Questions existentielles - page 177

Pour se reposer quelques minutes
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En Australie, un café s’engage contre les inégalités hommes-femmes
Au Handsome Her, un café vegan situé à Melbourne, une taxe « gender pay gap » a été mise en place. Son but : faire prendre conscience de la persistance des inégalités salariales dans le monde du travail, aux dépens des femmes.

Handsome Her est un café à Melbourne qui se décrit comme un « espace organisé par les femmes pour les femmes ». Ces derniers jours, il crée le débat en Australie en raison des « règles adoptées par la maison ». Écrites à la craie sur un tableau noir mis en évidence près du comptoir, elles visent à sensibiliser les clients au gender pay gap, en français, l’écart de rémunération qui subsiste ntre hommes et femmes.

Au nom de la règle numéro 2, les hommes voient le prix de leurs commandes majoré de 18 %, une taxe qui sera reversée à des associations venant en aide aux femmes, explique le café. La répartition des places dans l’établissement se fait également en faveur des femmes qui ont la priorité pour s’asseoir. Ceci étant dit, le café précise que « le respect va dans les deux sens ». C’est la règle numéro 3

La taxe de 18 % a été fixée sur la base d’un rapport remis en 2016 par l’agence australienne chargée de veiller au respect de l’égalité professionnelle entre les sexes. Selon ces chiffres, à temps complet, les femmes en Australie gagnent en moyenne 17,7 % de moins que les hommes.

L’initiative fait beaucoup parler d’elle. Mais à ceux qui lui reprocheraient d’être une énième gesticulation féministe source de conflit, la propriétaire du Handsome Her, Alex O’Brien précise que la majoration n’est pas imposée, dans une interview au site Broadsheet, vendredi 4 août : « On demande aux hommes s’ils veulent payer la taxe », explique-t-elle. L’objectif après tout est simplement de rassembler de l’argent à reverser aux associations.

Des hommes se sont spécialement déplacés pour payer

Ces derniers jours, le café a eu beaucoup de succès, raconte le personnel de l’établissement dans un post Facebook. Des hommes se sont même spécialement déplacés jusqu’à son restaurant pour payer la taxe, et le week-end dernier, les clients se bousculaient au Handsome Her.

Si l’opération a offert à l’établissement une publicité à travers tout le pays, le café se réjouit d’avoir pu ouvrir en Australie « la discussion autour des inégalités salariales ».

(Source : France 24, Mashable)
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Aller manger dans un restaurant végan pour voir autour de soi des gens grisâtres manger des graines, il faut un certain vice.
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Les excréments humains peuvent être transformés en boules de charbon pour cuisiner
La ville de Nakuru, dans l’ouest du Kenya, a trouvé comment tirer profit de son manque d’égouts en transformant les excréments humains en combustible. Ce charbon « éco-friendly » devrait bientôt être produit et commercialisé à grande échelle.

Chaque jour, Elizabeth cuisine du riz, du porridge ou des haricots pour une centaine d’enfants défavorisés de l’école primaire de Kaloleni, un quartier pauvre de Nakuru. Depuis février, elle utilise des boules à base d’excrément à la place du charbon de bois dans son poêle. « C’est vraiment bien, regardez comme ça cuit ! Les boules se consument plus lentement que le charbon, et on peut cuisiner plus dans un temps plus court… Donc cela réduit aussi les coûts », explique-t-elle à RFI.

Dans la cour de l’école, on aperçoit des toilettes sèches toutes neuves. C’est de là que vient la matière première de cette alternative au charbon. Un camion vient régulièrement vider les latrines, et amène la matière fécale à l’usine de traitement, où elles sont séchées, puis carbonisées à haute température, afin de détruire les germes.

