUREUX HASARD C’est un chercheur de métaux qui a découvert le bijou à Plouha
20Minutes
Un cadeau tombé du ciel. Ou plutôt enfoui dans le sable. Une femme habitant l’Indre a eu l’heureuse surprise de retrouver son alliance de mariage qu’elle avait perdue il y a quarante ans sur la plage du Palus à Plouha (Côtes-d’Armor), comme le rapporte le site Actu.fr. C’est un chercheur de métaux qui a découvert le bijou cet été. Il y avait à l’intérieur les prénoms gravés de Jean-René et d’Anne avec la date du 31 août 1974 et deux petits cœurs entrelacés.
Le chercheur de métaux a alors publié la photo de sa découverte sur sa page Facebook pour tenter de retrouver la propriétaire et la magie des réseaux sociaux a fait le reste. C’est finalement le mois dernier que la femme a récupéré son précieux bijou qui est resté intact. « On a été bouleversés, on ne s’y attendait plus. Pour nous, 40 ans après elle était définitivement perdue », raconte le couple, interrogé par nos confrères.
Îles Cook. Le nouveau Premier ministre s’attribue 17 portefeuilles
OuestFrance
Le petit archipel du Pacifique, État associé à la Nouvelle-Zélande, a un nouveau Premier ministre. Mark Brown a une haute opinion de sa personne ou peu confiance en ses concitoyens. Il s’est attribué 17 portefeuilles ministériels ou fonctions…
On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Le proverbe n’est pas océanien, mais Mark Brown, nouveau Premier ministre des îles Cook a décidé de l’appliquer dans l’archipel, peuplé de 18 000 habitants et associé à la Nouvelle-Zélande. Outre la fonction de chef de gouvernement, Mark Brown est le nouveau ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration, des Finances, de l’Énergie et des énergies renouvelables, de la Police, des Télécommunications…
Pour faire bonne mesure, il est également responsable des ressources marines, des minéraux des fonds marins et des ressources naturelles, des retraites et des îles périphériques du pays… mais également procureur général du pays. Bref, un total de 17 portefeuilles ou fonctions diverses !
Sa porte-parole a cependant précisé au Cook Island News qu’il est prévu que le Premier ministre redistribue certaines responsabilités à une date ultérieure. Ouf !
De son côté, la cheffe de l’opposition, Tina Browne, (avec un e, rien à voir avec Mark) a ironisé sur ce nouveau Premier ministre qui se dit enthousiasmé par le potentiel de son cabinet et se donne ensuite un nombre impressionnant de 17 portefeuilles, ce qui est un énorme signal à quel point il a confiance dans le potentiel de ses collègues.Les îles Cook sont un État autonome, associé à la Nouvelle-Zélande, qui gère la Défense et des Affaires étrangères. Les îliens sont citoyens néo-zélandais et sujet de la reine Elizabeth II.
OuestFrance
Le petit archipel du Pacifique, État associé à la Nouvelle-Zélande, a un nouveau Premier ministre. Mark Brown a une haute opinion de sa personne ou peu confiance en ses concitoyens. Il s’est attribué 17 portefeuilles ministériels ou fonctions…
On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Le proverbe n’est pas océanien, mais Mark Brown, nouveau Premier ministre des îles Cook a décidé de l’appliquer dans l’archipel, peuplé de 18 000 habitants et associé à la Nouvelle-Zélande. Outre la fonction de chef de gouvernement, Mark Brown est le nouveau ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration, des Finances, de l’Énergie et des énergies renouvelables, de la Police, des Télécommunications…
Pour faire bonne mesure, il est également responsable des ressources marines, des minéraux des fonds marins et des ressources naturelles, des retraites et des îles périphériques du pays… mais également procureur général du pays. Bref, un total de 17 portefeuilles ou fonctions diverses !
Sa porte-parole a cependant précisé au Cook Island News qu’il est prévu que le Premier ministre redistribue certaines responsabilités à une date ultérieure. Ouf !
De son côté, la cheffe de l’opposition, Tina Browne, (avec un e, rien à voir avec Mark) a ironisé sur ce nouveau Premier ministre qui se dit enthousiasmé par le potentiel de son cabinet et se donne ensuite un nombre impressionnant de 17 portefeuilles, ce qui est un énorme signal à quel point il a confiance dans le potentiel de ses collègues.Les îles Cook sont un État autonome, associé à la Nouvelle-Zélande, qui gère la Défense et des Affaires étrangères. Les îliens sont citoyens néo-zélandais et sujet de la reine Elizabeth II.
Quinze ans plus tard, elle renvoie des objets volés à Pompéi
MALEDICTION Sur le site de Pompéi, un musée expose les objets dérobés restitués par les voleurs
20 Minutes
« S’il vous plaît, reprenez-les, ils m’ont porté malchance. » C’est par ces mots qu’une touriste canadienne de 36 ans a tenu à se repentir des vols qu’elle avait commis, quinze ans plus tôt sur le site archéologique de Pompéi. En 2005, elle avait dérobé des céramiques, révèle The Guardian, relayé par Capital.
