Questions existentielles - page 309

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Italie : Un restaurant offre une bouteille de vin à tous les clients qui se passent de smartphone pendant le repas
20Minutes
CHALLENGE•Le gérant du restaurant italien a eu l’idée d’offrir une bouteille à tous les clients qui acceptaient de passer un repas entier sans smartphone
Passer une soirée au restaurant à discuter, échanger… sans téléphone. Pour mettre fin aux repas silencieux de clients scotchés à leurs écrans, le gérant d’un restaurant situé à Vérone (Italie) a eu une idée originale.

L’établissement ouvert en mars dernier offre ainsi une bouteille de vin à chaque table où les convives se passent de smartphone. « Nous voulions ouvrir un restaurant différent des autres », a expliqué le gérant au Guardian. « Et la technologie est en train de devenir un problème – personne n’a besoin de regarder son téléphone toutes les 5 secondes, mais pour beaucoup de gens c’est comme une drogue… »

Un challenge relevé par 90 % des clients
Pour profiter de l’offre, il ne suffit pas de laisser son téléphone dans la poche de son manteau. Les clients sont invités à placer leur smartphone dans une boîte fermée à clé, entreposée près de l’entrée du restaurant, et à ne le récupérer qu’en partant. « Les clients peuvent ainsi choisir de renoncer à la technologie tout en profitant d’un moment convivial ensemble », résume le gérant.
Les bons vins pouvant rapidement faire grimper l’addition, de nombreuses personnes ont accepté ce challenge et ont abandonné leur smartphone le temps d’un repas. Le gérant du restaurant assure que 90 % des clients ont relevé le défi et se sont vus offrir une bouteille de vin : « C’est vraiment une bonne chose. »
Dans le même restaurant, un autre défi est proposé par l’équipe, précise Capital. Les clients sont invités à écrire un avis positif sur l’établissement et à le placer dans une boîte en partant s’ils ont passé un bon moment. La personne qui a écrit l’avis le plus élogieux est ensuite invitée à revenir au restaurant pour un second dîner – gratuit, cette fois-ci.
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Les poules aussi ont des émotions qui les font rougir
Les poules peuvent piquer un fard quand elles ont la « chair de poule » a constaté une équipe de chercheurs de l’Inrae.

Par Le HuffPost
Les poules peuvent rougir, mais ce n’est pas quand vous leur faites un compliment. Une équipe de chercheurs de l’Inrae a constaté que les émotions faisaient en effet rougir les poules et cette découverte offre une nouvelle piste pour évaluer le bien-être animal.

Les poules peuvent piquer un fard quand elles ont la « chair de poule ». Elles ont « des rougissements plus ou moins importants en fonction de leur état émotionnel », rapporte l’Institut national pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) dans un communiqué mardi citant une étude publiée dans la revue Applied Animal Behaviour Science.
C’est grâce à un logiciel d’imagerie et à 18.000 clichés de six poules de race Sussex étudiées sous toutes les coutures pendant trois semaines que les chercheurs de l’Inrae ont pu distinguer des nuances de rougissement chez cette espèce de gallinacés réputés pour leur pondaison.

Moins de rougissements pour un « état plus calme »
Au sein d’un verger du Val de Loire, l’équipe de l’Inrae a pu constater que face à des vers de farine, les poules rougissaient mais qu’elles devenaient écarlates lorsqu’elles vivaient une expérience négative comme la capture (voir photo en tête d’article). Dans un contexte de repos, leur peau apparaît beaucoup plus claire (voir photo ci-dessous).

Partant de ces constats, l’équipe de recherche de l’Inrae a isolé 13 poules pour les habituer à la présence d’un humain pendant cinq semaines. Par comparaison à d’autres poules, les chercheurs ont pu observer que le groupe soumis à l’expérimentation arborait une face plus claire, « traduisant un état plus calme » en présence de cet être humain.
« Cet indice peut indiquer une perception plus positive de la présence humaine, par rapport aux poules non habituées à l’homme, et peut constituer un nouvel outil pour évaluer le bien-être animal », avance l’Inrae dans son communiqué.

Ces recherches ouvrent d’autres pistes pour l’équipe de recherche de l’Inrae qui souhaitent explorer les corrélations de ces rougissements avec d’autres expressions des poules comme le mouvement des plumes sur leur tête.