Kevin, un des employés, explique le reste du processus : « Donc ici, nous broyons les selles, mais aussi de la sciure de bois pour obtenir des particules très fines, environ 0,2 millimètre. Puis on les mélange, et finalement, on utilise cette autre machine pour les agglomérer et obtenir ces petites boules. »

Potentiel commercial et atout écologique

À Nakuru, seules 27 % des habitations sont reliées au système d’égout ce qui pose un véritable défi en terme de traitement et de gestion de ces déchets qui sont souvent stockés dans le sol sous les toilettes de l’agglomération. Dans 80 % des cas, elles sont seulement constituées d’un trou dans le sol. Léonard Mutai, du département technique de la Nawassco, la direction de l’eau et de l’assainissement de Nakuru, se félicite : « Avant, les habitants vidaient les latrines pendant la nuit, et les déversaient à l’air libre. Cela finissait dans les rivières, et dans le lac, et cela contaminait notre nappe phréatique. Nous avions donc des cas de choléra. Mais maintenant, au moins, certains quartiers ressentent vraiment les effets de ce projet. »

Actuellement, le projet de récolte des déchets ne concerne que quelques quartiers périphériques de la ville, permettant une production de deux tonnes de boules de combustible par mois. Mais le matériel pour produire à grande échelle a déjà été commandé explique Reinilde Eppinga, conseillère sanitaire chez SNV World, un des partenaires du projet : « Nous prévoyons d’atteindre les 10 tonnes par mois d’ici la fin de l’année. Mais l’objectif final est d’être capable de produire 10 tonnes par jour, donc à peu près 250 tonnes par mois. Et selon les études de marché que nous avons menées, ces 250 tonnes ne représentent qu’une part minime du potentiel commercial. »

Au terme d’un projet pilote de cinq ans, la Direction de l’eau et de l’assainissement du comté, la Nawassco, se verrait bien commercialiser dans toute la région ce charbon qui a également un atout écologique car il devrait concurrencer le charbon bois, en partie responsable de la déforestation dans cette partie de l’Afrique centrale.

(Source : RFI)
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:plus: :plus: :plus:
" un jour j'irais vivre en Théorie,
car en Théorie tout se passe toujours bien "

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Des drones pour la reforestation de la mangrove birmane
En Birmanie, on fait appel à des drones afin de replanter une zone de mangrove détruite par l’activité humaine..

Une déforestation alarmante

La mangrove est un écosystème marécageux qui, en Birmanie, permet de protéger les populations en cas d’inondations ou de cyclone. Mais son taux de déforestation est alarmant : trois fois plus rapide que celui de la forêt amazonienne. Les arbres sont coupés afin de servir de combustibles ou bien pour laisser la place à des bassins d’élevage.

Des drones hautes-technologies au secours de la mangrove

Une solution possible : des drones développés par un ex-ingénieur de la NASA, Lauren Fletcher. Ces drones peuvent cartographier une zone, mesurer la qualité du sol, et calculer le nombre de graines nécessaires à sa reforestation. Ils peuvent ensuite planter ces graines à une vitesse impressionnante : 6 drones peuvent planter 100 000 arbres par jour. Ils coûtent en plus 15% de moins par rapport à une plantation manuelle. Le projet : replanter 250 hectares de mangroves, et laisser ensuite la population locale s’occuper des pousses, créant ainsi de l’emploi.

(Source : France Info)
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En cas d’explosion nucléaire, évitez l’après-shampoing
Alors que depuis quelques semaines, un climat de vives tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord s’est installé, le gouvernement américain a rendu public un conseil assez étrange concernant les choses à faire en cas d’attaque nucléaire.

Survivre à une attaque nucléaire est déjà quelque chose d’improbable à moins d’avoir préalablement pris soin de s’enfermer dans un abri anti-atomique. Imaginons que l’on survive à un tel acte de guerre, il faudrait ne pas utiliser d’après-shampoing et autres lotions pour le corps selon le gouvernement américain ayant publié ce conseil sur la plateforme officielle Ready.

Cette plateforme a pour but de répertorier les divers conseils et préconisations du gouvernement américain concernant de nombreux cas où la survie est en jeu, qu’il s’agisse de canicule extrême, d’inondations, de pandémie, de bioterrorisme et bien d’autres.
Parmi ces catastrophes se trouve donc l’explosion nucléaire, un sujet d’actualité après les vives tensions observées entre la Corée du Nord et les États-Unis. Il a même été question pour les Nord-Coréens de bombarder l’île de Guam (Pacifique), un projet néanmoins en suspend. Ainsi, le gouvernement US donne plusieurs conseils en cas d’attaque de ce type et le moins que l’on puisse dire, c’est que certains d’entre-eux sont assez étonnants, voire loufoques.