Prise de remords, elle a donc envoyé au site italien un paquet contenant des morceaux d’une amphore, une céramique et deux carreaux de mosaïque. Le tout accompagné d’une lettre. Celle qui se présente comme « Nicole » dans son courrier explique que les objets volés seraient « maudits » et lui auraient causé beaucoup de malheurs parmi lesquels des difficultés financières et deux cancers du sein.
Un musée d’objets volés
La trentenaire redoute aujourd’hui que cette malédiction ne soit transmise à ses proches. Telle est la raison de son repentir. La Canadienne avait dérobé ces pièces dans le but de posséder un morceau d’histoire « que personne ne pouvait avoir ». Elle n’est malheureusement pas la seule. Dans son paquet se trouvaient aussi les confessions d’un couple canadien. Ce dernier a tenu à rendre des objets dérobés en 2005 également.
Le site de Pompéi est régulièrement pillé. A tel point que les responsables ont créé un musée exposant toutes les pièces rendues par des voleurs pris de remords. Célèbre pour avoir été ensevelie lors d’une éruption du Vésuve, la cité antique de Pompéi était, en 2019 avec près de quatre millions de visiteurs, le deuxième site le plus visité en Italie après le Colisée de Rome
MALEDICTION Sur le site de Pompéi, un musée expose les objets dérobés restitués par les voleurs
20 Minutes
« S’il vous plaît, reprenez-les, ils m’ont porté malchance. » C’est par ces mots qu’une touriste canadienne de 36 ans a tenu à se repentir des vols qu’elle avait commis, quinze ans plus tôt sur le site archéologique de Pompéi. En 2005, elle avait dérobé des céramiques, révèle The Guardian, relayé par Capital.
Prise de remords, elle a donc envoyé au site italien un paquet contenant des morceaux d’une amphore, une céramique et deux carreaux de mosaïque. Le tout accompagné d’une lettre. Celle qui se présente comme « Nicole » dans son courrier explique que les objets volés seraient « maudits » et lui auraient causé beaucoup de malheurs parmi lesquels des difficultés financières et deux cancers du sein.
Un musée d’objets volés
La trentenaire redoute aujourd’hui que cette malédiction ne soit transmise à ses proches. Telle est la raison de son repentir. La Canadienne avait dérobé ces pièces dans le but de posséder un morceau d’histoire « que personne ne pouvait avoir ». Elle n’est malheureusement pas la seule. Dans son paquet se trouvaient aussi les confessions d’un couple canadien. Ce dernier a tenu à rendre des objets dérobés en 2005 également.
Le site de Pompéi est régulièrement pillé. A tel point que les responsables ont créé un musée exposant toutes les pièces rendues par des voleurs pris de remords. Célèbre pour avoir été ensevelie lors d’une éruption du Vésuve, la cité antique de Pompéi était, en 2019 avec près de quatre millions de visiteurs, le deuxième site le plus visité en Italie après le Colisée de Rome
Cette petite entreprise bretonne fabrique du gel biocide aromatisé au caramel au beurre salé
Pierre-Alexandre GOUYETTE OuestFrance
À Trémuson dans les Côtes-d’Armor, l’entreprise Ma Kibell fabrique du gel biocide qui sent bon la Bretagne. Élaborées dès 2017, les substances biocides aromatisées au caramel au beurre salé ou encore à la mûre se sont écoulées à des dizaines de milliers d’exemplaires à l’arrivée du Covid-19. Une trouvaille populaire qui reste cependant moins puissante que le gel hydroalcoolique classique.
À le sentir sur ses mains, on aurait presque envie de s’en lécher les doigts. Presque, car le gel hydroalcoolique au caramel au beurre salé de Ma Kibell n’est pas vraiment comestible. « Vos intestins ne risquent pas d’aimer », prévient Séverine Pallu, cogérante de l’entreprise basée à Trémuson (Côtes-d’Armor).
La substance qui sent bon la Bretagne se présente dans un flacon de 80 ml. On la retrouve aussi en version bain de mer, genêt et mûre. Le tout pour un coût de 2,11 €. « C’est un gel biocide qui contient 30 % d’alcool, de la glycérine, de l’épaississant et une pointe d’onctueux, secret de fabrication Ma Kibell », présente l’entrepreneuse, connue pour ses produits cosmétiques locaux.
Une contrainte devenue une chance
Mais aussi insolite soit-elle, la recette aromatisée se doit de respecter les réglementations nationales et européennes. Et s’il est moins puissant que son cousin virucide (N.D.L.R. : gel qui contient 60 % d’alcool, homologué par arrêté par l’État pour éliminer le Covid-19), le biocide est tout aussi surveillé par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
« La qualification de biocide relève de la responsabilité du fabricant. La recette doit être indiquée sur le flacon et fait l’objet d’une fiche de données de sécurité, rappelle Séverine Pallu. Quand nous avons décidé en 2017 de requalifier notre gel nettoyant main en biocide, la procédure a été longue, a coûté de l’argent alors qu’il n’y a pas une grosse différence entre les deux. Mais ce qui était une contrainte s’est avérée être une grande chance. »
Car avec la pandémie de Covid-19 en début d’année, les désinfectants made in Ma Kibell sont partis comme des petits pains. Les pharmacies, notamment, se sont ruées dessus quand la pénurie frappait.
