Discours trop rare

Pour se reposer quelques minutes
jyld

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cette opinion est , me semble t il partagée par un nombre grandissant d'observateurs. elle n'est pas fausse; j'entendais hier sur LCI que de plus en plus de mouvements se créent en Grèce pour refuser de payer tout ou partie de leurs impôts pour compenser les restrictions imposées par le gouvernement. les Grecs étaient déjà les champions de la fraude fiscale, ils viennent de franchir un pas supplémentaire. Effectivement c'est une course vers l' abîme. :B):
arnold

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jyld a écrit :cette opinion est , me semble t il partagée par un nombre grandissant d'observateurs. elle n'est pas fausse; j'entendais hier sur LCI que de plus en plus de mouvements se créent en Grèce pour refuser de payer tout ou partie de leurs impôts pour compenser les restrictions imposées par le gouvernement. les Grecs étaient déjà les champions de la fraude fiscale, ils viennent de franchir un pas supplémentaire. Effectivement c'est une course vers l' abîme. :B):

Connais pas ce type, mais j'apprecie son franc parler clair dans cette intervention..
Barkor Avatar de l’utilisateur

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jyld a écrit :cette opinion est , me semble t il partagée par un nombre grandissant d'observateurs. elle n'est pas fausse; j'entendais hier sur LCI que de plus en plus de mouvements se créent en Grèce pour refuser de payer tout ou partie de leurs impôts pour compenser les restrictions imposées par le gouvernement. les Grecs étaient déjà les champions de la fraude fiscale, ils viennent de franchir un pas supplémentaire. Effectivement c'est une course vers l' abîme. :B):



La Grèce n'est pas malade de la faute à l'Euro mais plutôt d'une gestion économique au long cours catastrophique, ayant comme piliers la fraude fiscale, les passe-droit, les magouilles sociales et fiscales etc ... l'Euro n'a été que le révélateur de cette gestion, et l'erreur vient plutôt d'avoir laissé entrer la Grèce dans la zone euro... tout comme le Portugal, la Pologne...
Observateur

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Paroles sensées, mais qui les écoutera ?

Le prix Nobel d'économie américain Paul Krugman partage l'avis de M. Bentsson.
"Là où tous les autres ont renfloué les banques et laissé les citoyens en payer le prix, l'Islande a laissé les banques aller à la faillite et a, en fait, augmenté son filet de protection social", a-t-il récemment écrit dans le New York Times.
"Là où tous les autres étaient occupés à essayer de rassurer les investisseurs internationaux, l'Islande a imposé temporairement des contrôles sur les mouvements de capitaux afin de se laisser une marge de manoeuvre", explique-t-il.
Lors d'une récente visite à Reykjavik, Paul Krugman a aussi souligné que l'Islande devait remercier sa monnaie, la couronne, pour sa récupération économique.
"Le rebond économique de l'Islande démontre les avantages d'être hors de la zone euro",
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Pascale Avatar de l’utilisateur

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Ca va faire plaisir à Marine ce discours ;;;
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jyld

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Barkor a écrit :
jyld a écrit :cette opinion est , me semble t il partagée par un nombre grandissant d'observateurs. elle n'est pas fausse; j'entendais hier sur LCI que de plus en plus de mouvements se créent en Grèce pour refuser de payer tout ou partie de leurs impôts pour compenser les restrictions imposées par le gouvernement. les Grecs étaient déjà les champions de la fraude fiscale, ils viennent de franchir un pas supplémentaire. Effectivement c'est une course vers l' abîme. :B):



La Grèce n'est pas malade de la faute à l'Euro mais plutôt d'une gestion économique au long cours catastrophique, ayant comme piliers la fraude fiscale, les passe-droit, les magouilles sociales et fiscales etc ... l'Euro n'a été que le révélateur de cette gestion, et l'erreur vient plutôt d'avoir laissé entrer la Grèce dans la zone euro... tout comme le Portugal, la Pologne...



c'est vrai aussi!
Liqueur

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Observateur a écrit :Paroles sensées, mais qui les écoutera ?


Certainement pas vous puisqu'elles viennent d'un gars aux thèses plus proches du libéralisme que de l'étatisme, et de plus pour l'autonomie du royaume Uni et sa sortie de l'union européenne. Bref Anglais, plutôt libéral, conservateur, bref tout ce que vous adorez ::D:
::D:
::D:


Observateur a écrit :"Là où tous les autres ont renfloué les banques et laissé les citoyens en payer le prix, l'Islande a laissé les banques aller à la faillite et a, en fait, augmenté son filet de protection social", a-t-il récemment écrit dans le New York Times.



Ce sont là des thèses ultra-libérales défendues dès le commencement de la crise des subprimes par les économistes libéraux : les banques sont responsables de leurs investissements et les états n'ont pas à voler (les citoyens) à leur secours.

