Questions existentielles - page 187

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JO-2020: les préservatifs japonais ultra-fins à la conquête des Jeux
AFP

A un peu plus de deux ans des jeux Olympiques de Tokyo, les préparatifs s'accélèrent dans l'archipel, et même les fabricants japonais de préservatifs fourbissent leurs armes pour profiter de l'exceptionnelle vitrine offerte par l'évènement.
Depuis des années, des centaines de milliers de préservatifs sont distribués gratuitement durant les JO, notamment au village olympique.
Les acteurs japonais du secteur sont déjà sur les rangs, prêts à faire connaître une innovation qui, selon eux, mériterait bien une médaille: un préservatif ultra-mince, avec une épaisseur de seulement 0,01 millimètre.
Outre sa finesse, il est fabriqué avec du polyuréthane, une substance tolérée par les personnes allergiques au latex, la matière majoritairement utilisée sur le marché.
"Seules des entreprises japonaises fabriquent actuellement des préservatifs de 0,01-0,02 mm", affirme Hiroshi Yamashita, un responsable de Sagami Rubber Industries.
"Nous voyons les jeux de Tokyo comme une occasion extrêmement précieuse pour faire connaître au monde cette haute technologie japonaise", ajoute-t-il.
Toujours plus fins

Le préservatif a longtemps été la méthode de contraception la plus répandue au Japon, la pilule n'ayant été disponible dans le pays qu'à partir de 1999.
Mais, même s'ils font partie des principaux acteurs mondiaux, les champions nationaux sont largement derrière le britannique Durex et l'américain Trojan.
Sagami s'est lancé en 1934 lorsque son fondateur Saku Matsukawa a décidé d'aider les femmes japonaises à éviter des grossesses non désirées, à une époque où la pauvreté et le manque de nourriture hantaient le pays.
Mais ses ventes ont commencé à décliner dans les années 2000, notamment à cause du vieillissement de la population et de l'augmentation du nombre de jeunes restant célibataires.
Cherchant à relancer son activité, Sagami a mis au point son préservatif de 0,01 mm, commercialisé au Japon depuis 2013 et ses ventes sont reparties à la hausse, selon les données de la fédération nationale des entreprises du secteur, Condom Kogyokai.
"Nous avons eu beaucoup de discussions au sein de l'entreprise pour savoir s'il y aurait une demande pour ces préservatifs de 0,01 mm, alors qu'il y avait déjà des produits de 0,02 mm sur le marché", se souvient Chiaki Yamanaka, qui a contribué au développement de ce nouveau contraceptif. "Mais ils s'est avéré qu'ils sont très populaires chez les consommateurs".
"Les préservatifs sont un moyen efficace d'aider les personnes à se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles et plus ils sont fins, plus les hommes sont enclins à les utiliser", explique à l'AFP Tomonori Hayashi, responsable marketing chez Okamoto Industries, qui a commencé à commercialiser son propre exemplaire de 0,01 mm en 2015.
"Nous espérons que nos produits seront très appréciés durant les jeux Olympiques", dit-il.
Filon olympique
A Pyeongchang cette année, les organisateurs ont distribué 110.000 préservatifs, un record pour des jeux d'hiver, et le comité d'organisation de Tokyo-2020 n'a pas l'intention de déroger à la tradition.
"Nous pensons fournir des préservatifs, entre autres articles, au village des athlètes. Mais combien et de quelles marques, cela n'a pas encore été décidé", a indiqué un membre du comité souhaitant garder l'anonymat.
Sagami a "travaillé dur pour lancer ses produits de 0,01 mm sur le marché", selon M. Yamashita. Le fabricant espère profiter du filon olympique et compte augmenter sa production grâce à une nouvelle usine en Malaisie, afin de satisfaire une demande croissante.
Dans sa boutique de préservatifs, Condomania, située dans le quartier animé de Harajuku à Tokyo, Koji Negishi, n'a aucun doute sur le futur succès des produits japonais lors de la compétition sportive, en particulier auprès des nombreux touristes attendus dans le pays à cette occasion.
"Les préservatifs plus fins que ceux disponibles hors du Japon sont très populaires", souligne-t-il, constatant régulièrement que "beaucoup de visiteurs étrangers viennent ici et achètent des produits japonais".
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J'avais créé l'emballage de Mannix 0,02 dans ma jeunesse... Les clients se plaignaient : ils n'avaient importés que des tailles asiatiques et ça cassait souvent au moment de l'enfiler.
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Des culottes contre les mouches pour les ânes de Montcuq
À Montcuq même les ânes vont bientôt porter la culotte ! L’affaire est sérieuse : afin de protéger leurs ânes des piqûres de mouches, les maraîchers bios Patricia et Thierry Poizat ont sollicité une couturière. Elle a trouvé la solution…