« En février et jusqu’à la mi-mars, nous avons produit 100 000 flacons. Notre boutique à Auray a été dévalisée quand il y a eu le cluster début mars dans le Morbihan, se souvient la responsable. À l’époque, nous étions quasiment les seuls à fabriquer du gel hydroalcoolique dans les Côtes-d’Armor. »
Stoppée pendant le confinement au profit de la fabrication du gel virucide, la production aromatisée du tueur de germes a repris peu avant l’été.
Et 10 000 nouvelles fioles ont été écoulées depuis aux quatre coins de la Bretagne, notamment dans la vingtaine de boutique de Ma Kibell.
Le caramel au beurre salé plébiscité par les touristes
Le parfum au caramel au beurre salé, lui, fait toujours son petit effet, « surtout chez les vacanciers ! ». « On vend davantage le gel à la mûre, pour son côté féminin et parfumé. Les messieurs préfèrent celui au bain de mer », complète Séverine Pallu.
Et de conclure, plutôt contente d’avoir flairé la bonne affaire il y a trois ans : « Aujourd’hui, il y a du Ma Kibell dans plein de poches et de sacs à main ! »
Pierre-Alexandre GOUYETTE OuestFrance
À Trémuson dans les Côtes-d’Armor, l’entreprise Ma Kibell fabrique du gel biocide qui sent bon la Bretagne. Élaborées dès 2017, les substances biocides aromatisées au caramel au beurre salé ou encore à la mûre se sont écoulées à des dizaines de milliers d’exemplaires à l’arrivée du Covid-19. Une trouvaille populaire qui reste cependant moins puissante que le gel hydroalcoolique classique.
À le sentir sur ses mains, on aurait presque envie de s’en lécher les doigts. Presque, car le gel hydroalcoolique au caramel au beurre salé de Ma Kibell n’est pas vraiment comestible. « Vos intestins ne risquent pas d’aimer », prévient Séverine Pallu, cogérante de l’entreprise basée à Trémuson (Côtes-d’Armor).
La substance qui sent bon la Bretagne se présente dans un flacon de 80 ml. On la retrouve aussi en version bain de mer, genêt et mûre. Le tout pour un coût de 2,11 €. « C’est un gel biocide qui contient 30 % d’alcool, de la glycérine, de l’épaississant et une pointe d’onctueux, secret de fabrication Ma Kibell », présente l’entrepreneuse, connue pour ses produits cosmétiques locaux.
Une contrainte devenue une chance
Mais aussi insolite soit-elle, la recette aromatisée se doit de respecter les réglementations nationales et européennes. Et s’il est moins puissant que son cousin virucide (N.D.L.R. : gel qui contient 60 % d’alcool, homologué par arrêté par l’État pour éliminer le Covid-19), le biocide est tout aussi surveillé par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
« La qualification de biocide relève de la responsabilité du fabricant. La recette doit être indiquée sur le flacon et fait l’objet d’une fiche de données de sécurité, rappelle Séverine Pallu. Quand nous avons décidé en 2017 de requalifier notre gel nettoyant main en biocide, la procédure a été longue, a coûté de l’argent alors qu’il n’y a pas une grosse différence entre les deux. Mais ce qui était une contrainte s’est avérée être une grande chance. »
Car avec la pandémie de Covid-19 en début d’année, les désinfectants made in Ma Kibell sont partis comme des petits pains. Les pharmacies, notamment, se sont ruées dessus quand la pénurie frappait.
« En février et jusqu’à la mi-mars, nous avons produit 100 000 flacons. Notre boutique à Auray a été dévalisée quand il y a eu le cluster début mars dans le Morbihan, se souvient la responsable. À l’époque, nous étions quasiment les seuls à fabriquer du gel hydroalcoolique dans les Côtes-d’Armor. »
Stoppée pendant le confinement au profit de la fabrication du gel virucide, la production aromatisée du tueur de germes a repris peu avant l’été.
Et 10 000 nouvelles fioles ont été écoulées depuis aux quatre coins de la Bretagne, notamment dans la vingtaine de boutique de Ma Kibell.
Le caramel au beurre salé plébiscité par les touristes
Le parfum au caramel au beurre salé, lui, fait toujours son petit effet, « surtout chez les vacanciers ! ». « On vend davantage le gel à la mûre, pour son côté féminin et parfumé. Les messieurs préfèrent celui au bain de mer », complète Séverine Pallu.
Et de conclure, plutôt contente d’avoir flairé la bonne affaire il y a trois ans : « Aujourd’hui, il y a du Ma Kibell dans plein de poches et de sacs à main ! »
La science a enfin mesuré la vitesse du son, attachez bien vos ceintures…
OuestFrance
129 600 km/h : c’est l’estimation, réalisée par des chercheurs britanniques basés à Londres, de la vitesse maximale du son. Une découverte importante qui permettrait de mieux comprendre la structure de la Terre.
129 600 km/h ou 36 km par seconde. C’est l’estimation la vitesse du son que des chercheurs des universités Queen Mary de Londres, de Cambridge, et de l’Institut des hautes pressions de Troïtsk, en Russie, ont mesuré dans une étude parue dans la revue Science Advances le 9 octobre dernier.
