Voici les histoires de masques les plus insolites de ces derniers jours
OuestFrance
Obligatoire dans de plus en plus d’endroits du monde, le masque de protection contre le Covid-19 donne parfois lieu à des scènes cocasses, inattendues voire stupides… Petite compilation de ces derniers jours.
Manger des chips pendant 4 heures pour éviter de devoir porter un masque lors de son trajet en avion, en mettre un à son chien… Le 7 septembre dernier, l’édition du soir vous avait déjà parlé de curieuses manières de porter (ou non) son masque. Si le port du masque est une mesure pourtant simple à mettre en œuvre pour lutter contre la propagation du coronavirus , il donne parfois lieu à des scènes surprenantes. Voici donc les meilleures (mais aussi les pires) histoires de masques de ces derniers jours.
Il enroule un serpent autour de son cou et sa bouche pour faire office de masque
Masque chirurgical ou masque en tissu ? Ce Britannique, lui, a choisi une autre option. Lundi 14 septembre, le passager d’un bus de la région de Manchester, en Angleterre, a utilisé un énorme serpent pour se protéger le visage. Les images, publiées par le journal Manchester Evening News, ont fait le tour des médias britanniques.
Cette façon très originale de se masquer est-elle conforme aux règles sanitaires ? Les directives britanniques ne précisent pas spécifiquement qu’il faut porter un masque chirurgical et laissent une certaine marge de manœuvre. Mais « cela ne s’étend pas à l’utilisation d’une peau de serpent – en particulier lorsqu’elle se trouve toujours attachée au serpent », a fait savoir un porte-parole de l’autorité des Transports de Manchester.
La Grèce distribue aux élèves des masques… qui recouvrent tout le visage !
C’est un véritable fiasco dont se sont moquées de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux. En Grèce, le gouvernement a décidé de distribuer des masques gratuitement à tous les élèves des écoles du pays. Mais cette disposition prise pour la rentrée scolaire a viré au ridicule… à cause d’erreurs de mesures !
En effet, les masques donnés aux enfants sont bien trop grands. Ils recouvrent parfois l’intégralité de leurs petites bouilles ! Un « malentendu », selon le vice-ministre de la Santé, qui a promis que l’erreur serait corrigée.
En Indonésie, des militants anti-masques condamnés à creuser les tombes des victimes du Covid-19
Le Java oriental, en Indonésie, a trouvé un moyen radical de sanctionner les personnes refusant de porter le masque. Cette province de l’archipel du Sud-Est asiatique, qui fait face à une flambée des cas de Covid-19, a obligé huit récalcitrants à creuser les tombes des victimes du coronavirus. Une solution à la pénurie d’employés funéraires.
« Il n’y a que trois fossoyeurs en ce moment pour creuser les tombes, alors j’ai pensé à faire travailler ces gens avec eux, a expliqué à la presse le gouverneur local. J’espère que cette mesure aura un effet dissuasif », a-t-il poursuivi, alors que le port du masque est obligatoire dans le pays depuis le mois d’avril.
Louis Vuitton lance sa visière de luxe vendue… 800 €
Objet médical, le masque peut être aussi… un produit de luxe. On avait vu des masques composés d’or et de diamants, et les grandes marques de luxe ont déjà mis en vente des masques arborant le sigle de leur griffe.
Louis Vuitton passe à la vitesse supérieure en proposant une visière de protection au tarif de 800 €. L’accessoire en plastique, nommé LV Shield (bouclier Louis Vuitton), est orné de clous dorés. Sa mise en vente, annoncée cette semaine, est prévue pour le 30 octobre.
Va-t-on voir bientôt des masques transparents en silicone ?
Aux États-Unis, des entrepreneurs sont en train de mettre au point un nouveau type de masque : des masques adhésifs transparents, en silicone, qui n’ont pas besoin d’être fixés aux oreilles.
Ce projet est développé par un ancien professeur de Colombia. À ce jour, il a réuni 300 000 dollars de fonds. Ce masque serait vendu pour 59 dollars, précise le média Business Insider dans un article publié ce 15 septembre. Mais la commercialisation devrait attendre un peu, ce masque n’ayant pas encore été testé et validé par les autorités sanitaires.
Le masque est obligatoire sur le trottoir d’une rue, mais pas sur celui d’en face
Les mesures pour lutter contre l’épidémie pouvant varier d’une ville à l’autre en France, cette situation crée parfois des situations assez farfelues. C’est ainsi qu’à Nantes, le port du masque est obligatoire sur un trottoir d’une rue… mais pas sur le trottoir d’en face, comme l’a repéré la rédaction Ouest-France .
En fait, le quartier du Pont-du-Cens marque la limite entre Orvault, où le masque n’est pas obligatoire, et Nantes, où il est l’est. Il suffit donc de traverser la rue pour passer d’une zone à l’autre, et donc d’une réglementation à l’autre.
Un enfant de 2 ans retire son masque pour manger, il est débarqué de l’avion
Aux États-Unis, le masque est obligatoire dès l’âge de 2 ans dans les transports où la distanciation sociale ne peut être respectée. Une règle qu’une compagnie aérienne a veillé à faire respecter scrupuleusement. Alors qu’un avion était en train de décoller vers Chicago, un petit garçon de 2 ans et sa mère ont été forcés de quitter l’avion. Le motif : l’enfant avait enlevé son masque… pour manger.
« Je me sens humiliée », a dénoncé la mère, Jodi Degyansky au média américain CNN. Débarquée de l’avion, la jeune femme et son fils prénommé Hayes ont dû débourser 600 dollars pour pouvoir prendre un autre avion, d’une compagnie aérienne différente.