« En plus des conseils habituels, comme couvrir sa tête, ou ne pas regarder la boule de feu directement, vient une recommandation capillaire. -Lavez vos cheveux avec du savon et de l’eau. N’utilisez pas d’après-shampoing, parce que cela accrochera le matériel radioactif à vos cheveux, et empêchera de le rincer facilement-« pouvait-on lire dans un article du Huffington Post américain publié le 10 août 2017.

La National Public Radio (NPR) a de son côté enquêté et a sollicité le savoir d’un pharmacien expert en radiation. Ce dernier a expliqué que se laver avec du savon et du shampoing ne présentait aucun danger mais que les après-shampoings contenaient des composés potentiellement capables de retenir les particules radioactives plutôt que de les évacuer.

La NPR donne également l’explication d’un second pharmacien évoquant quant à lui les lotions et autres produits pour le corps, souvent collants ou huileux. Ces produits pourraient également attirer et piéger les poussières radioactives.

(Sources : Science Post–NPR – Huffington Post – Slate)
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Un robot-moine pour célébrer des funérailles
L’humanoïde Pepper peut à présent être engagé pour des rites funéraires au Japon.

Multitâches, le petit humanoïde Pepper, dévoilé en 2014, avait déjà été employé comme vendeur, serveur de pizza ou encore compagnon pour les personnes âgées. Il se dote aujourd’hui d’une nouvelle fonction dans le domaine religieux.

Lors du Tokyo International Funeral & Cemetery Show, aussi appelé Life Ending Industry Expo, salon professionnel annuel de l’industrie funéraire, l’entreprise Nissei Eco a dévoilé un nouveau service pour les rituels funéraires. Il est en effet désormais possible d’engager le robot, développé par la société française Aldebaran et le groupe japonais SoftBank, en qualité de moine bouddhiste lors de funérailles.

Selon le journal Japan Times, la firme Nissei Eco proposera l’humanoïde Pepper «vendu comme le premier robot qui peut lire les émotions – pour chanter des sutras bouddhistes lors des funérailles et proposant une alternative moins chère que les prêtres humains». Sa prestation est en effet facturée environ 435 francs contre en moyenne 2125 francs pour un prêtre humain.

Michio Inamura, conseiller exécutif de Nissei Eco, explique que le robot peut servir à remplacer les moines humains lorsqu’ils ne sont pas disponibles, rapporte l’agence Reuters. Il précise qu’avec le vieillissement et le déclin de la population japonaise, de nombreux prêtres bouddhistes reçoivent moins de soutien financier de leurs communautés, incitant certains à trouver un travail à temps partiel en dehors de leurs devoirs du temple.

Mais ce nouveau service est loin de faire l’unanimité: l’idée d’introduire une telle machine «sans âme» dans une situation qui requiert du respect et de l’empathie est «mauvaise» et «stupide», commente entre autres le site spécialisé TechCrunch.

Pour rappel, fin mai, dans la ville de Wittenberg, en Allemagne, lors d’une exposition marquant les 500 ans de la Réforme protestante, un pasteur allemand avait installé dans son église un robot, baptisé BlessuU-2, capable de bénir les fidèles dans cinq langues différentes.

(Source : 20 Minutes)
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L’étrange évolution des poulpes et des calamars
Une étude récente et surprenante suggère que les céphalopodes évoluent différemment de presque tous les autres organismes sur la planète. Poulpes, calmars et seiches peuvent en effet modifier régulièrement leurs séquences d’ARN (acide ribonucléique) afin de s’adapter à leur environnement.

Au cours des soixante dernières années, les calmars et les pieuvres ont littéralement envahi les eaux des océans et leur population n’a de cesse d’augmenter de façon exponentielle. Les céphalopodes parviennent en effet à s’adapter plus vite que les autres animaux marins aux changements délétères que subit constamment l’océan tels que le réchauffement climatique, la pollution du milieu marin et l’épuisement des ressources en eau.

Mais comment font-ils ?

Une étude récente menée par le biologiste Joshua Rosenthal, du laboratoire de biologie marine des États-Unis, suggère que les poulpes ainsi que certaines espèces de calmars et de seiches modifient régulièrement leur séquence d’ARN (acide ribonucléique) afin de s’adapter à leur environnement.