Depuis Alfred Einstein en 1905, on savait que la limite maximale de vitesse de toute onde qui traverse le vide était de 300 000 kilomètres par seconde. Mais on ignorait encore jusque-là les limites pour les ondes sonores, lorsqu’elles se déplacent à travers un solide ou un liquide.
Première mondiale
C’est la première fois qu’une équipe scientifique serait parvenue à une telle mesure. Comment ont-ils fait ? Ils sont partis du postulat de départ que les ondes sonores traversent différents milieux, comme l’air ou l’eau à différentes vitesses.
Ces dernières dépendent de la densité d’un matériau et de la manière dont les atomes qu’il contient sont liés entre eux. Les ondes se déplacent bien plus rapidement à travers ce qui est solide, comme un rocher, ou un mur que dans le liquide, la mer par exemple ou dans l’air.
Comprenez que lorsqu’un train approche, on l’entend bien plus rapidement si l’on colle son oreille aux rails (solides) que si l’on tend l’oreille dans le vent.
Structure et masse
Les chercheurs ont ensuite démontré que la limite supérieure dépendait de deux éléments : la structure de ce qui est traversé, et la masse des charges ondes.
La vitesse de propagation du son peut être déduite à partir de ces deux variantes. Pour faire simple, moins la structure est solide et plus la masse est élevée, plus la vitesse du son augmente. C’est ainsi qu’ils ont calculé la limite supérieure du son.
Seulement voilà : elle ne pourrait être atteinte que dans l’hydrogène solide, introuvable sur Terre.
Des limites
Impossible donc de vérifier l’hypothèse expérimentalement. Car pour atteindre sa forme solide, l’hydrogène ne se transforme qu’à très haute pression que l’on ne trouve que sur une planète géante comme Jupiter.
En attendant, à titre de comparaison, le son peut aller deux fois plus vite que la sonde Voyager, l’un des objets les plus rapides créés par l’homme. Une vitesse bien supérieure aux 1 224 kilomètres par heure nécessaires pour passer le mur du son comme l’a fait, fin septembre, ce fameux avion de chasse passé au-dessus de Paris, et qui avait fait sursauter des milliers de Franciliens.
Il est évident que la vitesse maximale du son établie par les physiciens est impossible à atteindre pour un pilote de ligne. Mais elle s’avère d’une importance cruciale pour mieux comprendre la structure de la Terre, au travers des ondes sismiques, ou encore des trous noirs.
OuestFrance
129 600 km/h : c’est l’estimation, réalisée par des chercheurs britanniques basés à Londres, de la vitesse maximale du son. Une découverte importante qui permettrait de mieux comprendre la structure de la Terre.
129 600 km/h ou 36 km par seconde. C’est l’estimation la vitesse du son que des chercheurs des universités Queen Mary de Londres, de Cambridge, et de l’Institut des hautes pressions de Troïtsk, en Russie, ont mesuré dans une étude parue dans la revue Science Advances le 9 octobre dernier.
Depuis Alfred Einstein en 1905, on savait que la limite maximale de vitesse de toute onde qui traverse le vide était de 300 000 kilomètres par seconde. Mais on ignorait encore jusque-là les limites pour les ondes sonores, lorsqu’elles se déplacent à travers un solide ou un liquide.
Première mondiale
C’est la première fois qu’une équipe scientifique serait parvenue à une telle mesure. Comment ont-ils fait ? Ils sont partis du postulat de départ que les ondes sonores traversent différents milieux, comme l’air ou l’eau à différentes vitesses.
Ces dernières dépendent de la densité d’un matériau et de la manière dont les atomes qu’il contient sont liés entre eux. Les ondes se déplacent bien plus rapidement à travers ce qui est solide, comme un rocher, ou un mur que dans le liquide, la mer par exemple ou dans l’air.
Comprenez que lorsqu’un train approche, on l’entend bien plus rapidement si l’on colle son oreille aux rails (solides) que si l’on tend l’oreille dans le vent.
Structure et masse
Les chercheurs ont ensuite démontré que la limite supérieure dépendait de deux éléments : la structure de ce qui est traversé, et la masse des charges ondes.
La vitesse de propagation du son peut être déduite à partir de ces deux variantes. Pour faire simple, moins la structure est solide et plus la masse est élevée, plus la vitesse du son augmente. C’est ainsi qu’ils ont calculé la limite supérieure du son.
Seulement voilà : elle ne pourrait être atteinte que dans l’hydrogène solide, introuvable sur Terre.
Des limites
Impossible donc de vérifier l’hypothèse expérimentalement. Car pour atteindre sa forme solide, l’hydrogène ne se transforme qu’à très haute pression que l’on ne trouve que sur une planète géante comme Jupiter.
En attendant, à titre de comparaison, le son peut aller deux fois plus vite que la sonde Voyager, l’un des objets les plus rapides créés par l’homme. Une vitesse bien supérieure aux 1 224 kilomètres par heure nécessaires pour passer le mur du son comme l’a fait, fin septembre, ce fameux avion de chasse passé au-dessus de Paris, et qui avait fait sursauter des milliers de Franciliens.