L’essayage était pour le moins insolite, il a eu lieu chez les maraîchers bios Patricia et Thierry Poizat, à Lascabanes. C’est avec leur patience légendaire que les ânes Martin et Cerise, qui participent aux travaux d’entretien de l’exploitation, ont joué… les top models.

Conçu et réalisé à Montcuq par la couturière Stéphanie Armagnac dans la boutique solidaire Quercy Créaction, le prototype de ces braies asiniennes faisait l’objet d’une ultime retouche. Le modèle définitif sera réalisé dans du drap blanc épais teinté au pastel végétal.

Des piqûres et des lésions douloureuses

« L’idée était originale, c’était un défi à relever et ça a titillé ma curiosité », s’amuse Stéphanie dont le projet est de s’installer en micro-entreprise pour effectuer de l’impression sur textile. Et il lui a fallu faire preuve d’imagination. Elle a taillé et cousu quatre jambes de pantalon fixées sur le dos des baudets par des sangles réglables. Un élastique enserre le bas de ces culottes sur le sabot pour que les insectes ne puissent pas s’y introduire.

Car si l’histoire fait sourire, le motif est des plus sérieux. « Depuis deux ans, la simulie, une petite mouche noire du Canada, se propage dans le Lot, déplore Thierry Poizat. Elle provoque d’impressionnantes piqûres sur les pattes et les articulations des ânes. Ces lésions très douloureuses entraînent des inflammations pouvant aller jusqu’à la lymphangite et la septicémie. »

Un projet de commercialisation

Essayant de limiter l’usage de molécules chimiques dont la présence dans le fumier risquerait d’intoxiquer leurs abeilles, Patricia et Thierry ont eu l’idée de demander aux bénévoles de Quercy Créaction de confectionner des pantalons pour protéger préventivement Martin et Cerise des attaques de la mouche.

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Julie Zitte accompagne et supervise le projet pour Quercy Contacts. « Nous espérons commercialiser notre concept sous la marque ‘’Les ânes culottés de Montcuq‘’, dit-elle, et le proposer aux propriétaires d’ânes désemparés face à ce problème sanitaire ».

Voilà donc nos ânes habillés pour l’été, prompts à cacher aux habitants de la commune la partie la plus sensible de leur anatomie !
LaDepeche
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Les mygales, victimes de l’appétit des Cambodgiens
Les mygales grillées font le bonheur des touristes au Cambodge, intrigués par cette curiosité culinaire locale. Mais elles sont de moins en moins nombreuses dans le pays, victimes de la déforestation et des chasseurs approvisionnant le marché en araignée fraîche.
« Les a-pings sont fameuses au Cambodge, mais se font maintenant de plus en plus rares », se lamente Chea Voeun, qui vend des mygales fraîches ou déjà cuites depuis vingt ans sur le marché de Skun, une petite ville située à 75 kilomètres de la capitale Phnom Penh.
Skun s’est spécialisée dans la mygale zèbre, dite « a-ping » en khmer, ce qui lui a valu le surnom de « ville des araignées ». Certains touristes viennent spécialement de Phnom Penh pour visiter son marché, d’autres y font une halte gastronomique sur la route menant à Siem Reap et aux temples d’Angkor.