Chez les animaux multicellulaires, ces changements s’opèrent généralement par une mutation génétique au niveau de l’ADN. Pour vulgariser, imaginez une cuisine. L’ADN serait la recette et l’ARN le chef suivant cette recette dans chaque cellule et assurant la production des protéines nécessaires au bon maintient de l’organisme.
Sauf que l’ARN ne se contente pas d’exécuter aveuglément les instructions. De temps en temps, il improvise en rajoutant ou modifiant quelques ingrédients. On appelle ça l’édition d’ARN qui est en fait une modification post-transcriptionnelle des ARN changeant la séquence codante existant au niveau de l’ADN.
Quand un tel processus se produit, il peut changer la façon dont les protéines fonctionnent, permettant à l’organisme d’affiner son information génétique sans subir effectivement des mutations génétiques. Mais la plupart des organismes ne jouent pas vraiment avec cette méthode, celle-ci provoquant plus de problèmes que de solutions. Ainsi, la plupart des organismes, comme nous, ne prennent pas de risques.

Mais il semblerait que les céphalopodes en aient décidé autrement : « Avec les céphalopodes, ce n’est pas l’exception, c’est la règle. Une règle qui veut que la plupart des protéines sont en cours de modification », explique le coauteur de l’étude Eli Eisenberg, biophysicien à l’Université de Tel Aviv, en Israël.

En 2015, des chercheurs découvraient en effet que le calamar éditait plus de 60 % de l’ARN dans son système nerveux. Ces modifications ont essentiellement modifié la physiologie de son cerveau, sans doute pour s’adapter à diverses conditions de température dans l’océan.

Encore plus surprenant, cette nouvelle étude suggère qu’au moins deux espèces de poulpes et une de seiche font exactement la même chose. Les chercheurs se demandent maintenant si l’édition de l’ARN pourrait contribuer à l’intelligence remarquable de ces animaux.

(Sources : Trust My Science, Science Post, Cell)
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Chine: l'armée veut limiter la masturbation chez ses recrues
Envie de devenir soldat en Chine? Il vous faudra désormais résister à la masturbation et aux jeux vidéo, des pratiques auxquelles l'armée veut mettre un frein pour s'assurer de la santé de ses nouveaux membres.

Ce raidissement part d'un constat: un nombre croissant d'aspirants sont recalés dès les tests de sélection physique de l'Armée populaire de libération (APL), la plus grande du monde en matière d'effectifs avec 2 millions de personnes.

Le Quotidien de l'APL, le journal officiel de l'armée, vient de lister sur un réseau social les 10 raisons pour lesquelles certaines recrues potentielles flanchent dès le premier écrémage, un phénomène qui agite les hautes sphères militaires.

Un cinquième des candidats ne sont ainsi pas retenus en raison de leur surpoids, et 8% à cause d'une «veine testiculaire hypertrophiée». Cette particularité anatomique s'expliquerait par un excès de masturbation, de pratique des jeux vidéo, ou par un manque d'activité physique, explique le journal.

Les postulants aux tatouages trop visibles ou démesurément grands sont eux aussi éliminés, ajoute le quotidien, qui précise que d'autres ont été recalés pour des problèmes de foie liés à la consommation d'alcool.


Dans une ville de Chine, plus de la moitié des candidats ont même essuyé un inflexible refus en raison d'une forme physique jugée insuffisante, souligne le Quotidien de l'APL.