Il est évident que la vitesse maximale du son établie par les physiciens est impossible à atteindre pour un pilote de ligne. Mais elle s’avère d’une importance cruciale pour mieux comprendre la structure de la Terre, au travers des ondes sismiques, ou encore des trous noirs.
210000 euros d’aides détournés pour se faire refaire les seins
Starmag
Une Française a inventé 50 salariés dans son entreprise pour obtenir plus de chômage partiel et a ainsi détourné 210000 euros grâce à une arnaque. Aussitôt réinvestis dans la chirurgie esthétique.
En voilà une qui a tout compris aux arnaques ! Voyant dans la crise du coronavirus une aubaine financière, une gérante d’institut de beauté a réussi à détourner plus de 200 000 euros d’aides
Pendant le confinement, elle a ainsi déclaré avoir dû mettre 50 salariés en chômage partiel. Il suffisait à l’époque, comme le rapporte LCI d’une simple déclaration sans aucun justificatif.
Elle s’est vu remettre 210 000 euros d’aides sans difficultés dans un premier temps mais a sans doute eu les yeux plus gros que le ventre. Son salon de beauté situé en Seine-Saint-Denis n’employait en réalité aucun salarié et était en grande difficulté.
L’arnaque finalement repérée
Le chiffre de 50 salariés a fini par attirer l’attention des autorités. La jeune femme s’est fait arrêter le 8 septembre dernier. Elle a été placée en garde à vue pour des soupçons d' »escroqueries au détriment d’un organisme de protection sociale ou d’un organisme chargé d’une mission de service public ».
Mais trop tard pour récupérer l’argent qu’Ami K. a su employer rapidement. 12 000 euros sont ainsi passés dans des opérations de chirurgie esthétique. Grâce à l’aide de l’État, la jeune femme arbore désormais un fessier et des seins bien rebondis.
Starmag
Une Française a inventé 50 salariés dans son entreprise pour obtenir plus de chômage partiel et a ainsi détourné 210000 euros grâce à une arnaque. Aussitôt réinvestis dans la chirurgie esthétique.
En voilà une qui a tout compris aux arnaques ! Voyant dans la crise du coronavirus une aubaine financière, une gérante d’institut de beauté a réussi à détourner plus de 200 000 euros d’aides
Pendant le confinement, elle a ainsi déclaré avoir dû mettre 50 salariés en chômage partiel. Il suffisait à l’époque, comme le rapporte LCI d’une simple déclaration sans aucun justificatif.
Elle s’est vu remettre 210 000 euros d’aides sans difficultés dans un premier temps mais a sans doute eu les yeux plus gros que le ventre. Son salon de beauté situé en Seine-Saint-Denis n’employait en réalité aucun salarié et était en grande difficulté.
L’arnaque finalement repérée
Le chiffre de 50 salariés a fini par attirer l’attention des autorités. La jeune femme s’est fait arrêter le 8 septembre dernier. Elle a été placée en garde à vue pour des soupçons d' »escroqueries au détriment d’un organisme de protection sociale ou d’un organisme chargé d’une mission de service public ».
Mais trop tard pour récupérer l’argent qu’Ami K. a su employer rapidement. 12 000 euros sont ainsi passés dans des opérations de chirurgie esthétique. Grâce à l’aide de l’État, la jeune femme arbore désormais un fessier et des seins bien rebondis.
Il se prend pour le roi et entre, de nuit, au château de Versailles
OuestFrance
L’homme, âgé de 31 ans, arrivé en taxi, a été interpellé et placé en garde-à-vue.
Il portait un drap et se prenait pour un roi indique une source policière. Quelle n’a pas été la surprise de ce chauffeur de taxi, samedi soir, de prendre en charge ce drôle de client qui lui demandait de le raccompagner au château de Versailles.
Il était un peu moins de 22 h 30. Bien au-delà du couvre-feu imposé en Ile-de-France. Le chauffeur de taxi, après avoir conduit son client devant les grilles du monument, a alerté la police. À leur arrivée sur place, les forces de l’ordre ont constaté qu’une vitre de porte-fenêtre avait été brisée et ont découvert un homme de 31 ans. Le visiteur indésirable a immédiatement été interpellé.
Le parquet de Versailles a simplement précisé que l’individu avait escaladé le mur d’enceinte avant d’entrer dans le château.
Contactée par l’AFP, la porte-parole du château de Versailles a assuré qu’aucun dégât matériel du mobilier ou des collections n’était à déplorer.Il s’agit d’un homme qui est parti de Paris en direction de Versailles et qui aurait dit au chauffeur de taxi qu’il avait l’intention de s’introduire dans le château, a-t-elle dit. Il a été intercepté après avoir brisé une vitre au niveau d’une porte d’entrée qui permet d’accéder à la galerie basse.
OuestFrance
L’homme, âgé de 31 ans, arrivé en taxi, a été interpellé et placé en garde-à-vue.
Il portait un drap et se prenait pour un roi indique une source policière. Quelle n’a pas été la surprise de ce chauffeur de taxi, samedi soir, de prendre en charge ce drôle de client qui lui demandait de le raccompagner au château de Versailles.
