Les chiffres mesurent le temps et l’espace, le contenu et le contenant.
Et les sentiments se mesurent aussi comme pour cet étudiant en sciences qui fait sa déclaration (pas d'impôt) :
« Tu es le cosinus de mon cœur.
Rien qu’en te voyant je sais que tu n’es ni paire ni impaire car ta beauté est unique.
Tu es le domaine de définition de ma vie.
Tu es belle comme une figure fractale.
Tu es la solution de mon équation.
Annulant la somme de tes vecteurs, je ne peux être que le barycentre de tes points pondérés.
Tu es ma représentation graphique dans le repère qui a pour abscisse amour pour ordonnée affection et pour origine cœur.
Tu es le point de rencontre de toutes mes droites car ton amour et ta beauté vérifient leurs équations.
Tu es la seule personne qui sait déterminer la parité et le sens de variation de mon corps.
Je veux que tu me factorises, me développes, m’ordonnes et me réduits pour que nos vecteurs directeurs soient colinéaires et même confondus.
Si tu te cachais à l’infini, je me glisserais sur tes asymptotes pour venir te chercher.
Je t’aime d’un amour dont la dérivée est positive c’est à dire un amour croissant, un amour exponentiel, à la fois réel et imaginaire pur car j’ai établi une application bijective qui à tout point de ton corps associe un unique point de mon corps.
Tu constitues mes constantes physiques c’est à dire : Ma densité, ma température d’ébullition, ma température de congélation.
Tu es la densité de ma réflexion.
Tu es la masse volumique de mes muscles.
Tu es la cause de mes réactions chimiques que personne ne peut équilibrer.
Tu es mon génie génétique à la recherche de solutions pour mes problèmes.
Tu es la masse molaire de mes molécules qui ont pour nombre de mol : Amour.
Tes ions transforment les miens en cations quand je te vois.
Sans toi, je serai un mélange hétérogène.
Sans toi ma vie ne serait jamais en équilibre.
Sans tes électrons célibataires, je ne satisferai jamais la règle de l’octet pour être stable.
La rencontre du champ magnétique de mon cœur et du tien pourrait créer un gigantesque générateur électrique qui alimentera notre train d’amour dans les rails du bonheur.
Si tu étais un oxydant, je serai ton réducteur.
Attiré par tes lignes de champ centripète, je ne pouvais venir vers toi que par un mouvement rectiligne accéléré.
Rien qu’à te voir, je perds tous mes électrons et que mes cellules deviennent plasmolysées ».