Croustillant

Une touriste australienne, Elisabeth Dark, décrit « le croustillant » de la chair de la mygale, dont le nom scientifique est Cyriopagopus albostriatus. Ces araignées sont aussi présentes en Thaïlande et en Birmanie voisines.
« Je n’ai mangé que les pattes de l’araignée, c’est la première fois que je goûtais ça, alors j’avais un peu peur », explique cette touriste, qui a poursuivi son expérience gastronomique avec des grenouilles et des criquets, vendus eux aussi sur le marché de Skun. Ce n’est pas ce que je mangerais chez moi, mais je suis ici donc c’est l’occasion d’essayer », explique-t-elle.
La mygale, souvent cuisinée trempée dans de l’ail et du sel puis grillée à l’huile, est désormais vendue près d’un euro pièce sur le marché de Skun. Soit dix fois plus cher qu’il y a encore quelques années. En cause, la raréfaction de l’animal, expliquent les vendeurs : les mygales sont de plus en plus difficiles à dénicher dans les jungles avoisinantes des provinces de Kampong Thom et Preah Vihear.

La mygale ne fait pas partie des espèces menacées au Cambodge, contrairement au léopard, au tigre ou à l’éléphant d’Asie. Mais comme l’ensemble de la faune de ce pays d’Asie du Sud-Est, elle subit de plein fouet les conséquences d’une déforestation massive, qui détruit leur habitat naturel.

Chasse non régulée

« Le Cambodge est un des pays d’Asie du Sud-Est doté de la plus grande biodiversité », mais « la forêt a reculé de 20 % depuis 1990 », s’inquiète l’ONG Fauna & Flora International (FFI) : à cause du développement des plantations, notamment d’arbres à caoutchouc, de la coupe illégale de bois précieux, souvent exportés vers la Chine, mais aussi de la construction de routes et de l’absence de quotas de chasse.
« En Asie du Sud-Est, c’est la chasse non régulée dans les forêts plutôt que la destruction de l’habitat qui a le plus grave impact sur la biodiversité », souligne Tom Gray, un biologiste de l’ONG Wildlife Alliance. Mais pour l’heure, les vendeurs de Skun réussissent toujours à offrir chaque jour des centaines de mygales fraîches, qui grouillent dans d’énormes sacs de jute, à ceux qui veulent les cuisiner eux-mêmes ou en faire des potions de médecine traditionnelle.
Certains commerçants comme Chea Voeun proposent aux touristes d’apprendre à les cuisiner et de s’initier à la technique de capture des mygales, dans les prés alentour. Il s’agit de creuser un puits à la verticale de leur terrier souterrain, reconnaissable par la toile d’araignée obstruant l’entrée.

« La mygale est réputée dans le monde entier pour son goût délicieux et ses qualités médicinales », assure Chea Voeun. On peut acheter sur le marché des décoctions de mygales, macérées dans de l’alcool de riz : les croyances populaires leur prêtent les vertus de remèdes anti-toux et anti-mal de dos.
On trouve au Cambodge comme en Thaïlande, des araignées grillées, des criquets et des scorpions, les insectes étant un aliment traditionnel dans le Sud-Est asiatique. Et au Cambodge, les mygales se sont révélées être une source de protéine prisée pendant la période des Khmers rouges, qui a vu près de deux millions de Cambodgiens mourir, souvent de malnutrition dans des camps de travail.
OuestFrance
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Dans les Ardennes, un boulanger fait revivre le pain des Poilus
La Depeche
Une miche au levain sertie d'un ruban tricolore: le "pain des Poilus", réplique fidèle de celui distribué aux soldats français pendant la Première Guerre mondiale, sort des fours d'une boulangerie à Sedan, un siècle après un conflit qui a durement touché les Ardennes.

