Questions existentielles - page 181

Pour se reposer quelques minutes
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Avant l’extinction des dinosaures, les mammifères étaient des êtres nocturnes
Les mammifères, à l’origine tous nocturnes, ont commencé à s’activer aussi le jour après l’extinction des dinosaures, selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology & Evolution. C’était il y a 66 millions d’années.

«Notre étude montre pour la première fois une corrélation très étroite entre le moment où les dinosaures ont disparu et le moment où des mammifères ont commencé à être actifs pendant la journée», explique à l’AFP Roi Maor, de l’Université de Tel Aviv et coauteur de l’étude.

Pour arriver à ces conclusions, Roi Maor et son équipe ont analysé les caractéristiques de 2415 espèces de mammifères vivant aujourd’hui. Ils ont ensuite élaboré des modèles décrivant les comportements de leurs ancêtres.

Selon l’étude, le passage de nocturne à diurne pour ces mammifères ne s’est, bien sûr, pas fait en un jour. «Il a nécessité une étape intermédiaire d’activité mixte (de jour et de nuit) pendant des millions d’années», précise un communiqué de presse de l’University College London (UCL) également impliqué dans l’étude.

Toujours nocturnes

Et ce changement n’a pas concerné l’ensemble des mammifères: «La plupart des mammifères sont toujours nocturnes aujourd’hui», précise Roi Maor. Mais parmi ces quelques mammifères qui ont sauté le pas, figurent les primates et donc l’homme. Et selon l’étude, ce sont les seuls mammifères diurnes dont les yeux ont les mêmes caractéristiques que ceux d’animaux ayant toujours vécu le jour, comme les oiseaux diurnes ou les reptiles.

L’acuité visuelle et la perception des couleurs dépend des propriétés des photorécepteurs de la rétine. La vision diurne est possible grâce aux cellules rétiniennes appelées cônes. La vision nocturne grâce aux cellules appelées bâtonnets.

Il y en a entre 5 et 7 millions de cônes par œil chez l’humain. Alors que les espèces nocturnes ont généralement qu«un ou deux types de cônes», précise le chercheur.
Meilleure adaptation

Les mammifères diurnes ont donc dû largement évoluer pour s’épanouir dans leur nouveau mode vie. Et si les primates semblent être ceux dont la vision s’est le mieux adaptée à ce nouvel environnement, c’est «peut-être dû au fait que leurs ancêtres ont été parmi les premiers mammifères à adopter un mode de vie diurne», note l’étude.

(Source : 20 Minutes)
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La guérison des plaies est plus lente si on se blesse la nuit
Si on se coupe ou on se brûle la journée, les plaies guérissent beaucoup plus vite que si ces blessures se produisent la nuit, révèle une étude publiée mercredi, qui montre l’importance de l’horloge biologique dans le processus de guérison.

Cette découverte pourrait avoir des applications pour les interventions chirurgicales et procurer des cibles pour de nouveaux traitements qui accélèrent la guérison, estiment les chercheurs du laboratoire de biologie moléculaire à Cambridge au Royaume-Uni.

Leurs travaux paraissent dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine et sont les premiers à montrer comment notre horloge biologique interne agit sur les cellules de la peau pour la guérison.

L’évolution de l’organisme
Pour le professeur John O’Neill, du laboratoire de Cambridge, ce phénomène « pourrait indiquer que l’organisme humain a évolué pour accélérer la guérison pendant le jour, une période où le risque de blessures est beaucoup plus élevé ».

Cette horloge, ou rythme circadien, régule quasiment toutes les cellules de l’organisme humain selon des cycles de 24 heures déterminant pour de nombreux processus biologiques, tels que le sommeil, la sécrétion hormonale et le métabolisme.

Des tests effectués en laboratoire sur des cellules de peau humaine, des fibroblastes et des kératinocytes – ces dernières forment la partie superficielle de l’épiderme – ainsi que sur des souris, ont montré que, pendant le cycle diurne de l’horloge biologique, les blessures guérissent presque deux fois plus rapidement.

Ces chercheurs ont constaté le même phénomène avec des brûlures chez des humains en analysant les dossiers médicaux de 118 patients qui avaient été brûlés, provenant des grands centres de soins aux brûlés en Angleterre et au Pays de Galles.

Ainsi, des brûlures prennent en moyenne 60% plus de temps pour guérir si elles se produisent la nuit, entre 20h00 heures et 08H00.

Leur guérison a mis 28 jours en moyenne, comparativement à 17 jours seulement si elles se sont produites pendant la journée entre 08H00 et 20H00, précisent les chercheurs.

Selon eux, le fait que les cellules de la peau se déplacent beaucoup plus rapidement de jour vers le site de la blessure pour la réparer est la principale raison de la guérison accélérée.

De plus, ces cellules connaissent une activité accrue, en leur sein, de protéines jouant un rôle clé pour la cicatrisation.

Enfin, le collagène, la principale protéine formant la structure de l’épiderme, se dépose en plus grande quantité en journée dans la plaie.

(Source : AFP)
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Les Polonais invités à se reproduire (comme des lapins)
Le ministère de la santé a fait diffuser un clip qui a suscité une vive polémique.

En Pologne, le ministère de la santé a frappé fort en faisant diffuser une vidéo encourageant les Polonais à se reproduire comme des lapins afin de lutter contre le faible taux de fécondité des Polonais, l’un des plus bas d’Europe.