Les chercheurs aimeraient aussi comprendre les éventuels sens de ces rougissements entre poules, notamment lors des interactions de domination ou de subordination.
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En Savoie, une odeur de poisson pourri envahit un hôtel à La Léchère, 4 personnes hospitalisées
44 personnes ont été évacuées de l’hôtel Radiana, situé dans la station thermale de La Léchère.

Par Le HuffPost
INSOLITE - Un séjour qui se transforme en cauchemar. 44 personnes d’un hôtel situé à La Léchère, en Savoie, ont été évacuées ce mercredi 24 avril en raison d’une odeur très incommodante, voire totalement irrespirable. Il s’agissait en fait de poisson pourri, rapporte France bleu.

Les clients et le personnel de cet hôtel situé dans la station thermale de La-Léchère-les-Bains se sont plaints dans la journée d’une « forte odeur nauséabonde et irritante ». France bleu explique qu’un « important dispositif de pompiers et de gendarmes a été déployé » afin d’évacuer les lieux.
Un mélange de Javel et de poisson avarié
D’après le quotidien local Le Dauphiné Libéré, l’odeur a été décrite comme se rapprochant de celle de l’œuf ou du poisson pourri. Justement d’après France bleu, le désagrément a été causé par un frigo, où se trouvait du poisson avarié, lavé au détergent par le personnel de ménage.

« L’odeur irritante aurait été provoquée par ce mélange de produits chlorés et de poisson pourri », a ainsi expliqué une source à la radio locale. La piste d’une « intoxication collective par inhalation » a été écartée. Sept personnes ont tout de même été incommodées, et quatre ont été hospitalisées. Clients et personnels ont néanmoins pu regagner l’hôtel mercredi soir.
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Le « Pétomane », l’artiste qui faisait souffler un vent de folie sur le Moulin Rouge il y a 130 ans

OuestFrance
Le Moulin Rouge, au cœur de l’actualité ce 25 avril 2024 pour avoir perdu ses fameuses ailes, a construit sa célébrité grâce à ses danseuses de French cancan, mais aussi avec des célébrités comme Joseph Pujol, dit le Pétomane. L’édition du soir retrace l’histoire de cet artiste qui avait développé un talent très particulier…
Le Moulin Rouge, planté sur le boulevard de Clichy depuis 134 ans, est un lieu emblématique de Paris par sa façade unique, avec ses néons, ses lettres flamboyantes et son fameux moulin, qui s’est retrouvé au centre de l’actualité ce 25 avril 2024 : pour une raison indéterminée, ses ailes articulées se sont effondrées dans la nuit, sans faire de victime.

La célèbre salle de spectacle a construit sa renommée sur ses revues de variété, animées notamment par les danseuses de French cancan. Des artistes très connus en leur temps ont aussi foulé sa scène, tels la Goulue, le Désossé ou la Môme fromage. Mais l’un d’eux a plus particulièrement marqué l’histoire des lieux : Joseph Pujol, dit le Pétomane.
Des spectateurs illustres

À la fin du XIXe siècle, ce Marseillais a attiré des milliers de visiteurs autour de son spectacle unique. Sa spécialité : il émettait des flatulences dans une grande variété de tonalités. Il parvenait en effet à contracter ses muscles abdominaux afin de lâcher des gaz à volonté. À une époque où le public était friand de « curiosités anatomiques », comme les femmes à barbe ou « l’homme éléphant », le succès de cet artiste fut retentissant. Les spectateurs venaient de très loin pour assister à son show, à l’instar de Leopold II, le roi des Belges, du Prince de Galles ou du docteur Sigmund Freud.
Devant son auditoire hilare, le Pétomane imitait des mélodies comme Au Clair de la lune ou La Marseillaise. Il se permettait même de fumer et de jouer de la flûte par l’anus, et parvenait à éteindre des bougies à une trentaine de centimètres derrière lui. « Son numéro le plus fameux, qui déclenche une forme de ravissements, c’est le pet de la couturière, qui imite le bruit d’un tissu qu’on déchire », raconte l’historien Antoine De Baecque dans l’émission d’Arte « Invitation Au Voyage ».
« Une particularité physique spéciale »

Ce talent très particulier, Joseph Pujol l’a découvert quand il était enfant, à l’âge de 8 ans. En 1866, alors qu’il se baigne dans la Méditerranée, il bloque sa respiration et sent son ventre se remplir d’eau. Une fois à terre, il extrait le liquide… et comprend qu’il peut faire la même manipulation avec de l’air. « Son anus fonctionne comme une sorte de poumon qui se remplit d’air, et son sphincter fonctionne comme des cordes vocales. C’est quand même une particularité physique spéciale », poursuit Antoine De Baecque.