Vous avez bu aujourd'hui ? ::o:
Liqueur

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Barkor a écrit :La Grèce n'est pas malade de la faute à l'Euro mais plutôt d'une gestion économique au long cours catastrophique, ayant comme piliers la fraude fiscale, les passe-droit, les magouilles sociales et fiscales etc ... l'Euro n'a été que le révélateur de cette gestion, et l'erreur vient plutôt d'avoir laissé entrer la Grèce dans la zone euro... tout comme le Portugal, la Pologne...



Entièremement d'accord, de même que les hausses de prix constatées dans tous les pays ayant adopté l'euro qui ne proviennent pas du passage à l'euro mais sont des problèmes sous-jacents révélés par le changement monétaire.

Cependant la seule solution actuelle pour la Grèce est de déclarer faillite et de sortir de l'euro. Ils ne pourront pas se redresser en conservant la monnaie unique.
Béatrice Avatar de l’utilisateur

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Liqueur a écrit :
Observateur a écrit :Paroles sensées, mais qui les écoutera ?




Certainement pas vous puisqu'elles viennent d'un gars aux thèses plus proches du libéralisme que de l'étatisme, et de plus pour l'autonomie du royaume Uni et sa sortie de l'union européenne. Bref Anglais, plutôt libéral, conservateur, bref tout ce que vous adorez ::D:
::D:
::D:



Il fait quoi le citoyen lambda qui a placé ses sous dans une banque qui fait faillite ?
Accusée d'être une tueuse, alors Gaffe, c'est le Gone qui le dit et si il le dit, c'est qu'il doit bien avoir des preuves.
Brrrrrrrrrrrrr ....
Liqueur

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Béatrice a écrit :Il fait quoi le citoyen lambda qui a placé ses sous dans une banque qui fait faillite ?



Une faillite ne veut pas dire plus d'argent. Tout dépend en fait de la façon dont la faillite est gérée. Sûr que si l'on y met un syndic français, le citoyen lambda peut aller pleurer.
L'alternative que l'on met en place, voir la situation grecque, ne me semble pas meilleure qu'une faillite bien gérée. Mieux vaut une situation claire pour repartir sur des bases saines qu'une situation malsaine qui perdure.
Pascale Avatar de l’utilisateur

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je suis nulle en éco
mais comment veut on qu un pays s en sorte en l asphyxiant, et donc rembourse sa dette ?
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Observateur

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Liqueur a écrit :
Observateur a écrit :"Là où tous les autres ont renfloué les banques et laissé les citoyens en payer le prix, l'Islande a laissé les banques aller à la faillite et a, en fait, augmenté son filet de protection social", a-t-il récemment écrit dans le New York Times.

Ce sont là des thèses ultra-libérales défendues dès le commencement de la crise des subprimes par les économistes libéraux : les banques sont responsables de leurs investissements et les états n'ont pas à voler (les citoyens) à leur secours.

Vous avez bu aujourd'hui ? ::o:

Je nuance mes propos : je suis d'accord pour que l'état vienne au secours des dépositaires des banques fautives, mais pas des actionnaires et des dirigeants des banques en question...
Il me semble que c'est ce qui a été fait en Islande, mais je n'en suis pas certain.
Liqueur

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Pascale a écrit :je suis nulle en éco
mais comment veut on qu un pays s en sorte en l asphyxiant, et donc rembourse sa dette ?


Il n'y a pas à être particulièrement calé en éco, c'est du simple bon sens, il suffit d'analyser rationnellement la situation (en dehors de tout concept idéologique).

Un pays est surendetté, il n'y a que 2 issues

a) il rembourse sa dette
b) il fait faillite

Cas a) pour rembourser il faut

1_ qu'il arrête de contracter des emprunts (comme en Grèce), c'est une spirale infernale et les taux d'intérêts des nouveaux emprunts augmentant, c'est la faillite assurée (on va au cas b) avec une aggravation de la situation)
2_ qu'il dégage des excédents : rentrée d'argent (impôts + privatisation ) > dépenses

Augmenter les impôts ? incompatible avec une relance de l'économie, le pays s'enferme dans la récession (cas de la Grèce) la faillite est inéluctable
Diminuer le poids de l'état ? seule solution pour réduire les dépenses efficacement (solution mise en place efficacement par la Suède en 92 qui a échappée de justesse à la débâcle. Diminuer le poids de l'état signifie se désengager de tous les domaines non cruciaux pour l'état (à discuter démocratiquement) donc à privatiser. C'est ce qu'a commencé à faire l'Allemagne depuis Schröder (poste, securite sociale, etc) ce qui explique en partie l'écart actuel avec l'économie française

Les exemples de tentatives de réduction des dépenses de l'état montrent systématiquement qu'une augmentation des impôts, même accompagnée de contraction budgétaire, n'est pas efficace. La contraction économique efface les efforts faits par ailleurs. Par principe c'est mettre la charrue avant les boeufs.


