L’enjeu du changement climatique est extrême, car un grand nombre d’intérêts particuliers ont de fortes motivations pour croire aux allégations catastrophistes, et ce malgré le manque de preuves.
On peut citer pêle-mêle : les économistes de gauche, pour qui le réchauffement climatique représente un exemple suprême de défaillance des marchés, ainsi qu’urne merveilleuse occasion de proposer des mesures correctives ; les apparatchiks de l’ONU, pour qui le réchauffement climatique est la voie vers une, gouvernance mondiale ; les dictateurs du tiers-monde, qui considèrent la culpabilité liée au réchauffement climatique comme un moyen pratique de réclamer des aides, c’est-à-dire d’opérer un transfert de richesses entre les pauvres des pays riches et les riches des pays pauvres ; les militants écologistes, pour qui tout enjeu de société est bon à prendre s’il peut effrayer les naïfs et les inciter à faire d’importantes contributions à leurs nombreuses ONG ; les ploutocrates, qui voient les énormes sommes d’argent mises à disposition pour l’énergie « durable » ; les organismes de régulation gouvernementaux, pour qui contrôler un produit naturel de la respiration est un rêve devenu réalité ; les milliardaires de la Tech qui trouvent que l’enjeu de « sauver la planète » est à la hauteur de l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes ; enfin, les politiciens, qui profitent du réchauffement climatique pour agir en démagogues sans crainte d’être contredits par la réalité, ou de subir les plaintes des prétendus bénéficiaires de leurs actions... À tout cela s’ajoutent les militants, les experts, les conseillers, etc.
(Climatologue, ancien professeur au MIT, membre de l’Académie américaine des sciences, Richard Lindzen)