Dans les premières années de sa vie, il faut avouer que ce talent de pétomane ne lui sert pas à grand-chose, si ce n’est à faire rire ses amis et ses camarades lors de son service militaire. Joseph Pujol devient boulanger et s’installe à Saint-Jean-du-Var, près de Toulon. En 1887, il se décide tout de même à monter un petit numéro pour valoriser son « art » et loue un local désaffecté. C’est une vraie réussite, portée par le bouche-à-oreille : on se presse de toute la région pour venir le voir.
L’artiste le mieux payé de Paris

Trois ans plus tard, Joseph Pujol tente sa chance dans la capitale. Il est alors repéré par Charles Zidler, le patron du Moulin Rouge, qui a ouvert ce music-hall quatre mois plus tôt. À la recherche d’artistes singuliers, il signe avec lui un contrat d’exclusivité. Il a vu juste : ce nouveau show est un succès, la renommée de son cabaret explose. « Pujol est un maître pour mobiliser son public, l’entraîner avec lui à chanter, à applaudir, résume Antoine De Baecque. C’est un numéro qui déclenche presque une sorte d’hystérie, de folie. » Au début de chaque spectacle, Charles Zidler assure même qu’il y a des infirmières dans la salle, pour prévenir les malaises.

À l’époque, le Pétomane est l’artiste le mieux payé de Paris. Au Moulin Rouge, il touche plus du double que la célèbre comédienne Sarah Bernhardt. Alors quand, en 1894, Joseph Pujol décide de monter son théâtre pour présenter son spectacle, cela déclenche l’ire de Zidler, qui lui intente un procès pour « contrefaçon ». L’artiste perd son procès et est condamné à payer une amende de 3 000 francs. Le patron du cabaret, lui, a perdu sa vedette.
Il retourne à son premier métier

Pourtant, au fil des années, le succès du Pétomane s’essouffle. Le public commence à se détourner de ces « curiosités ». La Grande Guerre marque le coup de grâce de son spectacle. En manque d’argent, Joseph Pujol se retire à Marseille et retourne à son métier de boulanger. Il ne remontera plus sur les planches et décède en 1945.

Son étrange faculté physique aura longtemps intrigué les médecins. Au point que la faculté de médecine de la Sorbonne lui aurait offert une forte somme pour avoir le droit d’examiner son corps après sa mort. Mais sa famille refusa après son décès. Près de 80 ans après sa mort, Joseph Pujol repose toujours à La Valette-du-Var.
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Un étrange phénomène de momification naturelle dans un cimetière colombien
LaPresse.ca
(San Bernardo) Clovisnerys Bejarano s’agenouille pour prier devant le corps de sa mère, Saturnina, décédée il y a près de 30 ans, mais dont les traits sont restés intacts grâce à un processus de momification « spontané » encore inexpliqué qui se produit dans le village colombien de San Bernardo.
« Elle a encore son petit visage mat et rond, ses cheveux tressés… », décrit-elle à l’AFP devant le cercueil de verre, exposé dans le Musée des momies de cette ville située à une centaine de kilomètres au sud de Bogota (centre).

En 1993, le corps de Saturnina Torres de Bejarano, décédée à la suite d’un problème cardiaque, est placé dans un caveau du cimetière de la ville. Lorsqu’elle est exhumée huit ans plus tard, ses proches découvrent que sa dépouille est en grande partie indemne.

Une découverte sans grande surprise pour les habitants de San Bernardo.

« La momification est devenue notre quotidien », explique Rocio Vergara, la responsable du musée où sont présentés les corps de 14 personnes qui ont échappé à la décomposition - certains ont encore leurs yeux et leurs ongles - pour des raisons inexpliquées.

La première découverte d’un corps momifié dans ce cimetière date de 1953 et, depuis, le phénomène s’est répété, avec jusqu’à 50 « momies » par an à la fin des années 1980.

Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une poignée de cas chaque année, selon la responsable du musée, et la plupart des familles choisissent de faire incinérer les corps.

Sans explication
Une décision que ne comprend pas Clovysnerys Bejarano, qui emmène régulièrement ses petits-enfants voir le corps de leur arrière-grand-mère.