Le clip nous plonge dans une ambiance campagnarde. On y voit des lapins grignotant de la laitue et des carottes tandis qu’un lapin-narrateur invite les téléspectateurs à suivre un mode de vie sain et sans stress. A la fin de la vidéo apparaît un jeune couple suivi d’un message du ministère de la santé.
La diffusion du clip a aussitôt provoqué une vive polémique dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Andrzej Mleczko, un célèbre dessinateur de presse polonais, s’est également moqué de cette campagne publicitaire en croquant un lapin devant un kiosque à journaux. L’animal demande alors au vendeur huit cent boîtes de préservatifs.

La plupart des critiques ont porté sur le coût de cette campagne (plus de 700 000 euros). Une somme conséquente en Pologne qui aurait pu servir à des couples infertiles d’avoir accès à la fécondation in vitro (FIV). Or cette technique a cessé d‘être subventionnée par l’actuel gouvernement conservateur au motif qu’elle était trop onéreuse.

Les prescripteurs de cette campagne n’avaient sans doute pas entendu les recommandations du pape François en 2015 qui avait exhorté les catholiques à ne pas se comporter comme des lapins.

(Source : Euronews)
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Le mystère du dauphin rose : enquête sur un animal étonnant
Que fait-il là ce dauphin à la teinte rosée appelé Inia geoffrensis, dans les rivières du bassin de l’Amazonie, si loin de l’océan où sont nés les cétacés ?

On connaît d’autres dauphins ou marsouins d’eau douce, en Asie ou en Amérique, bien sûr, mais leur histoire est mal connue. Comment et pourquoi des mammifères adaptés à la vie marine se sont-ils faufilés dans les eaux douces, peu profondes et constamment embrumées par les sédiments ?

« Nous avons voulu comprendre l’origine de cet animal », témoigne Nicolas Bazeille, auteur du documentaire Le mystère du dauphin rose, réalisé par Éric Ellena pour French Connection Films, à qui l’on doit Pérou, Planète extrême. Il raconte cette longue enquête qui commence à Bruxelles par la rencontre avec le paléontologue Olivier Lambert puis se poursuit à Amsterdam, où l’on étudie les environnements du passé, et en Caroline du Nord, où des chercheurs travaillent sur les restes d’un cétacé vieux de dix millions d’années.

C’est une étonnante histoire planétaire qui se dévoile et qui témoigne de la manière dont la vie évolue. « Vers dix millions d’années avant le présent, plusieurs espèces de cétacés ont investi les eaux douces, rapporte Nicolas Bazeille. Mais elles ne sont pas particulièrement apparentées : chacune s’est adaptée à sa manière. Et la plus vieille d’entre elles, c’est le dauphin rose d’Amazonie, qui semble apparue vers -25 millions d’années. »

« Le dauphin rose a vu naître l’Amazone… »

Pourquoi avoir fait cela ? La réponse vient des paléobiologistes et paléoécologues. Moins impressionnants que les os de dinosaures, leurs sujets de travail sont des restes microscopiques de pollens, de coquilles d’animaux ou de débris végétaux. Grâce à ces indices ténus, ils peuvent reconstituer un environnement et expliquent par exemple qu’il y a dix millions d’années, avant l’érection des Andes, existait une vaste mer intérieure là où se trouvent aujourd’hui le Venezuela et la Colombie.

« L’eau était peu profonde, saumâtre et les côtes étaient bordées de mangroves. C’était un milieu très riche, où les cétacés pouvaient facilement trouver des proies, et plusieurs espèces se sont adaptées à ce milieu. » La naissance de la cordillère des Andes non loin de la côte de l’actuel océan Pacifique a isolé cette mer, qui s’est fermée. Le dauphin rose était déjà là, bien installé, et a survécu à la transformation de cette vaste région qui a vu s’ériger une chaîne de hautes montagnes faisant couler vers l’est d’immenses quantités d’eau douce. « Le dauphin rose a vu naître l’Amazone… »

Le dauphin rose a traversé les âges

Ne s’adapte pas qui veut à cet habitat si différent de l’océan. Pour y vivre, il faut chasser dans des espaces restreints, au milieu d’eaux turbides où la visibilité est souvent presque nulle. Le dauphin rose dispose d’ailleurs d’un système d’écholocalisation perfectionné. Peut-être aussi la compétition avec les autres espèces de cétacés a-t-elle joué. « Il n’est pas très rapide, nageant bien moins vite que ses cousins de l’océan, apparus plus tard. Son corps n’est pas très fuselé, il est même un peu grassouillet, mais il est souple et agile, ce qui est utile dans une rivière. Peut-être le dauphin rose, en compétition avec d’autres cétacés, plus rapides, plus efficaces, a-t-il trouvé là un refuge. Finalement, la morphologie du dauphin rose s’est très peu modifiée au fil du temps, depuis l’océan jusque dans les cours d’eau. Je sais que les paléontologues n’aiment pas l’expression « fossile vivant », mais elle convient bien à cette espèce. Elle a traversé les âges ! »

Le bassin amazonien, foisonnant d’une vie luxuriante lui est encore favorable aujourd’hui, et le documentaire nous montre le boto chez lui, observé par les scientifiques et mieux protégé ces dernières années. « Les pêcheurs de poissons-chats utilisaient sa viande comme appât. Et les barrages ont fractionné son territoire. Mais les mesures de protection ont l’air de fonctionner. »

L’histoire du dauphin rose continue

Sous l’impulsion de la biologiste brésilienne Vera Da Silva, un suivi régulier des populations a commencé en 1995, ce qui a démontré leur déclin, comme tous les cétacés d’eau douce. Des mesures ont été prises, notamment la création de la réserve de Mamirauá, qui abrite aujourd’hui la plus grande population de dauphins roses. Les animaux sont capturés pour être auscultés et l’équipe a été surprise de découvrir une femelle qui avait connu deux gestationsrapprochées, ce qui n’est pas habituel.

