Prenons le parti d'en rire... ça sera moins triste - page 2

Pour se reposer quelques minutes
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Isabel a écrit : Surement comme il y avait des voyous en 58, des parents qui se servaient de leurs pouvoirs sur les enfants pour leur imposer leurs propres volontés, des profs minables et d'autres passionnants, des pédophiles et des violeurs qui n'étaient pas dénoncés et peu condamnés, je n'ai pas l'impression que la vie en France était si merveilleuse que dans vos souvenirs d'enfance. Bonne journée dans notre vie que je trouve plutôt beaucoup plus respectueuse de l'enfance, des femmes, des malades, ... :flo:

Oui, bien sûr...
Mais cela dépend tout bonnement du milieu dans lequel nous vivons !
Nous avons connu une vie parfois difficile, en particulier celles et ceux qui ont connu les différentes guerres et la décolonisation...
Cependant je ne pense pas que cela ait beaucoup changé depuis, et je doute que cela change réellement un jour...
Bien sûr, il semble que notre vie soit un peu plus respectueuse de l'enfance, des femmes, des malades, mais je crains que ce ne soit que parce que nous vivons dans un milieu un peu - ou même beaucoup plus - civilisé que bien des citoyens moins privilégiés que nous...
Comment une femme seule avec deux ou trois enfants peut-elle vivre décemment ?
Le père, un mari ou un "compagnon" qui plaque son épouse ou sa maîtresse se fiche pas mal de celle et ceux qu'il abandonne...
Il semble que cela soit de plus en plus fréquent...


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Respect ou caricature de respect ? La crainte du procès, et de l'amende n'est pas le respect.
Pour en revenir au texte, en effet j'ai reçu des baffes des instituteurs, on m'a tiré les cheveux sur les tempes, tiré les oreilles. Pour un "s" oublié. Mes parents n'ont pas prévenu la police.
Pour les oeufs et le beurre c'est exactement ça, sauf que le beurre dans les années 45/46 n'était pas vendu "comme ça" et que plus tard même le bon crémier vendait parfois des beurres un peu "avancés", et que Carrefour n'est pas, selon les heures, le bagne décrit.
Je ne peux pas dire que je suis devenu copain avec le bijoutier maintenant retraité, à qui en cinquième j'ai ouvert une lèvre et poché un oeil, mais nous nous rencontrons amicalement tout de même quand je vais à Villeneuve.
Jamais une maîtresse ne m'a fait la bise mais aussi je ne me suis pas tourné vers la politique, mes parents m'avaient élevés pour être honnête.
Je n'ai pas connu les glissades dans la cour de récréation, juste l'instit franc maçon qui les jours de catéchisme prenait plaisir à nous retenir le plus possible, plus tard le prof d'histoire pédophile qui est resté de longues années à draguer chaque année un élève et lui casser la figure le jour où il perdait espoir. À ma connaissance, lui, jamais personne ne l'a embêté.
Il y a eu aussi le Russe, qui avait appris le français dans la Légion; prof d'anglais, qui arrivait le main ayant petit-déjeuné très arrosé, au Sabot d'or, et se cognait, en rebondissant sur les murs du couloir, jusqu'à sa classe. Au bout de quatre ans il est parti se saouler à Angoulème : au service un bidasse m'en a parlé.
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Accusée d'être une tueuse, alors Gaffe, c'est le Gone qui le dit et si il le dit, c'est qu'il doit bien avoir des preuves.
Brrrrrrrrrrrrr ....
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Je crois surtout qu'à l'époque; état, fonctionnaires, percepteurs, psychologues et autres nuisibles foutaient moins leur nez "pour notre bien" dans nos vies de tous les jours.
J'allais au lycée en vélo sans casque. J'avais un couteau à cran d'arrêt pour tailler mes crayons, le prof ne s'en affolait pas.
Je buvais du vin à table (Coopérative de Buzet, livré en bonbonne, 9°, excellent) et je pouvais conduire mon vélo sans zigzaguer à deux heures pour revenir à l'école.
Je portais un blouson noir (en skaï) parce que c'était la mode.
J'écoutais Presley, Gene Vincent, Eddie Cochran, que j'avais découvert au juke box de la piscine et détestait (déjà) "petit papa noël" et la roucoulante barrique.
Oui, il y avait un prof homo et pédophile, tout le monde le savait il suffisait de l'éviter.
Oui il y avait un prof d'Anglais ivrogne qui titubait dès huit heures le matin rebondissant d'un côté à l'autre du couloir.
Aux parents qui se plaignaient le principal répondait "c'est un héros de la guerre on ne peut rien faire".
Tout le monde était plus libre.
jules Avatar de l’utilisateur

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Carlbarks a écrit : Je crois surtout qu'à l'époque; état, fonctionnaires, percepteurs, psychologues et autres nuisibles foutaient moins leur nez "pour notre bien" dans nos vies de tous les jours.
J'allais au lycée en vélo sans casque. J'avais un couteau à cran d'arrêt pour tailler mes crayons, le prof ne s'en affolait pas.
Je buvais du vin à table (Coopérative de Buzet, livré en bonbonne, 9°, excellent) et je pouvais conduire mon vélo sans zigzaguer à deux heures pour revenir à l'école.
Je portais un blouson noir (en skaï) parce que c'était la mode.
J'écoutais Presley, Gene Vincent, Eddie Cochran, que j'avais découvert au juke box de la piscine et détestait (déjà) "petit papa noël" et la roucoulante barrique.
Oui, il y avait un prof homo et pédophile, tout le monde le savait il suffisait de l'éviter.
Oui il y avait un prof d'Anglais ivrogne qui titubait dès huit heures le matin rebondissant d'un côté à l'autre du couloir.
Aux parents qui se plaignaient le principal répondait "c'est un héros de la guerre on ne peut rien faire".
Tout le monde était plus libre.

Carl... vous allez vous faire démolir par la "Bienpensance" :bob:
Carlbarks Avatar de l’utilisateur

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Oh c'est sûr, seulement il ont oublié la liberté que nous avions, ce n'est pas de leur faute le socialisme est passé par là.
Pas d'accord ? On te suicide.
je n'ai connu que deux suicidés mais ça m'a suffit pour douter fortement des suivants... Un type (assez malhonnête d'ailleurs) rassemble ses copains pour l'ouverture de la chasse, tout le monde rigole et boit des coups, il monte dans sa chambre chercher quelque chose et se tire un coup de fusil de chasse dans la poitrine. Le commissaire arrive et explique à, Suzette, la veuve (qui hérite) : vous étiez en instance de divorce ce serait mieux pour tout le monde de ne pas porter plainte.
Elle n'a pas porté plainte... Elle est riche et tranquille à Sarlat.
Le second : comptable, gestionnaire comme les aime JV, se marie et part à Paris la semaine suivante pour régler quelques histoires.
Il se jette de la fenêtre du Crillon (6ème étage il me semble).
Son second hérite du poste et de son appartement sur la Canebière.... Fallait pas discuter les magouilles.
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