Il était un peu moins de 22 h 30. Bien au-delà du couvre-feu imposé en Ile-de-France. Le chauffeur de taxi, après avoir conduit son client devant les grilles du monument, a alerté la police. À leur arrivée sur place, les forces de l’ordre ont constaté qu’une vitre de porte-fenêtre avait été brisée et ont découvert un homme de 31 ans. Le visiteur indésirable a immédiatement été interpellé.
Le parquet de Versailles a simplement précisé que l’individu avait escaladé le mur d’enceinte avant d’entrer dans le château.
Contactée par l’AFP, la porte-parole du château de Versailles a assuré qu’aucun dégât matériel du mobilier ou des collections n’était à déplorer.Il s’agit d’un homme qui est parti de Paris en direction de Versailles et qui aurait dit au chauffeur de taxi qu’il avait l’intention de s’introduire dans le château, a-t-elle dit. Il a été intercepté après avoir brisé une vitre au niveau d’une porte d’entrée qui permet d’accéder à la galerie basse.
Après trente ans de cavale, il découvre qu’il n’a jamais été recherché par la police
OuestFrance
Après une cavale de trente années, un Chinois de 52 ans s’est finalement décidé à se rendre aux forces de l’ordre, pour des faits datant de 1990. Mais l’homme n’avait jamais été recherché par les autorités…
C’est une histoire qui pourrait sembler cocasse, mais qui est plutôt tragique pour le principal concerné. En Chine, se croyant recherché par la police, un homme de 52 ans a passé pas moins de trente années de sa vie en cavale.
Rongé de remords, le fugitif a finalement décidé cette année de se rendre à la police. Il a alors découvert qu’il n’avait en fait jamais été recherché par les autorités de son pays.
Une cavale de 30 ans
Selon le média Global Times , qui relaie une information de Beijing News, tout commence en 1990, à Yinchuan, le chef-lieu de la région autonome hui du Ningxia, dans le nord-ouest de la Chine. Un homme nommé Zhou se retrouve impliqué dans une bagarre.
Craignant d’avoir gravement blessé un homme et d’être arrêté par la police, Zhou s’enfuit. Mais dès le lendemain, par curiosité ou pour se rassurer, il retourne sur les lieux du « crime » où il découvre une voiture des forces de l’ordre garée à l’emplacement exact de la rixe de la veille.
Zhou se persuade qu’il est impliqué dans une affaire pénale. Il décide de prendre la fuite. S’ensuit une cavale qui va durer plusieurs décennies.
Rongé par le remords
Trente années durant donc, l’homme va faire profil bas, pour ne pas attirer l’attention, et enchaîner les petits boulots, travaillant dans des mines et des briqueteries. Mais cette année, à l’orée de ses 52 ans, Zhou craque, rongé par le remords.
Il se rend alors à la police, bien décidé à faire des aveux complets. Quelle n’est pas sa surprise quand il apprend qu’il n’a jamais été recherché par les autorités chinoises ! Son nom ne figurait en effet dans aucun des registres de la police.
Selon Beijing News, l’ex-fugitif a éclaté en sanglots, en songeant à toutes ces années « qu’il avait gâchées »
OuestFrance
Après une cavale de trente années, un Chinois de 52 ans s’est finalement décidé à se rendre aux forces de l’ordre, pour des faits datant de 1990. Mais l’homme n’avait jamais été recherché par les autorités…
C’est une histoire qui pourrait sembler cocasse, mais qui est plutôt tragique pour le principal concerné. En Chine, se croyant recherché par la police, un homme de 52 ans a passé pas moins de trente années de sa vie en cavale.
Rongé de remords, le fugitif a finalement décidé cette année de se rendre à la police. Il a alors découvert qu’il n’avait en fait jamais été recherché par les autorités de son pays.
Une cavale de 30 ans
Selon le média Global Times , qui relaie une information de Beijing News, tout commence en 1990, à Yinchuan, le chef-lieu de la région autonome hui du Ningxia, dans le nord-ouest de la Chine. Un homme nommé Zhou se retrouve impliqué dans une bagarre.
Craignant d’avoir gravement blessé un homme et d’être arrêté par la police, Zhou s’enfuit. Mais dès le lendemain, par curiosité ou pour se rassurer, il retourne sur les lieux du « crime » où il découvre une voiture des forces de l’ordre garée à l’emplacement exact de la rixe de la veille.
Zhou se persuade qu’il est impliqué dans une affaire pénale. Il décide de prendre la fuite. S’ensuit une cavale qui va durer plusieurs décennies.
Rongé par le remords
Trente années durant donc, l’homme va faire profil bas, pour ne pas attirer l’attention, et enchaîner les petits boulots, travaillant dans des mines et des briqueteries. Mais cette année, à l’orée de ses 52 ans, Zhou craque, rongé par le remords.
Il se rend alors à la police, bien décidé à faire des aveux complets. Quelle n’est pas sa surprise quand il apprend qu’il n’a jamais été recherché par les autorités chinoises ! Son nom ne figurait en effet dans aucun des registres de la police.
Selon Beijing News, l’ex-fugitif a éclaté en sanglots, en songeant à toutes ces années « qu’il avait gâchées »
Coronavirus à Béthune : Le préfet ferme un club échangiste pour non-respect de la distanciation physique
20Minutes
EPIDEMIE La « Villa des anges », près de Béthune (Pas-de-Calais), a écopé d’une fermeture administrative de 15 jours pour avoir enfreint à plusieurs reprises les règles sanitaires liées à la crise du coronavirus
Un club échangiste situé près de Béthune (Pas-de-Calais) est frappé par une mesure de fermeture administrative prise par le préfet.