L’histoire du dauphin rose se poursuit, probablement. En 2014, comme le rapportait Futura-Sciences, Tomas Hrbek et ses collègues découvraient que le dauphin rose de l’Araguia, au Brésil, appartenait en fait à une autre espèce, baptisée Inia araguaiaensis. L’analyse génétique a montré que les deux ont divergé il y a un peu plus de deux millions d’années, ce qui n’est pas un hasard. « C’est l’époque où le Tocantins, fleuve dans lequel se jette l’Araguia et qui arrivait à la mer, a été dévié pour devenir un affluent de l’Amazone. Les populations ont été séparées »… et ont suivi chacune de leur côté des histoires différentes.

(Source : Futura Planète)
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Petites histoires toujours aussi passionnantes, merci Photos!
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Une inscription en pierre de 3 200 ans raconte l’histoire de Trojan Prince du peuple de la mer
Une dalle de pierre de 3 200 ans avec une inscription qui parle d’un prince troyen et peut se référer au mystérieux peuple de la mer a été déchiffrée, ont annoncé les archéologues.

L’inscription en pierre, qui mesurait 29 mètres de long, décrit la naissance d’un royaume puissant appelé Mira, qui a lancé une campagne militaire menée par un prince nommé Muksus de Troie.

L’inscription est écrite dans une langue ancienne appelée Luwian que quelques érudits, pas plus de 20 selon certaines estimations, peuvent le lire aujourd’hui, comprennent Fred Woudhuizen, un chercheur indépendant, qui a maintenant déchiffré une copie de l’inscription.

Woudhuizen et Eberhard Zangger, un géoarchéologue qui est président de la fondation Luwian Studies, publieront les résultats de l’inscription dans le numéro de décembre de la revue Proceedings of the Dutch Archaeological and Historical Society.

Si l’inscription est authentique, elle éclaire une période où une confédération de gens que les érudits modernes appellent parfois les gens de la mer a détruit les villes et les civilisations à travers le Moyen-Orient, le royaume de Mira, qui s’est engagé dans cette campagne militaire, faisait apparemment partie de cette confédération.

Une guerre de Troie?

L’inscription raconte comment le roi Kupantakuruntas a gouverné le royaume appelé Mira qui était situé dans ce qui est maintenant l’ouest de la Turquie. Mira a contrôlé Troie (également en Turquie), selon l’inscription, qui décrit également le prince Trojan Muksus menant une expédition navale qui a réussi à conquérir Ashkelon, situé dans l’ Israël moderne , et à y construire une forteresse.

L’inscription détaille le chemin parcouru par le roi Kupantakuruntas jusqu’au trône de Mira: son père, le roi Mashuittas, prit le contrôle de Troie après le renversement d’un roi nommé Walmus. Peu de temps après, le roi Mashuittas a réintégré Walmus sur le trône de Troie en échange de sa loyauté envers Mira, selon l’inscription.

Kupantakuruntas devint roi de Mira après la mort de son père. Il prit alors le contrôle de Troie, bien qu’il ne fût pas le vrai roi de Troie. Dans l’inscription, Kupantakuruntas se décrit comme un gardien de Troie, implorant les futurs dirigeants de Troie de «garder Wilusa [un ancien nom pour Troie]

Une copie d’une copie

L’inscription elle-même n’existe plus, ayant été détruite au 19ème siècle, mais des enregistrements de l’inscription, y compris une copie, ont été trouvés dans le domaine de James Mellaart, un archéologue célèbre qui est mort en 2012. Mellaart a découvert plusieurs sites antiques dans Sa vie, dont la plus célèbre est Çatalhöyük, une colonie massive de 9 500 ans en Turquie, que certains chercheurs considèrent comme la plus vieille ville du monde.

Mellaart a laissé des instructions disant que si l’inscription ne pouvait pas être complètement déchiffrée et publiée avant sa mort, d’autres savants devraient le faire dès que possible. Certains érudits (pas l’équipe de Zangger et Woudhuizen) ont soulevé des inquiétudes que l’inscription pourrait être un faux moderne créé par Mellaart ou quelqu’un d’autre.

Mellaart a brièvement mentionné l’existence de l’inscription dans au moins une publication, une revue de livre publiée en 1992 dans le journal de la Société archéologique anglo-israélienne. Mais il n’a jamais complètement décrit l’inscription dans une publication scientifique.

Selon les notes de Mellaart, l’inscription a été copiée en 1878 par un archéologue nommé Georges Perrot près d’un village appelé Beyköy en Turquie. Peu de temps après que Perrot a enregistré l’inscription, les villageois ont utilisé la pierre comme matériau de construction pour une mosquée, selon les notes de Mellaart. Les autorités turques ont fouillé le village et ont trouvé trois tablettes de bronze gravées qui sont maintenant portées disparues. Les tablettes de bronze n’ont jamais été publiées et on ne sait pas exactement ce qu’elles disent.

Un savant nommé Bahadır Alkım (décédé en 1981) a redécouvert le dessin de l’inscription de Perrot et en a fait une copie, que Mellaart, à son tour, a également copiée et que l’équipe suisse-néerlandaise a maintenant déchiffrée.

Dernier membre d’une équipe

Les notes de Mellaart indiquent que l’équipe à laquelle il appartenait était incapable de publier son travail avant que la plupart des membres de l’équipe ne meurent. Les notes ajoutent que l’équipe de Mellaart a travaillé avec les savants Albrecht Goetze (mort en 1971), Bahadır Alkım (mort en 1981), Handam Alkım (mort en 1985), Edmund Irwin Gordon (mort en 1984), Richard David Barnett (mort en 1986) et Hamit Zübeyir Koşay (mort en 1984). Mellaart, qui était l’un des plus jeunes membres, est décédé à l’âge de 86 ans, ayant survécu au reste de son équipe.

