Maltraitance institutionnelle envers les personnels hospitaliers

Pour se reposer quelques minutes
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Qu'en pensent fifille 1, 2, 3 ..... n??
Je sollicite DR qu'on ne peut pas franchement traiter d'ultra-libéral capitaliste et dont on connait la tendance naturelle à préférer la lumière rouge (pas celle des boxons, quoique par le passé???) à la bleue attiré qu'il est par la porte gauche, au Nor au sud, à l'est ou à l'ouest.
Je tombe à l'instant (fifille1, 2 ou suivante pourrait-elle me soigner le genou écorché vêtue d'une blouse échancrée?) sur cet article des DNA qui est un prélude à un autre plus important.

Malaise des hôpitaux : l'audit sur le CHU de Strasbourg qui fait mal

Un audit externe réalisé par la société Technologia confirme selon le syndicat FO, à l’initiative de cette démarche, l’ampleur de la « maltraitance institutionnelle » vécue par les personnels des établissements de santé en France, et à Strasbourg en particulier.

Les syndicats s’en alarmaient depuis deux ans au moins. Un audit externe réalisé par la société Technologia confirme selon FO, à l’initiative de cette démarche, l’ampleur de la « maltraitance institutionnelle » vécue par les personnes des établissements de santé en France, et à Strasbourg en particulier.

Commencée avant le Covid dans les services de réanimation et d’urgences des HUS, et achevée durant le déconfinement, cette enquête établit notamment que 30% des personnels se sentent en risque élevé, voire très élevé, de subir un épuisement professionnel. Près des deux tiers estiment que la qualité des soins prodigués aux patients est altérée par la situation de plus en plus critique des services hospitaliers.

Loin de s’améliorer depuis le Covid, le fonctionnement médical des services plus sollicités se dégrade encore : au manque de lits récurrent, aux conditions de travail difficiles, à un sentiment de déconsidération, les soignants doivent ajouter désormais la défection d’un nombre croissant de collègues, surtout parmi les plus expérimentés, alors que la demande de soins ne cesse de croître.

Ce lundi matin encore, un urgentiste a trouvé à son arrivée dans son service un patient présent depuis 33 heures. Deux démarches d’alerte ont été engagées ces dernières semaines, les capacités d’accueil ayant été saturées à 160%.
https://www.dna.fr/sante/2020/10/12/mal ... i-fait-mal


Je passerai le reste en intégral lorsqu'il sera publié et que je serai à nouveau connecté aux DNA.
Parole d'Etat, mensongeS d'Etat.
Covid-19, mensongeS d'Etat.
Incarcération, Soumission, Extermination (devise macronnasse de la France)
So let’s walk down Pennsylvania Avenue. (c'est pour l'idée, une autre avenue ailleurs fera aussi l'affaire) Let'go Brandon!
Nous vivons maintenant dans un pays où les journalistes sucent plus de bites que les prostituées (© Blanche Gardin)
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L'article du jour plus développé. Attention ça envoie du lourd, on donne la parole aux soignants qui selon le mytho sont des incapables, juste bon à exécuter des basses tâches incapables de quelqu'organisation que ce soit. Il est vrai que la hiérarchie réunionne des heures durant pour semer le bordel organisationnel.


Une étude fait état d’un épuisement dans les services d’urgences et de réanimation aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg
Le plus grand hôpital de la région n’est pas sorti indemne du Covid. Une étude fait état d’un épuisement dans les services d’urgences et de réanimation. Des témoignages évoquent l’« envie de fuite » des soignants et la peur d’un hiver cumulant les alertes sanitaires.


Aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg aussi, les langues se délient. Le malaise était palpable depuis des années dans certains services. Le syndicat FO le décline en chiffres. Sur la base d’un audit externe commandé à la société Technologia, son secrétaire général aux HUS, Christian Prud’homme, affirme que dans les services expertisés, à savoir ceux de réanimation et des urgences, près d’un tiers des agents se sentent en risque élevé, voire très élevé, de subir un épuisement professionnel. Pas loin des deux tiers des 200 salariés entendus estiment que la qualité des soins ne peut qu’en pâtir.

Réquisitoire à charge ? Du côté syndical, on s’en défend. L’étude a été lancée avant le Covid. Elle s’est achevée à la faveur du déconfinement. À cheval sur la crise, elle aurait pu en mesurer l’effet remobilisateur pour l’hôpital. C’est l’inverse, pointe Christian Prud’homme.