«Le processus de recrutement est mené en vertu de procédures et de règles strictes», a observé de son côté le ministère de la Défense dans un communiqué pour justifier cette reprise en main.
lapresse.ca
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On sait désormais ce qu’il y a au bout d’un arc-en-ciel !
N’avez-vous jamais voulu savoir comment un arc-en-ciel se termine ? Une internaute japonaise a enfin obtenu la réponse …
Certains phénomènes naturels ont toujours fasciné ou intrigué l’être humain. C’est le cas de l’arc-en-ciel. L’apparition du spectre de lumière quand le soleil brille sous la pluie émerveille encore aujourd'hui petits et grands. Mais une question reste tout de même en suspens: que se passe-t-il aux extrémités d’un arc-en-ciel ? Par chance, une internaute japonaise connait désormais la réponse. Le 17 août dernier, celle-ci est tombée nez à nez avec le joli spectre. Elle a ainsi pu admirer le lieu de naissance du phénomène météorologique.
La Japonaise n’en est pas peu fière. Celle-ci s’est empressée de prendre une photo du bel arc-en-ciel et de la poster sur Twitter. La jeune fille a commenté "Pour la première fois de ma vie j’ai vu l'extrémité d’un arc-en-ciel". Le cliché semble avoir enthousiasmé bon nombre d’internautes. Le tweet "révélation" a depuis été partagé plus de 69 000 fois et a eu près de 200 000 "j’aime".
https://twitter.com/utstar_/status/898001553142956032/photo/1
planet
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Je l'ai toujours su, c'est le trésor du leprechaun qui est au bout de l'arc en ciel... ::D:
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Il y a une aventure de Donald dans laquelle ses neveux ont la même expérience : trouver le trésor caché.
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Nous connaissons seulement que 1% de nos microbes
99% de nos virus et microbes demeurent inconnus. C’est en tout le constat d’une étude menée par des chercheurs du laboratoire Bio-X de l’Université de Stanford, qui s’est récemment penchée sur les fragments d’ADN qui circulent dans le sang.

Nous constatons que des découvertes scientifiques incroyables sont faites chaque jour : Cosmos, exoplanètes, environnement, préhistoire; mais de nouvelles recherches indiquent que nous ignorons encore beaucoup de choses concernant notre propre corps – il s’avère en effet que plus de 99 % des microbes en nous sont actuellement inconnus de la science. Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont examiné de près les fragments d’ADN qui circulent dans le sang humain pour voir ce qui correspond à nos bases de données actuelles de la vie telle que nous la connaissons. Ils ont alors constaté que plus de 99 % de l’ADN étudié n’appartenaient pas aux formes de vie connues.

« Nous avons vu des choses complètement inédites« , résume Stephen Quake, professeur de bio-ingénierie à Stanford, en Californie, et principal auteur de cette étude. « En plus de nous donner un nouvel aperçu de l’ampleur de notre microbiome interne, ces travaux pourraient conduire à la découverte de nouveaux virus et à de meilleurs moyens de nous protéger contre les pandémies »
.
La découverte a été faite tandis que Quake et son équipe tentaient de trouver une solution au rejet lors d’une greffe d’organe. Les médecins utilisent actuellement une biopsie tissulaire (et une aiguille inconfortablement grande) pour rechercher des signes de rejet d’organe, c’est pourquoi les chercheurs de Stanford ont voulu étudier moins intrusive. Cela aura conduit à une analyse d’échantillons de sang – de 188 patients au total – pour voir si le mélange de l’ADN du patient et du donneur pourrait fournir des signes révélateurs de la réussite ou de l’échec d’une transplantation (il s’avère que oui. Une étude avait d’ailleurs été publiée en 2015).
.
C’est donc en analysant tous ces fragments d’ADN que les chercheurs se sont rendu compte que de tous les ADN non humains recueillis lors de la recherche, plus de 99 % ne correspondaient à rien de connu dans les bases de données génétiques existantes. La majorité de cet ADN non humain appartenait à un type de bactéries appelé protéobactéries, qui comprend E. coli et Salmonella parmi ses nombreuses espèces. Des virus précédemment non identifiés ont également été révélés.

Partant du principe qu’il devient de plus en plus évident que les microbes de notre corps – en particulier nos bactéries intestinales – jouent un rôle crucial dans la régulation de nos émotions, de notre système immunitaire et même de notre cerveau, il est important que nous commencions à bien comprendre comment évoluent ces minuscules créatures qui vivent en nous. Les chercheurs prévoient maintenant d’étendre cette recherche aux animaux. Ils tenteront ensuite d’identifier ces différents microbes et tenteront de déterminer lesquels sont bénéfiques, et lesquels sont néfastes à notre bonne santé.

(Source : Science Post, PNAS)
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Dernière édition par photos le 29 Août 2017, 14:12, édité 1 fois.
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Des étudiants égyptiens produisent du diesel à partir de pneus usés
Du diesel, du noir de carbone, et de l’essence extraient de vieux pneus de voitures.