« Dieu a voulu nous la laisser et donc nous l’avons […] Quand on la voit dans cet état, comment peut-on la faire brûler ? », s’interroge la femme au foyer de 63 ans.

Selon Mme Vergara, « bien que la porte ait été ouverte à la recherche universitaire […] personne n’est parvenu à déterminer la raison exacte » de la conservation des corps dans le cimetière de la ville.

À San Bernardo, on veut croire que ce phénomène de momification est dû à la bonne alimentation des habitants de cette commune à la vocation agricole. Une théorie qui ne trouve pas d’écho scientifique.

Les corps momifiés n’ont pas de point commun particulier : ils étaient d’âges différents au moment de leur mort, et aucun sexe, corpulence ou emplacement dans le cimetière ne prédomine.

Caveaux
Pour ce qui est du climat, qui a aussi été étudié, ce dernier s’est avéré paradoxalement « tempéré et humide », « ce qui devrait faciliter la décomposition des corps », ajoute Mme Vergara.

En revanche, la réponse se trouve avec certitude dans les caveaux, puisque le phénomène a commencé à se produire lorsque la municipalité a inauguré un nouveau cimetière dans lequel il n’existe pas de tombes à même la terre.

Après une visite du musée, l’anthropologue et chercheuse à l’Université nationale de Colombie, Daniela Betancourt, souligne que les momies de San Bernardo ont un aspect similaire à celles de Guanajuato, au Mexique, et de Palerme, en Italie.

Elle avance sa propre explication : « Le cimetière se trouve sur un flanc de montagne escarpé. Le vent souffle constamment, mais en même temps, il fait chaud. On peut supposer que les caveaux fonctionnent comme des fours […] ils déshydratent les corps peu à peu ».

Elle prévient toutefois qu’il serait nécessaire de vérifier scientifiquement son hypothèse.
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Une montre en or, appartenant au plus riche passager du Titanic, vendue aux enchères pour un montant record

Par France Bleu
Cette montre en or avait été retrouvée sur le corps de John Jacob Astor, le plus riche passager du Titanic. Ce samedi, elle a été vendue aux enchères pour 1,175 million livres sterling, soit 1,37 million d'euros. Un record pour un objet lié au célèbre paquebot qui a fait naufrage en 1912.
ohn Jacob Astor a passé ses derniers instants à fumer sur le pont du Titanic, juste avant que le célèbre navire ne sombre avec 1.500 personnes à son bord. À ses côtés, un autre passager, l'écrivain américain Jacques Futrelle. De quoi créer une légende. Homme d'affaire américain, écrivain, John Jacob Astor, JJA pour les intimes, avait 47 ans quand il est mort en 1912. Il était réputé être l'un des hommes les plus riches du monde à l'époque, avec une fortune de 87 millions de dollars, qui correspondrait de nos jours à plusieurs milliards de dollars.
Une histoire d'amour scandaleuse
L'histoire raconte qu'il a sombré après avoir vu sa nouvelle épouse, Madeleine, embarquer sur un canot de sauvetage. Leur mariage, en secondes noces, alors qu'elle n'avait que 17 ans- et trente ans de moins que lui, avait causé scandale à l'époque. En pleine lune de miel, les tourtereaux fuient la presse et partent en Égypte, puis en Italie, avant de finalement décider de rentrer à New-York en embarquant sur la croisière inaugurale du Titanic. Enceinte au moment du naufrage, Madeleine Talmage Astor survivra et accouchera d'un fils.
Une montre en or de 14 carats
Le corps de son époux sera retrouvé, en semaine après le naufrage, avec, dans sa poche, une montre en or de 14 carats, gravée de ses initiales. C'est cette montre qui a été vendue aux enchères, ce samedi, par la maison de ventes britannique Henry Aldridge & Son. "La montre a été complètement restaurée après avoir été rendue à la famille" de John Jacob Astor "et portée par son fils, ce qui en fait un morceau unique de l'histoire du Titanic et l'une des pièces les plus importantes de l'histoire de l'horlogerie relative au navire le plus célèbre du monde", souligne la maison de ventes.
Estimée à entre 100.000 et 150.000 livres sterling (116.000 à 175.000 euros) avant la vente, la montre a été vendue à un acheteur américain pour 1,175 million livres sterling, soit 1,37 million d'euros. Un record ! Jamais un objet lié au célèbre navire n'avait été vendu aussi cher. Le précédent record avait été atteint en 2013 : un violon avait été vendu aux enchères pour 360.000 livres sterling, soit 420.000 euros.
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Il roule avec une voiture de 1903 qu’il a lui-même restaurée : « Je ne dépasse pas les 30 km/h ! »
OuestFrance
Amateur de vieilles voitures, Dominique a passé dix ans à restaurer une De Dion-Bouton de 1903 pour la faire rouler à nouveau. Aujourd’hui, le retraité installé près de Lyon (Rhône) parcourt environ 400 km par an à bord de ce véhicule qui ne peut dépasser les 30 km/h. Et qui ne se conduit pas si facilement.
Passionné d’automobile depuis son plus jeune âge, Dominique a acheté sa première voiture de collection il y a 43 ans. « C’était une Citroën Traction de 1951 », nous raconte-t-il. Depuis, il en a acquis trois autres : une Peugeot 172 M de 1927, une Fiat Simca de 1936 et une De Dion-Bouton de 1903, avec laquelle il roule aujourd’hui. « C’était pourtant pas gagné ! Quand je l’ai récupérée en 2010, elle avait été transformée en scie circulaire », se remémore l’homme de 68 ans qui vit à Cailloux-sur-Fontaines, près de Lyon (Rhône).
Déterminé à la faire rouler à nouveau, Dominique s’est lancé dans une grande restauration. « Il n’y avait plus de carrosserie. J’ai récupéré ce qui restait, c’est-à-dire le châssis et quelques éléments de base. » Aiguillé par des amis collectionneurs et bricoleurs, il a entièrement refait la carrosserie, le capot, les radiateurs, les ailes. Il a même reconstruit une roue en bois. « J’ai toujours utilisé les matériaux d’époque », précise le chef d’entreprise à la retraite.