Des manquements au respect des règles sanitaires ont été constatés par les autorités.
Le patron du club dénonce une cabale, et accuse ses concurrents.
Dis donc, tu viens plus aux soirées ? En ces temps d’épidémie de coronavirus, il existe des activités pour lesquelles le respect de certaines règles sanitaires est sans doute plus contraignant que pour d’autres. Ainsi, un club échangiste, ou libertin, du Pas-de-Calais a été sanctionné pour n’avoir pas assuré la distanciation physique entre les clients a-t-on appris auprès de la préfecture.
« Chers amis les anges, je vous annonce que la Villa des anges est fermée pour une durée de 15 jours par arrêté préfectoral », affiche sur son site Internet le club libertin installé à Chocques, près de Béthune, dans le Pas-de-Calais. De son côté, les services de l’Etat expliquent que la sanction intervient « suite aux manquements répétés aux prescriptions légales et réglementaires adoptées dans le cadre de la crise sanitaire. »
De la danse et davantage si affinités
Entre autres griefs retenus contre l’établissement, les autorités notent des défaillances dans l’obligation du port du masque, en tout cas de masques protégeant du virus. La préfecture déplore aussi que les « clients s’adonnent librement à la danse pourtant prohibée en application de l’arrêté préfectoral du 2 octobre 2020 ».
Point le plus épineux, les autorités affirment que « la distanciation physique n’est pas assurée, y compris en ce qui concerne les activités propres à l’établissement concerné. » On ne va pas vous faire un dessin pour vous expliquer en quoi consistent ces « activités propres à l’établissement », mais on peut toutefois s’interroger sur la difficulté de les maintenir tout en respectant un mètre de distance.
Un coup de la concurrence ?
Pour la direction du club, il s’agit d’un coup monté. Selon elle, la sanction est tombée après la diffusion d’une vidéo tournée le 19 septembre à l’intérieur du club par un groupe de quatre personnes et dont un membre est « parent avec l’un de nos concurrents ». Pour sa part, la préfecture rétorque que l’établissement avait déjà fait l’objet d’une mise en demeure à la fin du mois d’août.
20Minutes
EPIDEMIE La « Villa des anges », près de Béthune (Pas-de-Calais), a écopé d’une fermeture administrative de 15 jours pour avoir enfreint à plusieurs reprises les règles sanitaires liées à la crise du coronavirus
Un club échangiste situé près de Béthune (Pas-de-Calais) est frappé par une mesure de fermeture administrative prise par le préfet.
Des manquements au respect des règles sanitaires ont été constatés par les autorités.
Le patron du club dénonce une cabale, et accuse ses concurrents.
Dis donc, tu viens plus aux soirées ? En ces temps d’épidémie de coronavirus, il existe des activités pour lesquelles le respect de certaines règles sanitaires est sans doute plus contraignant que pour d’autres. Ainsi, un club échangiste, ou libertin, du Pas-de-Calais a été sanctionné pour n’avoir pas assuré la distanciation physique entre les clients a-t-on appris auprès de la préfecture.
« Chers amis les anges, je vous annonce que la Villa des anges est fermée pour une durée de 15 jours par arrêté préfectoral », affiche sur son site Internet le club libertin installé à Chocques, près de Béthune, dans le Pas-de-Calais. De son côté, les services de l’Etat expliquent que la sanction intervient « suite aux manquements répétés aux prescriptions légales et réglementaires adoptées dans le cadre de la crise sanitaire. »
De la danse et davantage si affinités
Entre autres griefs retenus contre l’établissement, les autorités notent des défaillances dans l’obligation du port du masque, en tout cas de masques protégeant du virus. La préfecture déplore aussi que les « clients s’adonnent librement à la danse pourtant prohibée en application de l’arrêté préfectoral du 2 octobre 2020 ».
Point le plus épineux, les autorités affirment que « la distanciation physique n’est pas assurée, y compris en ce qui concerne les activités propres à l’établissement concerné. » On ne va pas vous faire un dessin pour vous expliquer en quoi consistent ces « activités propres à l’établissement », mais on peut toutefois s’interroger sur la difficulté de les maintenir tout en respectant un mètre de distance.
Un coup de la concurrence ?
Pour la direction du club, il s’agit d’un coup monté. Selon elle, la sanction est tombée après la diffusion d’une vidéo tournée le 19 septembre à l’intérieur du club par un groupe de quatre personnes et dont un membre est « parent avec l’un de nos concurrents ». Pour sa part, la préfecture rétorque que l’établissement avait déjà fait l’objet d’une mise en demeure à la fin du mois d’août.
Etats-Unis : L'élection de Donald Trump a-t-elle engendré une hausse des crises cardiaques ?