C’est la dernière trouvaille d’un groupe d‘étudiants en ingénierie au Caire. Ils ont construit une machine qui produit une alternative au carburant.

Un procédé nécessaire peu coûteux et facile à réaliser

“Le projet consiste à mettre les bouts de pneus dans le récipient. On place un feu en dessous du récipient qui chauffe les pneus, qui commenceront à s‘évaporer. On met la vapeur dans un condensateur, ce qui condense la vapeur, et le produit fini est du gazole. Il est très similaire au niveau des propriétés au diesel pur, et le carbone ou le charbon, reste à l’intérieur du récipient. Nous utilisons le gazole comme une alternative à l’essence dans les usines de ciment ou de briques. Nous utilisons le carbone ou l’anthracite dans la production d’encre ou comme matière première dans la production de pneus. Nous l’employons aussi pour les sols des stades. Ces produits ont plusieurs utilisations.” Explique Mostafa SAEED ALI, étudiant en ingénierie.

Les calculs dépendent de la température et du poids des pneus utilisés. J’utilise 10 kilos de pneus usés, on extrait à peu prêt 40 % d’huile semblable au diesel, 50 % d’anthracite, et 10 % de gaz qui n’est pas condensé dans le condensateur. Mais ces calculs ne sont pas fixes.

L‘équipe est composée de 12 étudiants divisés en trois groupes. Le premier groupe avait la responsabilité de la recherche et du design, le deuxième, la fabrication et la production, et le troisième à rechercher les investisseurs pour mettre le projet en œuvre.

Trois mois de conception et sept de plus pour la construction ; le projet contrinue également à la réduction des déchets.

L‘Égypte produit 22 millions de tonnes de déchets chaque année, d’après les statistiques publiées en 2016 par le ministère de l’Environnement.

‘‘L’avantage environnemental est que nous recyclons les pneus usés au lieu de les jeter dans la rue, au lieu de polluer l’environnement. Nous les recyclons correctement de manière écologique. L’avantage industriel est que nous extrayons des produits essentiels, comme cette huile qui est très similaire au diesel, et nous les utilisons dans beaucoup d’usines de ciment ou de briques. Vous pouvez utiliser l’huile que nous produisons à la place du diesel pur ou de l’essence.” Ajoute t-il.

Les étudiants produisent actuellement un carburant alternatif sur une petite échelle, mais cherchent des investisseurs.

Les dégradations environnementales s’empirent en Égypte où la population grandissante et l’urbanisation ont causé une série de problèmes environnementaux.

(Source : Africanews)
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Un mystérieux poisson avec des "jambes" découvert en Indonésie
Au large de Bali, un plongeur français a récemment découvert un poisson qui se déplace sur ses jambes. Les scientifiques sont partagés sur l'espèce à laquelle appartient cet étrange animal marin.
Un poisson qui marche a été récemment découvert au large de Bali par un plongeur français, a rapporté National Geographic. On peut voir sur la vidéo ci-dessus l'animal se déplacer sur ses jambes. Le poisson aurait été attiré par la lumière que diffusait Emeric Benhalassa, le plongeur. "C'était bizarre et joli... Je me suis dit que ça plairait à Internet", a écrit ce dernier dans un courriel.

Les scientifiques ne sont pas d'accord sur l'espèce de ce poisson

Pour certains scientifiques, il s'agirait d'un poisson-chat rayé de la branche des Minous trachycephalus. "Ils ont des glandes de venin à la base des épines dorsales et lorsque la colonne vertébrale s'enfonce dans la peau d'une personne, le venin est injecté dans la plaie", a expliqué Jeff Williams, ichtyologiste et responsable des collections du muséum d'histoire naturelle de Washington
Selon W. Leo Smith, un ichtyologiste de l'Université du Kansas qui se base sur la couleur pâle des écailles, le poisson est un Minous Pictus. Mais il pourrait s'agir aussi d'une toute nouvelle espèce. Quoi qu'il en soit, les scientifiques sont unanimes pour dire que ce poisson est extrêmement dangereux. Et les étranges "jambes" de l'animal seraient en réalité des petits filaments qui lui permettraient de fouiller dans le sable pour trouver des coquillages et crustacés.
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