L’équipe helvético-néerlandaise a découvert que dans ses dernières années, Mellaart passait un temps considérable à essayer de comprendre les copies des différentes inscriptions luwiennes en sa possession.

L’inscription existait-elle?

Live Science a parlé à plusieurs chercheurs non affiliés à cette recherche. Certains d’entre eux ont exprimé leur préoccupation que l’inscription est un faux moderne. Ils ont dit que jusqu’à ce que des enregistrements de l’inscription soient trouvés qui ne sont pas laissés par Mellaart, ils ne peuvent pas être sûrs que l’inscription existait.

Zangger et Woudhuizen ont dit qu’il serait extrêmement difficile, sinon impossible, pour Mellaart ou quelqu’un d’autre de créer un tel faux. L’inscription est très longue, et Mellaart ne pouvait pas lire, encore moins écrire Luwian. Ils ont également noté que personne n’avait déchiffré le Luwian avant les années 1950, ce qui signifie que Perrot n’aurait pas été capable non plus. Zangger et Woudhuizen ont ajouté que peu d’érudits sont aujourd’hui sont capables de lire Luwian, et encore moins d’écrire une longue inscription et qu’ils ne comprennent pas non plus pourquoi Mellaart aurait voulu créer une falsification longue et complexe, mais la laisser en grande partie inédite.

Mellaart a été accusé dans sa vie d’avoir par inadvertance aidé des passeurs et d’avoir exagéré ou même « imaginé des preuves » (comme l’a dit Ian Hodder, l’actuel directeur des fouilles de Çatalhöyük) pour prouver ses idées archéologiques; cependant, il n’a jamais été prouvé pour avoir créé un faux.

Même ainsi, Zangger a dit à Live Science que jusqu’à ce que des enregistrements de l’inscription soient trouvés en dehors du domaine de Mellaart, il ne peut pas être totalement certain qu’il est authentique.

Zangger publie également les détails de l’inscription nouvellement déchiffrée dans un livre en langue allemande intitulé «Die Luwier und der Trojanische Krieg – Eine Forschungsgeschichte» (Orell Füssli, 2017).

(Source : Live Science)
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Ouragans et aérosols 2017
En suivant ce qui est porté par le vent avec des minuscules particules d’aérosol, telles que de la fumée, de la poussière et d’eau de mer, ont traversées à travers le globe, ce qui rend les phénomènes météorologiques visibles et d’autres processus physiques normalement invisibles.

Cette visualisation utilise des données de satellites de la NASA, combinées à des modèles mathématiques dans une simulation informatique permettant aux scientifiques d’étudier les processus physiques dans notre atmosphère.

En suivant l’eau de mer qui s’évapore de l’océan, vous pouvez voir les tempêtes de la saison des ouragans de 2017. Au cours de la même période, d’importants incendies dans le nord-ouest du Pacifique ont libéré de la fumée dans l’atmosphère.

Les grandes conditions météorologiques peuvent transporter ces particules sur de longues distances: au début de septembre, vous pouvez voir une ligne de fumée de l’Oregon et de Washington, descendre les Grandes Plaines, traverser le Sud et traverser l’Atlantique jusqu’en Angleterre.

La poussière du Sahara est également capturée dans les systèmes de tempêtes et déplacée de l’Afrique vers les Amériques. Contrairement à l’évaporation de l’eau de mer, cependant, la poussière est retirée du centre de la tempête. Les particules de poussière sont absorbées par les gouttelettes de nuage et ensuite éliminées par la pluie.

Les progrès de la vitesse de calcul permettent aux scientifiques d’inclure plus de détails sur ces processus physiques dans leurs simulations de la façon dont les aérosols interagissent avec les systèmes de tempête.
https://youtu.be/dbZCvkf0wTU
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Il passe des mois sans oxygène en faisant de l’alcool à l’intérieur de ses cellules
Les poissons rouges et leurs proches les carpes cruciennes sauvages peuvent survivre pendant cinq mois sans respirer de l’oxygène et maintenant nous savons comment.

Les poissons ont développé un ensemble d’enzymes qui, lorsque les niveaux d’oxygène tombe, contribuent finalement à transformer les glucides en alcool qui peuvent ensuite être libérés dans les branchies.

Pour la plupart des animaux – y compris les humains – un manque d’oxygène peut être fatal en quelques minutes. Nous pouvons métaboliser les glucides sans oxygène, mais le processus génère de l’acide lactique toxique qui s’accumule rapidement dans notre corps.

À première vue, cela devrait poser un gros problème pour la carpe crucienne. Ils vivent dans des étangs et des lacs du nord de l’Europe et de l’Asie qui gelent en hiver, de sorte que les poissons doivent survivre pendant des mois sans oxygène jusqu’à ce que la glace fond au printemps.

Mais la carpe – et leur proche parent le poisson rouge – ont développé une solution de contournement. Lorsqu’ils métabolisent les hydrates de carbone de manière anaérobie, le produit final n’est pas l’acide lactique mais l’alcool, ce qui est plus facile à éliminer de leur corps.
« L’adaptation est très rare parmi les animaux », explique Michael Berenbrink à l’Université de Liverpool au Royaume-Uni.

Berenbrink est membre d’une équipe dirigée par Cathrine Fagernes à l’Université d’Oslo, en Norvège, qui a sondé la biologie des carpes pour déterminer comment elles réussissent.

