ls décrochent le jackpot au loto et perdent tout : six exemples à ne pas suivre si vous gagnez
OuestFrance
Ils ont eu la main heureuse, mais un jour, ils se sont retrouvés fauchés. Voici l’histoire de six gagnants à la loterie qui ont connu la chance… puis la déchéance. Des exemples à ne pas suivre si vous gagnez un jour au loto !
Le vendredi 13 octobre 2023 approche, et comme toujours à l’occasion de ce « jour de chance », ils seront nombreux à se ruer sur les grilles du Loto ou de l’Euromillions, dans l’espoir de décrocher le pactole. Mais l’argent fait-il vraiment le bonheur ? Et la vie de ceux qui touchent des millions est-elle vraiment plus rose qu’avant ? Pas forcément, à en croire ces cas de gagnants, qui ont connu la chance, puis la déchéance. Des histoires repérées notamment par Insider et relayées par Slate. Voici six exemples à ne surtout pas suivre si vous gagnez un jour le jackpot…
Elle remet ses gains en jeu jusqu’au dernier centime
C’est ce qu’on appelle une super chanceuse : Evelyn a gagné deux fois de suite à la loterie, en 1985 et en 1986. Au total, cette femme américaine, originaire du New Jersey, a empoché 5,4 millions de dollars. Comme le raconte le site AskMen.com, elle s’est sentie si veinarde qu’elle a tout remis en jeu au casino et dans les jeux de hasard… et a tout perdu. Fauchée, elle a fini par vivre dans une caravane. « Tout le monde voulait mon argent, a-t-elle déclaré. Je n’ai jamais appris un seul mot simple en anglais : « Non ». J’aurais aimé avoir la chance de tout recommencer. Je serais beaucoup plus intelligente à ce sujet aujourd’hui. »
Ses proches convoitent sa fortune et sa vie devient un enfer
William a gagné 16,2 millions de dollars à la loterie, dans l’État de Pennsylvanie (États-Unis), en 1988. Un an plus tard, il s’est retrouvé avec une dette d’un million de dollars. « J’aurais aimé que cela n’arrive jamais. J’étais beaucoup plus heureux quand j’étais fauché », a-t-il confié plus tard au Washington Post. Après avoir investi dans des entreprises familiales, il s’est endetté et sa vie a tourné au cauchemar. Ses proches ont commencé à convoiter sa fortune : une ex-compagne l’a poursuivi en justice pour obtenir un tiers de ses gains, tandis que son frère aurait engagé un tueur à gages pour le tuer, avant d’être arrêté. William a fini sa vie avec 450 dollars par mois, touchant des bons d’alimentation, jusqu’à sa mort en 2006.
Elle soutient (trop) généreusement Bill Clinton
Janite a gagné 18 millions de dollars, en 1993, aux États-Unis. Cette femme, originaire de Corée du Sud, qui tenait un magasin de perruques dans le centre-ville de Saint-Louis (Missouri), a mené la belle vie pendant quelques années, relate un article du St. Louis Post-Dispatch. Elle a acheté une maison dans un beau quartier pour 1,2 million de dollars. Elle s’est aussi montrée très généreuse, versant notamment d’énormes sommes à l’université de Washington, mais aussi aux candidats démocrates, dont Bill Clinton. Ce qui lui vaudra d’être invitée à un dîner d’État à la Maison Blanche, en présence du président sud-coréen. Mais cette générosité, couplée à de mauvais placements, a conduit Janite sur la paille. En 2001, elle affirmait qu’il lui restait 700 $ sur deux comptes bancaires.
Il achète un club de foot, puis redevient vitrier
En 1995, Mark remporte 12 millions d’euros. Ce Britannique, originaire de St Leonards-on-Sea (dans le sud-est de l’Angleterre), mène d’abord grand train. Vitrier de métier, il s’offre le club de football local d’Hastings, achète une villa aux Barbades, cinq maisons à 500 000 € l’unité pour des amis… Il se marie et divorce à quatre reprises, ce qui grignote considérablement son pactole. Il injecte également plus de deux millions de dollars dans sa société. Comme l’expliquait l’édition du soir en juillet 2023, près de trente ans après son gain, Mark n’avait presque plus rien, à tel point qu’il a dû reprendre son ancienne activité de vitrier, qu’il exerçait toujours à 61 ans. Il continuait aussi à jouer au loto « les mêmes numéros qu’en 1995, dans l’espoir d’un nouveau gain ».
Elle remplit sa garde-robe, mais se vide les poches
Comme le rapporte le Daily Mail, Vivian était une jeune fille britannique extravertie de la classe ouvrière lorsque sa vie a basculé en 1961. Son mari, Keith, gagne une petite fortune (plus de 152 000 livres sterling, plus de 175 800 euros actuels) dans un pari sportif. Quand un journaliste lui demande ce qu’elle compte faire de cet argent, elle lui répond : « Spend, spend, spend ! » (« dépenser, dépenser, dépenser »). Et c’est ce qu’elle va faire. Le couple dépense une fortune dans la haute couture, les voitures de sport et une nouvelle maison. Son style de vie extravagant fait alors la une des journaux. Mais le mari de Vivian décède quatre ans plus tard, et sa veuve doit alors s’acquitter d’une grosse facture fiscale, ce qui la conduit à la banqueroute.
En 2007, à 71 ans, elle vivait avec 350 livres sterling par mois (environ 400 € actuels) et recherchait encore du travail pour joindre les deux bouts. « Le problème, c’est que j’ai besoin d’argent. Comment peux-tu vivre correctement sans dépenser un peu pour les belles choses de la vie ? », plaidait-elle, tout en continuant à porter de belles tenues. Une comédie musicale nommée Spend spend spend a même été consacrée à son histoire et jouée au West End de Londres. Vivian est décédée en 2011.
ll fait un beau voyage, puis retourne travailler chez McDonald’s
Un voyage aux Canaries, un mariage, une maison… Lorsqu’il décroche le pactole, Luke entend en profiter à fond. En 2006, ce Britannique, qui travaillait jusqu’ici à McDonald’s, remporte 1,3 million de livres sterling (1,5 million d’euros actuels). Mais il dépense la quasi-totalité de sa fortune très rapidement. Moins de deux ans plus tard, il est contraint de reprendre son travail dans l’enseigne de fast-food. « Ils pensent tous que je suis un peu fou, mais je leur dis qu’il y a plus dans la vie que l’argent, expliquait-il au Telegraph en 2008. J’ai adoré travailler chez McDonald’s avant de devenir millionnaire et j’apprécie vraiment d’y retourner. »