Je le dis d'emblée avec un titre pareil je suis sûr d'attirer les lecteurs mais aussi les lectrices, jamais oublier les lectrices attirées mais surtout à tirer lorsqu'elle sont jeunes, peu farouches et à forte poitrine. Ce titre provoquera donc des clics frénétiques des Bouillus ayant une certaine culture hisorique soit la majorité d'entre eux.
Voici donc un retraité qui n'a pas connu le Maréchal et pour cause, qui avait encore le bonheur de cultiver son jardin à l'âge de 79 ans. Lors des semailles il perdit sa précieuse bague. Il faut croire qu'avec l'âge l'annulaire avait maigri laissant le précieux anneau libre de va et vient. Hormis qu'ici on se limita à l'aller simple. Ah le geste de la semeuse célébré, immortalisé, magnifié sur nos anciennes pièces d'1/2, 1 et 2 Francs! Geste ample et la bague s'en alla.
L'on battit le ban et l'arrière-ban de la famille qui creusa, tamisa, rien nada. La terre avait englouti le sceau de l'Union alors que le couple venait de célébrer ses noces d'or peu de temps auparavant. L'on se dit "la terre l'a avalée, la terre la rendra". La terre rend souvent, on ne le sait que trop bien à Verdun et dans la Somme. (quel jour sommes nous?)
La vie continua jusqu'à la séparation. Tout couple connait un jour une séparation, ici il s'agit(*) de l'ultime. Et c'est cet automne à l'âge de 82 ans que notre retraité toujours bon pied bon oeil alors qu'il rinçait des carottes de sa propre récolte eut la surprise d'en trouver une plus baguée qu'un oiseau passé dans un refuge.
C'était sa bague.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. (Lavoisier)
Source.
(*) passé simple tiens-je à préciser pour la minorité sous-cultivée. (pas comme la carotte)
Certain dans mon lectorat cultivé aura constaté que j'ai conservé cette manie du passé simple.