Ils ont découvert que les poissons avaient leur propre système spécialisé de production d’alcool. Cela comprend une modification d’un ensemble d’enzymes qui canalisent des glucides riches en énergie dans les mitochondries, les parties productrices d’énergie d’une cellule .

Au cours de leur évolution, le poisson a gagné un deuxième ensemble d’enzymes, ce qui aide à transformer les produits métaboliques en alcool lorsque les niveaux d’oxygène diminuent. Les enzymes agissent essentiellement de la même manière que la levure de brasseur.

« Habituellement, d’autres espèces meurent longtemps avant que la diminution de la disponibilité d’oxygène soit même un problème pour la carpe crucienne », explique Fagernes. « En utilisant cette méthode, le poisson se débarrasse des produits dangereux ».

La vie sans oxygène

« Cela montre combien il est important de comprendre les mécanismes simples pour survivre à l’anoxie », explique William Martin à l’Université de Düsseldorf en Allemagne.

L’étude suggère que cette adaptation a évolué il y a 8 millions d’années dans l’ancêtre commun de la carpe et du poisson rouge, grâce à un processus connu sous le nom de duplication du génome entier . C’est alors qu’un organisme se retrouve par hasard avec un ensemble supplémentaire de ses gènes, qui peut ensuite être réorienté pour prendre de nouvelles fonctions.

En faisant de l’alcool, la carpe crucienne et le poisson rouge peuvent survivre où aucun autre poisson ne peut, ce qui signifie qu’ils peuvent éviter les prédateurs ou les concurrents. Mais leur adaptation signifie que les poissons passent la plus grande partie de l’hiver avec des taux d’alcoolémie d’environ 55 milligrammes par 100 millilitres – ce que Berenbrink souligne c’est que cela dépasse la limite pour la conduite automobile dans certains pays d’Europe du Nord.

(Source : New Scientist)
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La mutation génétique qui fait durer les Amish
Une mutation génétique très rare découverte chez des Amish aux Etats-Unis explique leur longévité supérieure, ce qui ouvre la voie à la conception de traitements contre la dégénérescence liée à l’âge, selon des chercheurs.

«C’est la première mutation génétique humaine qui se révèle avoir un impact multiple sur les changements biologiques résultant du vieillissement», explique à l’AFP le professeur Douglas Vaughan, président de la faculté de médecine Feinberg de l’université Northwestern à Chicago.

L’étude, dont les conclusions sont parues mercredi dans la revue Science Advances, a été menée auprès de 177 Amish âgés de 18 à plus de 85 ans appartement à la communauté de Berne, dans l’Indiana (nord des Etats-Unis).

Elle a montré que les 43 hommes et femmes porteurs de la mutation du gène Serpine1 –responsable d’une forte réduction de la production de la protéine PAI-1– étaient en meilleure santé et vivaient en moyenne dix ans de plus (85 ans) que leurs congénères privés de cette variation génétique. L’espérance de vie aux Etats-Unis est de 78,8 ans.

Leur profil métabolique était aussi plus sain et ils souffraient nettement moins de diabète et de maladies cardiovasculaires, a relevé l’équipe scientifique internationale.

Les chercheurs ont également constaté que les télomères de leurs cellules immunitaires étaient en moyenne 10% plus longs. Le télomère est un morceau d’ADN situé à l’extrémité de chaque chromosome pour le protéger et qui se réduit à chaque division cellulaire, contribuant au vieillissement.

Protéine de la sénescence

«Nous avons confirmé avec cette étude les résultats de précédentes études suggérant que la longueur des télomères est liée à l’âge chronologique et est en grande partie héréditaire», ont-ils relevé.

Le raccourcissement progressif des télomères entraîne le vieillissement biologique qui se traduit dans les cellules et les tissus de l’organisme par un accroissement de certaines protéines, dont la PAI-1 qui est la signature de la sénescence et qui a déjà été liée aux maladies cardiovasculaires.

«Le groupe d’Amish de Berne offre une occasion unique d’étudier les effets biologiques de cette mutation génétique et de la réduction de la protéine PAI-1 sur la longévité des humains», ont souligné les chercheurs, relevant l’utilité d’examiner des mutations génétiques chez des populations isolées géographiquement et génétiquement.

Leur étude s’est appuyée sur les résultats de précédents travaux, menés en particulier sur des souris, qui ont montré le rôle important de la PAI-1 dans le sénescence.

Ils ont notamment constaté une hausse du taux de cette protéine dans le sang et les tissus de souris génétiquement modifiées pour présenter un vieillissement accéléré.

Vieillir en bonne santé

Des observations chez les humains ont révélé que le niveau de cette protéine était plus élevé chez les obèses et les diabétiques, mettant en évidence le rôle fondamental du métabolisme dans la biologie du vieillissement. Ce qui avait déjà été démontré lors d’expériences sur des vers, des mouches drosophiles et des mammifères.

La lutte contre la sénescence se concentre de ce fait sur la réduction des calories absorbées, pour ralentir le métabolisme, et sur des molécules produisant les mêmes effets comme la Metformine –un antidiabétique– et le Resvératrol, un anti-oxydant abondant dans le raisin. Tous ces traitements réduisent la protéine PAI-1.
La molécule expérimentale «TM5614», qui neutralise cette protéine, a fait l’objet d’un essai clinique de phase I au Japon, a précisé M. Vaughan. Les autorités nippones ont déjà autorisé un essai clinique de phase II.

Des souris traitées avec cette molécule ont été épargnées de toutes les pathologies liées à l’âge et ont vu leur durée de vie quadrupler.

Cette molécule anti-vieillissement représente donc un solide espoir de traiter ou de prévenir des maladies humaines résultant de la sénescence.