« Pas de deuxième crise »

« Au moment du Covid, on avait au moins le sentiment qu’on nous donnait les moyens de travailler, toute l’énergie des services étant focalisée sur cette pathologie. Depuis, on en est revenu à la situation antérieure, en pire. Car cette fois les soignants sont non seulement fatigués : ils sont démotivés. On se croirait en temps de guerre, on ne se bat plus pour soi-même, mais pour donner une chance à son collègue de s’en sortir ! »

L’emphase est l’arme du syndicaliste persuadé de mener le bon combat. Elle n’en est pas forcément trompeuse. Un urgentiste témoigne, tout en étant « non syndiqué », précise-t-il. Sébastien Harscoat travaille depuis dix ans aux HUS, il a été touché par le Covid. Quand il est revenu dans son service, il s’est senti « désinvesti. « Je n’avais pas récupéré totalement. J’ai trouvé des collègues me confiant que pour rien au monde ils ne voulaient vivre une deuxième crise. Certains partent vers le libéral. Comment le leur reprocher ? Même l’été n’est plus un répit dans la demande de soins : nous subissons une contrainte perpétuelle . » Sa motivation a souffert en particulier d’un constat : « Des journées à 160 % de la capacité réelle du service, avec 17 patients présents depuis douze heures à ma prise de service. Cinq étaient là depuis 24 heures. »

On rappelle des gens durant leur repos pour faire tourner les services.
Sylvie, infirmière spécialisée en anesthésie auprès du SAMU.

Les plus remontés parlent d’« incurie hospitalière ». Pendant ce temps, la hiérarchie « organise des réunions » et les droits d’alerte se succèdent : deux encore ces dernières semaines. Mais, aux urgences, la réalité selon une soignante est que « des services eux-mêmes saturés nous font redescendre des patients ! »

Les lits manquent toujours : 150 restent fermés selon FO, faute de personnel. Le nombre de postes non pourvus serait du même ordre.

« L’hôpital public est en perdition »

« Tout ne repose plus que sur la bonne volonté des soignants, laisse tomber Sylvie Speiser, infirmière spécialisée en anesthésie auprès du SAMU. Le problème est qu’ils ont surtout envie de pleurer. Les heures sup’ ne peuvent être récupérées qu’en repos compensatoires, qu’on n’arrive jamais à prendre. (travailler plus pour gagner moins, mantra su sarkomacronisme, ndT) Au contraire, on rappelle des gens durant leur repos pour faire tourner les services. (stress permanent pendant le soi-disant repos, ndT) Au SAMU, j’ai vécu des journées où sur quatre équipes, trois fonctionnaient grâce à des médecins intérimaires. Parfois, les urgences sont tellement saturées que les équipages eux-mêmes attendent avec leur patient, et donc ne sont pas disponibles pour repartir »

Bien des soignants n’en reviennent pas : « Dire qu’à une époque on se battait pour entrer dans la fonction publique hospitalière. Maintenant, quand vous parlez aux collègues, ils pensent surtout à partir, beaucoup ont peur d’un hiver cumulant les scénarios catastrophe. »

Ce n’est pas faute d’avoir alerté les directions ou les politiques. « La souffrance des personnels a effectivement atteint un paroxysme, confirme la députée Martine Wonner qui dit être intervenue à plusieurs reprises auprès de l’Agence régionale de Santé et des HUS. Mais l’hôpital public est en perdition, on assiste aussi bien à un manque de reconnaissance qu’à une défausse de responsabilités. »

Avec ses mots à lui, Alexis Lienhardt, infirmier spécialisé dans les urgences et la réanimation enfonce le clou. Proche d’un collègue « passé à l’acte il y a un an », geste fatal qui a notamment motivé l’audit, il dit que « les soignants en ont marre de ne rien entendre de concret en retour de leurs signalements, on ne peut pas rester insensible quand on voit des patients mourir sur de simples brancards. »

Dans ces conditions, des propositions d’augmentation de 40 centimes par heure de nuit sont prises pour « du mépris », (Quoiqu'il en coûte avait dit Manu qui avait promis et promis et repromis, ndT) le rappel répété des soignants durant leurs heures de repos pour « une forme de harcèlement moral ». Pas étonnant selon les syndicats que les personnels les plus expérimentés aillent avoir ailleurs - les services touchés n’en seraient que plus démunis.

Des heures pour trouver des lits pour les patients.

Passer des heures à trouver des lits pour des patients bloqués aux urgences, au détriment « du soin que l’on devrait délivrer aux autres patients », n’est plus accepté : « Des gens attendent cinq heures avant d’être vus ! Étonnez-vous alors que les élèves infirmiers après leurs stages disent qu’ils ne viendront jamais travailler dans l’hôpital public… »

Christian Prud’homme, en syndicaliste poussé par ses troupes, clôt le ban : « La dernière fois que j’ai alerté la direction, j’ai été accusé de me livrer à la caricature. Je peux assurer qu’il y a eu des urgences vitales qui ne pouvaient être admises et sont restées dans le sas d’accueil. » Hier matin, dans son service d’attache, le Dr Harscoat a fait le point : un patient attendait « depuis 33 heures aux urgences », faute de solution d’hospitalisation.

https://c.dna.fr/sante/2020/10/12/des-s ... erpetuelle (abonnés)
Parole d'Etat, mensongeS d'Etat.
Covid-19, mensongeS d'Etat.
Incarcération, Soumission, Extermination (devise macronnasse de la France)
So let’s walk down Pennsylvania Avenue. (c'est pour l'idée, une autre avenue ailleurs fera aussi l'affaire) Let'go Brandon!
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