"Quand je romps le pain, je me dis que le soldat sentait ça, cette odeur de levain", songe Christophe Guénard, veste blanche et cheveux gominés, dans sa boulangerie du centre-ville où trônent deux mannequins de Poilus en tenues d'époque.
La boule de pain blanc, à la croûte dorée et à la mie généreuse, pèse 1,2 kg et se compose d'une "farine sans améliorant et sans levure", explique ce volubile boulanger de 46 ans, qui la commercialise depuis trois mois.

C'est en voulant fabriquer "un vrai levain, à partir de zéro" que ses recherches l'ont mené au "pain de la guerre" de 14-18, alors fabriqué par des boulangers réquisitionnés pour produire cet aliment essentiel au soldat, retrace-t-il, penché sur des archives de l'époque qu'il a chinées à Paris.

"Le gros du repas, c'était ça : la moitié le matin, l'autre moitié le soir. Ça tient au corps", ajoute-t-il.

Pour obtenir sa pâte naturelle, le boulanger fait d'abord macérer du raisin sec dans l'eau pendant dix jours, un liquide qu'il mélange ensuite avec de la farine blanche, opérant plusieurs rafraîchissements pour nourrir le levain.

Entourés de rubans tricolores, 120 pains des Poilus sont vendus chaque semaine à 12,50 euros la pièce, et certains clients repartent parfois avec la musette assortie, elle aussi fabriquée localement, à l'identique de celle que les soldats transportaient jusque dans les tranchées.

"Souvenir authentique"

"Chaque jour, quand je fais ce pain, je me dis +on faisait pareil pendant la guerre+", confie Jérôme Pirois, les mains farineuses malaxant une boule de pâte, avant un passage au four à 250°C pendant 35 minutes.

L'ouvrier boulanger s'active à la préparation d'une soixantaine de miches pour le lendemain : "C'est une autre façon de travailler le pain. Quand le patron m'en a parlé, je me suis renseigné. Il y a une histoire derrière."

"C'est une idée géniale, c'est ce type d'initiative populaire qu'il faut prendre et à laquelle les gens adhèrent", se réjouit auprès de l'AFP Serge Barcellini, contrôleur général des Armées et président du Souvenir français, qui s'est déplacé à Sedan.

Une partie du chiffre d'affaires issue des ventes du pain des Poilus (0,8 %) sera reversée au Souvenir français, une association qui entretient la mémoire des soldats morts pour la France.

Les commémorations du Centenaire touchant à leur fin cette année, "le risque c'est que la mémoire de 14-18 s'écroule avec des conséquences mémorielles et des conséquences économiques dans les régions du front", estime-t-il.

Mais "entrer dans une boulangerie et avoir un souvenir direct et authentique" du conflit alimente l'intérêt de la population pour cette période, ajoute-t-il.
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Il y a des années, j'ai vu dans la vitrine d'un antiquaire, un morceau, encadré, du pain du siège de Paris. Celui là je ne pense pas que ça puisse se vendre actuellement.
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Allons n'ergotons pas. Serait-ce à cause de l'ergot ?
Observateur

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Je me souviens du "pain de guerre" lors de mon service militaire au milieu des années 60, ça ressemblait à des biscuits BN (non choco) mais salés au lieu d'être sucrés. C'était tellement dur qu'on disait que ça pouvait aussi servir en guise de plaques de blindage...
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Un témoignage exceptionnel écrit sous le plancher du château

Il y a 120 ans, un menuisier a entrepris d'écrire ses confessions sous le plancher du château de Picomtal, dans les Hautes-Alpes. Joachim Martin a ainsi noirci plus de 72 planches qui dévoilent une tranche de vie de l'époque : un témoignage exceptionnel.