Des milliers d’heures de travail
Au total, Dominique a passé dix ans à retaper cette De Dion-Bouton. « À l’époque, je n’étais pas encore retraité donc j’y passais toutes mes soirées, mes matinées, mes nuits… Mais ça ne me dérangeait pas parce que ça me passionnait. » Ces milliers d’heures de travail lui ont permis de redonner vie à ce modèle qui a accompagné les coureurs lors du premier Tour de France cycliste en 1903. « Au début du XXe siècle, De Dion-Bouton était d’ailleurs le plus grand fabricant d’automobiles du monde », souligne-t-il.

Le sexagénaire est aujourd’hui très fier de cette restauration repérée par Le Progrès . « Ce n’était pas ma première mais celle-ci n’a pas été facile du tout. C’était même très difficile, nous confie-t-il en souriant. J’ai tout refait trois fois car ça n’allait pas ! » Il a également rencontré des difficultés pour mettre la main sur les pièces d’origine. « Certaines étaient introuvables donc j’ai dû les fabriquer moi-même. Mais j’ai tout de même réussi à retrouver le même moteur de 1 000 cm3. »
Quatre leviers et une pédale de frein
Depuis qu’elle est restaurée, Dominique aime sortir sa De Dion-Bouton de 1903 pour se promener le dimanche. Il l’utilise également lors de rallyes de véhicules anciens ou de rassemblements de voitures de collection. « Elle roule très bien mais par contre, il faut qu’il fasse beau. Je me suis déjà fait surprendre par la pluie une fois et j’étais complètement trempé », se souvient-il en rigolant. Avant chaque sortie, le passionné étudie son parcours. « J’évite de rouler là où il y a beaucoup de circulation. Il ne faut pas non plus de côtes parce que la voiture ne les monte pas. Cela m’est déjà arrivé de devoir descendre et la pousser. »

Le véhicule, qui attire la curiosité de nombreux automobilistes, ne dispose que de deux vitesses. « Je ne dépasse pas les 30 km ! Et c’est assez difficile à conduire, reconnaît Dominique. Il faut jongler entre quatre leviers, notamment pour accélérer, et une pédale de frein à gauche. » Il faut aussi remettre de l’huile dans le moteur régulièrement tout en conduisant. « Au début ça surprend, mais on s’habitue. » Le sexagénaire parcourt près de 400 km par an avec sa voiture de collection qui consomme environ 10 litres pour 100 km. Et évidemment, il la bichonne. « Tous les 200 km, je lui consacre une journée d’entretien voire de réparation », indique-t-il
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