«Nous pensons que ce médicament peut avoir un double effet en agissant sur les processus moléculaires du vieillissement mais aussi sur les maladies qui y sont liées», a indiqué le professeur Vaughan.

Selon lui, «nous pouvons ainsi prolonger la vie en bonne santé… et aussi l’espérance de vie» comme le montre l’étude auprès des Amish.

(Source : 20 Minutes, AFP)

A Shipshewana, dans l’Indiana, la vie quotidienne est un mélange du passé et du présent. Les Amish font partie d’une communauté religieuse anabaptiste, fondée en 1693 en Alsace par Jakob Amman.
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Voyager dans le temps serait « théoriquement possible »
Un astrophysicien affirme que le voyage dans le temps est « théoriquement possible »…

Ethan Siegel se base sur la relativité générale d’Einstein pour développer son propos dans les colonnes du magazine Forbes. Il évoque notamment le concept du « trou de ver ». Il existe théoriquement dans l’Univers des variations d’énergies, des particules de masse positive et d’autres de masse négative, et la rencontre de ces deux forces contraires suscitent les spéculations les plus folles, invérifiables dans l’état actuel des connaissances scientifiques.

En effet, cette rencontre de forces opposées est censée provoquer l’apparition d’un trou de ver quantique, potentiellement « traversable », illustre Fredzone qui relaie la thèse d’Ethan Siegel. Si ce « trou de ver » se maintenait suffisamment longtemps, il serait donc possible de passer d’un espace-temps à un autre. Un problème toutefois: personne n’a jamais pu prouver l’existence réelle de la masse négative, même si les lois de la physique permettent de l’envisager.

Si l’on considère la théorie de la relativité restreinte, on apprend que la vitesse de la lumière est toujours identique. Si quelqu’un voyage dans l’espace à cette vitesse pendant un an et revient ensuite sur Terre, au moment de retrouver ses proches, il constatera que ces derniers auront vieilli beaucoup plus que lui.

Mais si le « trou de ver » connecte ces deux situations, avec une extrémité à proximité de la Terre et l’autre « dans un voyage relativiste proche de la vitesse de la limière », deux espaces-temps coexisteraient alors. Imaginons que ce « tunnel spatio-temporel » ait été créé il y a 40 ans, sa traversée permetterait de passer des années 70 à aujourd’hui.

Au-delà de toutes ces spéculations physiques, un autre problème, beaucoup plus élémentaire, se pose toutefois: l’être humain serait-il capable de survivre à un tel voyage?

(Source : 7s7, Forbes, Fredzone)
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Oui, d'après un type du CNRS avec qui j'en ai parlé, à condition qu'un ordinateur soit assez perfectionné pour suivre en permanence chacune de ses cellules, et peut-être chaque liaison de son ADN. Ça demande un gros PC.
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Ces lois chinoises étranges vont vous étonner

Les gens qui vivent en Chine et profitent des avantages de faire partie du pays respectent à peu près la loi et connaissent la différence entre le bien et le mal. Cependant, il y a quelques règles et règlements farfelus qui vont vous faire dire « est-ce bien sérieux ? »… En voici quelques exemples.

1/ La fuite des secrets de la fabrication de la soie conduit à la torture et une mort éventuelle

C’était l’une des règles les plus sévères de la Chine ancienne. Comme la soie chinoise était célèbre dans le monde entier, une personne qui aurait osé voler le « secret » de la sériciculture (la soie) serait alors torturée à mort selon cette ancienne loi chinoise. Cependant, depuis que les techniques de fabrication de la soie sont connues hors de Chine personne n’a dû être puni…

2/ Obligation d’acheter 23.000 paquets de cigarettes chaque année

Cette règle a été abandonnée depuis longtemps, mais elle mérite d’être mentionnée ! Dans le but d’aider les cultivateurs et les entreprises de tabac locaux, dans le comté chinois de Gongan, il y avait jusqu’à récemment une loi vraiment étrange. Il était déclaré que tous les employés du gouvernement local étaient tenus d’acheter et de fumer au moins 23.000 paquets de cigarettes chaque année. Une loi qui n’a pas tenu car elle présente une tare (en plus de la santé…) : toutes ces cigarettes dépassent de loin le salaire moyen d’un employé du gouvernement chinois ! Cela n’avait donc aucun sens si ce n’est la bonne intention de base de soutenir les vendeurs de cigarettes locaux.

3/ Il est illégal de manger intentionnellement la femme d’un autre homme dans le cadre d’un repas

Celle-ci est autant étonnante qu’obscure. La loi stipule qu’un homme n’est pas autorisé à manger intentionnellement la femme d’un autre homme dans le cadre d’un repas. Bon … En revanche, la loi ne dit rien sur la possibilité de « manger involontairement » la femme d’un homme.

4/ Il est interdit de donner n’importe quel prénom à son enfant

Un homme à Zhengzhou (Henan) a été interdit dernièrement de nommer son fils nouveau-né « @ » en raison de la règle selon laquelle tous les prénoms doivent être traduisibles en mandarin. Pour l’enfant qui est passé à deux doigts de s’appeler @, ce n’est pas une si mauvaise chose …

5/ Les enfants doivent saluer les automobilistes

Les écoliers de l’école élémentaire Luolang de la province de Guizhou doivent s’arrêter et saluer toutes les voitures qui passent. Les résultats de la nouvelle loi ont été remarquables et ont réduit à zéro le nombre d’accidents de la route impliquant des enfants. Une très bonne idée !