Les occupants du château de Picomtal, qui surplombe le village de Crots, non loin du lac de Serre-Ponçon, ont sans le savoir piétiné pendant 120 ans les confessions de Joachim Martin, un modeste menuisier né dans cette commune des Hautes-Alpes en 1842, relate Le Nouvel Observateur.
Autour de 1880, Martin Joachim accepte en effet de refaire le parquet du château lorsqu'il entreprend de noircir au moins 72 planches de ses écrits. Il sait qu’il ne s’adresse pas à ses contemporains car soixante ou 80 ans devraient s’écouler avant que le plancher ne soit de nouveau désossé, alors il vide sa besace : "Mon histoire est courte et sincère et franche, car nul que toi ne verra mon écriture, c'est une ­consolation pour s'obliger d'être lu."
Comme espéré, les propriétaires qui rénovent les sols du premier étage du château, entre 1999 et 2000, tombent sur les textes signés "Martin Joachim du village Crottes, 38 ans", marié et père de quatre enfants, 120 ans plus tard. Dans ses réflexions, l’homme cultivé, obsédé de chiffres et passionné de faits divers, balance librement sur ses concitoyens, leur vie sexuelle, leurs méfaits et leurs mesquineries, se plaint de l'inflation des prix comme du curé du village ou se livre à quelques réflexions politiques.
"Les écrits laissés par les gens du peuple sont rares, d’où l’intérêt de cette source totalement inédite, , raconte Jacques-Olivier Boudon, professeur d’histoire contemporaine, en introduction du livre qu’il consacre à ces confessions de 4 000 mots, découvertes par hasard lors d'une nuitée dans la chambre d'hôtes du château.Une fois les phrases transcrites, l’enquête a pu commencer. Elle a révélé qui était le personnage qui avait ainsi voulu livrer son témoignage à la postérité, mais aussi dans quel environnement il évoluait. Il n’épargne personne dans le village, offrant une peinture acérée des mœurs de son temps."
Amour et eau-de-vie

Joachim raconte alors comment, par exemple, de ses 15 à 25 ans, il n'a vécu "que d’amour et d’eau-de-vie faisant peu et dépensant beaucoup". Marié quand il écrit ces lignes, le menuisier semble nostalgique de sa jeunesse et des filles qu’il a courtisées quand il écumait les vogues et les bals de la région. Il touche comme "ménétrier" (celui qui joue du violon et chante à l'occasion de festivités) un complément de salaire.
Le menuisier, observateur privilégié du village de part ses activités, parle moins de sa propre vie sexuelle que de celle de ses concitoyens, évoquant notamment les liaisons adultérines de l'ancien maire ou celle de son père et de la voisine. "La manière dont les Français du peuple vivent leur sexualité reste un sujet méconnu, rappelle Jacques-Olivier Boudon. Dans une société dominée par l'Eglise, le sexe reste une question taboue, d'où l'intérêt des remarques de Joachim."
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Mon arrière grand père a écrit ses mémoires (époque Napoléon III) il arrivait pour creuser les canaux et installer les voies de chemin de fer. Lui aussi raconte ses amours, je crois même qu'il se faisait souvent des illusions...
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41 % des Américains ne savent pas ce qu'est Auschwitz
LaDepeche
Un sondage de l'organisation Jewish Claims Conference, réalisé auprès de 1 350 personnes et publié jeudi 12 avril, révèle que près d'un Américain sur deux, et deux jeunes Américains sur trois, sont incapables d'expliquer ce qui s'est passé à Auschwitz. 41 % des Américains, et 66 % des 18-34 ans aux Etats-Unis, ne connaissent pas le camp de concentration nazi. Plus d'un Américain sur deux – 52 % – pensent qu'Adolf Hitler est arrivé au pouvoir par la force.
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On voit ici des gens qui pensent que c'était une forme primitive du Club Med, alors comme l'Amérique c'est loin...
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Des souris accusées de manger du cannabis saisi
Ouestfrance
Des policiers argentins avaient expliqué la disparition de 540 kg de marijuana par l’appétit des rongeurs... Ils ont été démis de leurs fonctions.
Les souris argentines sont-elles accros à la marijuana ? La justice locale pense le contraire. Huit officiers de police des environs de Pilar, dans la banlieue de Buenos Aires, viennent d’être démis de leurs fonctions. Ils avaient expliqué la disparition de 540 kg de cannabis par l’appétit des souris… une théorie jugée peu convaincante par le juge fédéral.