SANTE Une dernière étude montre le lien entre stress et augmentation de problèmes cardiovasculaires en période électorale
20Minutes
Les enjeux de l'éléction présidentielle américaine étaient déjà grands, mais outre le destin du politique du pays, la santé des électeurs entre maintenant dans l’équation. Les hospitalisations pour maladie cardiovasculaire - comme un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque – ont presque doublé dans les deux jours suivant l’élection présidentielle de 2016, selon une étude récemment publiée dans une revue scientifique, le Proceedings of the National Academy of Sciences.
« C’est un signal d’alarme pour tous les professionnels de santé, qui nous incite à accorder une plus grande attention aux façons dont le stress lié aux campagnes politiques, à la rhétorique et aux résultats des élections peut directement nuire à la santé », a déclaré David Williams, professeur de santé publique à la Harvard Chan School et coauteur de l’étude.
Une hausse majeure
Celle-ci a été menée par l’école de santé publique de l’Université Harvard et le Kaiser Permanente, une des plus grandes organisations médicales à but non lucratif avec plus de 12 millions de membres aux Etats-Unis et 4,6 millions en Californie, lieu de l’étude. Les résultats indiquent que le taux d’hospitalisations pour des maladies cardiovasculaires en Californie du Sud était 1,62 fois plus élevés dans les deux jours suivant le jour du scrutin 2016 que les mêmes deux jours de la semaine précédant l’élection, rapporte le New York Times.
« Dans notre population diverse de patients qui reflète l’ensemble de la Californie du Sud, nous avons constaté que le risque de crise cardiaque a augmenté après les élections de 2016, indépendamment du sexe, de l’âge et des groupes raciaux/ethniques », a déclaré le chercheur principal de l’étude, Matthew Mefford du Kaiser Permanente.
Combattre le stress
D’autres recherches avaient déjà démontré que des traumatismes tels que des tremblements de terre, des accidents industriels, des attaques terroristes comme celle de Charlie Hebdo, la mort d’êtres chers et même des événements sportifs, pouvaient déclencher des problèmes cardiovasculaires.
En 2016, une étude affirmait aussi que le fait d’être en colère ou bouleversé, comme lors des résultats d’une élection, pouvait augmenter la pression sanguine, le rythme cardiaque et déclencher une crise cardiaque.
Comme l’indique Forbes, la majorité des Américains pensent que le climat politique actuel de leur pays est une grande source de stress, avec une légère variation selon leurs opinions politiques. C’est le cas pour 77 % des démocrates et 62 % des républicains. Pour empêcher que le stress ait un impact négatif sur la santé, Matthew Mefford rappelle que la pratique du yoga, de la méditation et d’exercices de respiration sont recommandés par les soignants.
SANTE Une dernière étude montre le lien entre stress et augmentation de problèmes cardiovasculaires en période électorale
20Minutes
Les enjeux de l'éléction présidentielle américaine étaient déjà grands, mais outre le destin du politique du pays, la santé des électeurs entre maintenant dans l’équation. Les hospitalisations pour maladie cardiovasculaire - comme un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque – ont presque doublé dans les deux jours suivant l’élection présidentielle de 2016, selon une étude récemment publiée dans une revue scientifique, le Proceedings of the National Academy of Sciences.
« C’est un signal d’alarme pour tous les professionnels de santé, qui nous incite à accorder une plus grande attention aux façons dont le stress lié aux campagnes politiques, à la rhétorique et aux résultats des élections peut directement nuire à la santé », a déclaré David Williams, professeur de santé publique à la Harvard Chan School et coauteur de l’étude.
Une hausse majeure
Celle-ci a été menée par l’école de santé publique de l’Université Harvard et le Kaiser Permanente, une des plus grandes organisations médicales à but non lucratif avec plus de 12 millions de membres aux Etats-Unis et 4,6 millions en Californie, lieu de l’étude. Les résultats indiquent que le taux d’hospitalisations pour des maladies cardiovasculaires en Californie du Sud était 1,62 fois plus élevés dans les deux jours suivant le jour du scrutin 2016 que les mêmes deux jours de la semaine précédant l’élection, rapporte le New York Times.
« Dans notre population diverse de patients qui reflète l’ensemble de la Californie du Sud, nous avons constaté que le risque de crise cardiaque a augmenté après les élections de 2016, indépendamment du sexe, de l’âge et des groupes raciaux/ethniques », a déclaré le chercheur principal de l’étude, Matthew Mefford du Kaiser Permanente.
Combattre le stress
D’autres recherches avaient déjà démontré que des traumatismes tels que des tremblements de terre, des accidents industriels, des attaques terroristes comme celle de Charlie Hebdo, la mort d’êtres chers et même des événements sportifs, pouvaient déclencher des problèmes cardiovasculaires.
En 2016, une étude affirmait aussi que le fait d’être en colère ou bouleversé, comme lors des résultats d’une élection, pouvait augmenter la pression sanguine, le rythme cardiaque et déclencher une crise cardiaque.
Comme l’indique Forbes, la majorité des Américains pensent que le climat politique actuel de leur pays est une grande source de stress, avec une légère variation selon leurs opinions politiques. C’est le cas pour 77 % des démocrates et 62 % des républicains. Pour empêcher que le stress ait un impact négatif sur la santé, Matthew Mefford rappelle que la pratique du yoga, de la méditation et d’exercices de respiration sont recommandés par les soignants.
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