6/ Interdiction de stocker des explosifs dans son sous-sol

Celle-ci semble évidente …, mais la loi chinoise interdit aux propriétaires de stocker plus de 1 tonne d’explosifs (feux d’artifice et pétards) dans leur sous-sol ou leur cave. Oui oui, une tonne !

7/ Ne bandez pas les pieds de vos filles

Selon une pratique séculaire, les pieds des jeunes filles chinoises de bonnes familles étaient bandés dès l’enfance afin d’obtenir de minuscules petits pieds, alors summum de la beauté féminine chinoise, et ainsi séduire un bon-parti. Considérant l’immense douleur et la difformité de celles-ci, le gouvernement a ainsi d’adopté une loi interdisant aux gens de lier les pieds de leurs filles.

(Source : Le Petit Journal de Shanghai)
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La peste serait arrivée en Europe il y a 5.000 ans
Yersinia pestis, la bactérie responsable de la peste, existait déjà au néolithique. Une étude du Max Planck Institute montre qu’on en retrouve des traces sur les dents et ossements de l’époque, de quoi retracer sa migration de l’Asie centrale à l’Europe.

Au Moyen-Âge, la peste noire (Yersinia pestis) a ravagé l’Europe, qui a perdu entre 30 et 50% de sa population entre 1347 et 1352. Mais ce n’était pas la première épidémie due à la bactérie Yersinia pestis, en témoigne par exemple la peste de Justinien, qui a a touché l’Europe méditerranéenne au 6e siècle. En fait, l’origine de la peste serait bien plus ancienne encore, puisqu’elle remonterait à la fin du néolithique, selon une étude scientifique du Max Plack Institute publiée dans Current Biology. Des nomades des steppes auraient ainsi apporté la peste avec eux en Europe il y a entre 4.800 et 3.700 ans.

De l’ADN de Yesinia pestisretrouvée sur des ossements humains

Pourquoi chercher des traces de la peste au néolithique ? Les scientifiques pensent qu’analyser les formes anciennes de la bactérie aidera à mieux comprendre son évolution dans le temps et à déterminer comment l’infection est devenue plus virulente au cours de celui-ci. Les chercheurs ont analysé plus de 500 dents et ossements retrouvés en Allemagne, Russie, Hongrie, Croatie, Lituanie, Estonie et Lettonie pour y traquer la présence de la bactérie Yersinia pestis, responsable de la peste. Elle a été retrouvée sur des échantillons datant de cette période, ont expliqué des chercheurs qui ont procédé à un séquençage de l’ADN prélevé. L’ADN complet de la bactérie a même été retrouvé sur les restes de six individus.

DATATION. Le séquençage de ces six premiers génomes européens de la bactérie Yersinia pestis leur a permis de déterminer que la peste est probablement arrivée en Europe centrale approximativement à la même époque que les nomades des steppes d’Eurasie, entre la fin du Néolithique, il y a 4.800 ans et le début de l’âge du bronze il y a 3.700 ans. En effet, ces différents génomes sont très proches. « Cela laisse penser que la peste est entrée en Europe, soit à de multiples reprises pendant cette période, en provenant du même réservoir infectieux local, ou en une seule fois à la fin du Néolithique », explique Aida Andrades Valtueña de l’Institut Max Planck sur la science de l’histoire Humaine, co-auteure de l’étude.

Les nomades arrivés des steppes fuyaient-ils la peste ?

Des mouvements migratoires importants sont survenus en Europe il y a environ 4.800 ans, lorsque des populations sont arrivées des steppes de la mer Caspienne vers l’Europe. Cela conforte l’hypothèse selon laquelle la peste s’est bien propagée sur le continent européen en suivant les populations humaines, précise Alexander Herbig de l’Institut Max Planck, autre co-auteur de l’étude. Les échantillons complets d’ADN de la peste retrouvés montrent que des changements génétiques liés à sa virulence étaient en cours pendant cette période, pointent les scientifiques.

FUITE. Mais davantage de recherches seront nécessaires pour confirmer dans quelle mesure ces évolutions génétiques affectaient déjà la sévérité de l’infection, relèvent-ils. Selon eux, il est possible que la bactérie Yersinia pestis ait déjà été capable de provoquer des épidémies étendues. « La menace présentée par la peste pourrait avoir été une des raisons de ces mouvements migratoires entre la fin du Néolithique et le début de l’âge de bronze », imagine Johannes Krause, directeur du Departement d’archéogénétique de l’Institut Max Planck, qui a dirigé cette étude. Les nomades des steppes de la mer Caspienne sont peut-être partis pour échapper à la peste, précise-t-il. L’introduction de la maladie en Europe aurait même pu jouer un rôle majeur dans le renouvellement génétique des populations européennes, avance le chercheur.

(Source : Sciences & Avenir)
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Le problème des débris spatiaux
Jeremy Wilks s’est penché sur l’épineuse question des débris spatiaux, avec les experts du centre européen de technologie spatiale de l’Agence Spatiale Européenne, aux Pays-Bas.

29 000 objets de plus de 10 cm

8000 tonnes de débris errent dans l’espace : des morceaux de fusée, des satellites en fin de vie ou des fragments d‘équipement : une pollution spatiale surveillée depuis la Terre.

29 000 objets de plus de 10 cm ont ainsi été recensés. Les débris, plus petits, se compteraient, eux, en dizaines de millions.

De quoi démultiplier le risque de collisions.

“Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que même un petit débris – en raison de la vitesse à laquelle il progresse dans l’espace – peut faire exploser un satellite actif par exemple et cette explosion va générer un nouveau nuage de débris. Donc tous les débris sont des menaces potentielles”, explique Luisa Innocenti, responsable du programme Clean Space à l’Agence Spatiale Européenne.