Cas b) faire faillite

Pour relancer l'économie, il faut
1_ que la monnaie suive la situation du pays (cas argentin, le pays n'a pu commencer à se relever qu'à partir du moment ou la parité sur le dollar a été abandonnée)
2_ que les domaines abandonnés par l'état en raison de la faillite soient repris en main par la société civile (ce qui revient à privatiser, même si dans ce cas le passage est brutal: exemple russe après la chute du régime communiste)


Le cas b) faire faillite n'est en principe pas souhaitable, cependant le cas a) ne peut se faire qu'à partir du moment où la situation n'est pas exagérément dégradée et dépend de facteurs sociaux comme l'interpénétration de l'état dans les aides sociales. (Problème majeur pour la France). Dans ce cas les troubles sociaux et les émeutes sont un paramètre majeur, mais qui ne change pas fondamentalement les données du problème économique. Quelque soit la solution a) ou b) une révolutions ou des troubles civiques ne sont plus à exclure, la solution la plus courte devient la meilleure (probablement b) qui a l'avantage de purger la situation et de redonner une certaine transparence, une situation stable et prédictible étant condition indispensable au retour des investissements).


Voili voilà pour mon raisonnement, les spécialistes en éco peuvent commenter... :wize:
Irishbuda Avatar de l’utilisateur

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Bonjour à vous,


Merci Killer pour tes posts.




Je n'aime pas trop le terme de faillite, bien que celui-ci convienne parfaitement à l'état d'entreprise qui ne peut plus rien assumer et qui est conduite à la liquidation totale.... liquidation totale que ne peut d'ailleurs pas être appliquée puisqu'un pays et un peuple ne peuvent pas être liquidés !


Si faillite il y a (ou dépôt de bilan avec cessation de paiement), elle sera alors analysée et il en ressortira 2 possibilités, soit elle a été produite par des conjonctures et des mauvaises orientations de son ou ses dirigeants ou des pertes de marchés, etc... soit elle a été la conséquence de fraudes de la part de ses dirigeants.


En ce qui concerne la Grèce, j'opte pour le cas de "faillite frauduleuse" avec détournement de fonds et maquillage des comptes..... pas besoin de faire l'historique, tout le monde le sait à présent.


2 solutions s'offrent alors au peuple grec, soit continuer, sous perfusion, à remplir le tonneau de danaïdes (très dur à supporter longtemps et risque de guerre civile avec tout ce que cela pourrait entraîner pour l'Europe), soit se retirer de l'Europe, de l'Euro, de se déclarer en cessation de paiement, déposer le bilan et repartir.... là il faut un mec velu pour expliquer aux grecs ce qui les attend, mais c'est pas impossible !


Je laisse le soin à ceux qui connaissent la musique des dépôts de bilan pour faire le point de ce qui appartient au passif, actif, etc....


Pour que cela se fasse dans une clarté absolue, il faut que le peuple grec vire " illico - presto " tous les responsables politiques du moment, fasse table rase de ces "commandants de Concordia", mette un professionnel à la tête des manoeuvres et surtout rapatrie tout ce que les fraudeurs ont mis dans leurs bas de laine en dehors de leurs frontières !


Voilà, y'a k'à... faut k'on !!! ::(:
.... mais cela est impossible à réaliser car au milieu de tout cela il y a la "POLITIQUE" et surtout "la FINANCE"...


Pauvres grecs, ils ne vont plus avoir qu'à sucer les noyaux d'olives :baby:
, vu que les olives et son huile auront été utilisées à des fins de "sodomisation" moins douloureuse :wacko:
..... Et notre Julos de dire " ces grecs, tous des Pédés " !


Il est évident que des guetteurs doivent être mis aux 4 coins du pays pour pister les vautours.... y compris ceux qui ont les yeux bridés ! :mrgreen:





Irishbuda :zen:
Wǒmen bìxū kàn kàn bì yǎn, nàme xīnlíng shì kāifàng de. 我们必须看看闭眼,那么心灵是开放的。
Un esprit a besoin d’un corps pour l’accueillir.... un corps a besoin d’un esprit pour le guider.... Irishwind
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Observateur

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Liqueur a écrit :Diminuer le poids de l'état ? seule solution pour réduire les dépenses efficacement (solution mise en place efficacement par la Suède en 92 qui a échappée de justesse à la débâcle. Diminuer le poids de l'état signifie se désengager de tous les domaines non cruciaux pour l'état (à discuter démocratiquement) donc à privatiser. C'est ce qu'a commencé à faire l'Allemagne depuis Schröder (poste, securite sociale, etc) ce qui explique en partie l'écart actuel avec l'économie française

Les privatisations ne sont pas la panacée et n'apprte pas systématiquement une réduction des coûts. On se souvient de la privatisation catastrophique des chemins de fer Britanniques...
En France l'eau est nettement plus chère là où la distribution est assurée par le privé (en moyenne 30%).

En réalité les bienfaits du recours a la privatisation systématique n'est qu'un dogme répandu par ceux qui cherchent à récupérer à bon compte des activités rémunératrices...

L'écart entre l'économie Allemande et celle de la France n'est pas due aux privatisations Allemandes. Il y en a autant en France. Elle est due à une politique salariale beaucoup plus sévère qui fait que la proportion de gens vivant en dessous du seuil de pauvreté est plus importante en Allemagne qu'en France.
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