Une disparition louche

Tout est parti de l’inspection d’un entrepôt de la police à Pilar, comme le rapporte le journal El Patagonico. À son départ définitif du service, début avril, le commissaire Javier Specia ne signe pas le rapport d’inventaire de l’entrepôt, où sont stockées des tonnes de drogue saisies aux trafiquants. Un « oubli » qui met la puce à l’oreille de son successeur, Emilio Portero, qui prévient sa hiérarchie. Une enquête interne est lancée.

Deux ans plus tôt, 6 000 kg de marijuana y avaient été stockés par les policiers. Cette fois, les enquêteurs de la gendarmerie nationale en comptent… 5 460 kg. Mais où sont donc passés les 540 kg qui manquent ?
C’est là que les explications de Javier Specia et de trois de ses subordonnés n’ont pas convaincu le juge fédéral de Campana, Adrian Gonzalez Charvay : les 540 kg auraient été « mangés par des souris » ! Les experts judiciaires mandatés restent dubitatifs devant l’explication fournie. Pour eux, même une grosse colonie de rongeurs ne serait pas capable d’en dévorer autant.

Les experts contestent

Selon des scientifiques de l’université de Buenos Aires, « des souris ne confondraient pas de la drogue et de la nourriture, indique un porte-parole du juge. Et si un grand nombre de souris avaient mangé autant de marijuana, on aurait trouvé beaucoup de cadavres de rongeurs dans l’entrepôt. »

Les policiers suspects sont à nouveau convoqués devant le juge le 4 mai. En attendant la fin de l’enquête, trois officiers et cinq agents ont été démis de leurs fonctions. Peut-être que d’ici là ils auront des explications un peu plus convaincantes à fournir…
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Une drôle d’invasion frappe une ville de Californie
ladépeche
Victorville, en Californie, a subi un phénomène impressionnant le 18 avril : une invasion de "tumbleweeds" s’est abattue sur la ville au point que certains habitants ne peuvent même plus sortir de chez eux. Ces buissons virevoltants, poussés par les vents et souvent visibles dans les westerns, sont malheureusement source d’une importante pollution.

Vous avez sûrement déjà dû voir ces boules de branches sèches en train de virevolter sur une route dans les westerns. Ces "tumbleweeds", ou "herbes qui virevoltent", en français, sont des branches de buissons qui sèchent, s'envolent et qui forment des boules, un peu comme des moutons de poussière. Cette plante, importée par les Russes au 19ème siècle, se reproduit très vite. En effet, chaque plante produit 250 000 graines qui s'envolent et font pousser des buissons un peu partout. En somme, une vraie prolifération qui présente plusieurs inconvénients majeurs.
Certains habitants n’ont pas pu sortir de chez eux

Les migrations de Tumbleweeds prennent parfois l’allure d’une invasion. Le 18 avril, c’est Victorville, en Californie, qui en a fait les frais. La ville a pu voir des milliers de ces buissons envahir ses rues, poussés par les vents chauds qui soufflent depuis plusieurs jours au Colorado et en Oklahoma.
Les rues, mais aussi 150 habitations, ont été bloquées par ces « virevoltants » accumulés le long des façades. On ne voit même plus plus les fenêtres ni les portes sur des images relayées par le presse américaine. Certains habitants n’ont d’ailleurs pas pu sortir de chez eux. Habituellement, les habitants peuvent en voir une ou deux rouler au milieu de la rue, poussées par le vent. Mais cette fois les habitants de Victorville ont été désagréablement surpris.

165 litres d’eau chaque année à eux seuls

En plus d’être gênants et encombrants, ces buissons peuvent boire 165 litres d’eau chaque année à eux seuls, avant d’aller gambader en fantômes errant dans les rues. Ils assèchent alors complètement les sols qui les entourent et favorisent la désertification, l’érosion et les incendies. Un inconvénient qui est alors de plus grande envergure pour l’environnement et l’écosystème.
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