Chaque année, 200 experts se réunissent au Centre européen de technologie spatiale aux Pays-Bas pour élaborer des solutions de nettoyage de l’espace. Ils travaillent pour les agences spatiales, les fabricants ou les lanceurs de satellites.

“Pour résoudre le problème des débris spatiaux, il faut agir sur deux axes : d’abord il faut arrêter de polluer et ensuite il faut ramasser les déchets, autrement dit les débris”, ajoute Luisa Innocenti.

Des outils futuristes pour nettoyer l’espace…

Pas facile de capturer des objets pouvant évoluer à 28 000 km/h.

Mais les ingénieurs de l’Agence Spatiale Européenne ne manquent pas d’imagination : ils mettent au point des techniques de récupération de ces “déchets de l’espace”, dans le cadre de la mission de nettoyage e.Deorbit.

Ils prévoient notamment d’attraper d’anciens satellites grâce à un bras robotique.

“Nous utilisons une caméra, montée sur le bras d’un petit robot pour reproduire le mouvement du satellite que nous voulons “désorbiter”, le satellite que nous voulons capturer. Une fois que nous sommes sûrs d‘évoluer au même rythme que cet objet, et que nous reproduisons sa “danse”, sans le toucher, nous pouvons déployer le bras robotique qui va attraper l’anneau de lancement de l’ancien satellite. Et ensuite, on bloque notre prise pour diriger le satellite, le pousser et on le ramène ainsi vers la Terre pour destruction lors de sa rentrée atmosphérique ou lorsqu’il arrive dans le sud de l’Océan Pacifique”, indique Jesus Gil Fernandez, ingénieur à l’ESA.

…au filet de pêche de l’espace

Autre technique de capture développée dans le cadre du projet e.Deorbit : le filet de pêche spatial.

“L’idée, c’est de faire exactement ce que font les pêcheurs en mer. Nous avons un très grand filet, ce qui nous permet de rester à bonne distance des débris et des satellites errants. On le lance pour qu’il se déploie autour du vieux satellite et qu’il l’enveloppe. Ensuite, grâce au mouvement libre de l’objet, le filet va s’enrouler tout autour de lui, l’ancien satellite sera pris au piège et on pourra ainsi le déplacer dans l’espace , comme on le fait avec des poissons en mer”, explique Michèle Lavagna, chercheuse de l’institut Politecnico de Milan, qui collabore avec l’ESA.

La station spatiale internationale : une armure pour les astronautes

Pour l’instant, la mission e.Deorbit reste au stade de projet, faute de financement pour la lancer, alors que des millions d’euros de technologies risquent, à chaque minute, d‘être pulvérisés dans l’espace suite à une collision.

Et le risque est aussi réel pour les astronautes.

La Station Spatiale Internationale doit régulièrement manœuvrer pour éviter les impacts avec des objets de plus de dix centimètres. Pour protéger les astronautes, la structure de la station est transformée en armure et ses cloisons, en cottes de mailles modernes.

“Si un débris percute la station, il va perforer une première couche, mais il va se désagréger lors de l’impact. Et créer un nuage de petits fragments qui sera absorbé par la deuxième couche composé de Nextel et de Kevlar, pour éviter de perforer la strate d’après, celle de la partie pressurisée dans laquelle vivent les astronautes”, explique Lilith Grassi, ingénieur pour Thales Alenia Space.

Vers des satellites bio-dégradables ?

De plus en plus de satellites sont lancés dans l’espace. Il y en aurait plus de 2000 actifs actuellement, en orbite près de la Terre ou plus loin, sur des positions géostationnaires.

Une fois obsolètes, ils se transformeront à leur tour en débris.

Les ingénieurs européens tentent donc de créer des satellites nouvelle génération qui s’autodétruiront lors de leur rentrée atmosphérique. Et si les panneaux solaires sont facilement réduits en poussière, reste à trouver une solution pour détruire les composants plus résistants, en titane ou en acier, avant qu’ils ne percutent la Terre.

“Je pense qu’il est possible de créer un satellite qui puisse se désintégrer pendant la rentrée atmosphérique.
C’est sur quoi on travaille. Donc, pour l’instant, on est vraiment au premier stade de ce chemin. Déjà, on essaie de comprendre ce qui se passe avec les matériaux actuels, et ensuite on va voir comment on peut les améliorer, comment on peut travailler au niveau design, au niveau de la conception du satellite, comment aussi les différents éléments du satellite se cassent les uns contre les autres pendant la rentrée pour avoir un satellite qui soit plus sûr en fin de vie et créer le moins de débris possible qui retournent sur la Terre”_, indique Benoît Bonvoisin, ingénieur matériaux du groupe ATG qui travaille pour l’ESA.

Longtemps ignorée, la gestion des débris est devenue une problématique cruciale pour les acteurs de l’espace qui dépensent beaucoup d’argent et de ressources à essayer de les éviter.

Alors, qui doit payer la note ?

“Tout le monde pollue. Certains pays ont pollué plus que d’autres, simplement parce qu’ils ont lancé plus de satellites que d’autres. Je ne crois pas que l’on puisse vraiment pointer l’un d’entre eux du doigt ou dire voilà les bons élèves et voici les pollueurs. Disons que la pollution est proportionnelle au nombre de lancements”, estime Luisa Innocenti, responsable du programme Clean Space à l’Agence Spatiale Européenne.

Le cahier des charges des nouveaux satellites européens comprend désormais un volet sur leur fin de vie, pour éviter le plus possible de les voir s’agglomérer à la sphère de déchets qui évolue à environ 36 000 km de la Terre.

(Source : Euronews)
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