Questions existentielles - page 173

Pour se reposer quelques minutes
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Ces étranges lumières que les chercheurs ne parviennent pas à expliquer
Pour les habitants de Marfa, au Texas, c’est une histoire de fantômes. Mais ce qui est sûr, c’est que d’étranges phénomènes lumineux intriguent les chercheurs depuis des décennies.

Quel que soit votre degré de rationalité et de scepticisme face à l’inconnu et au paranormal, vous avez forcément déjà vu des lumières mystérieuses dans votre vie. Et même si, bien souvent, on s’aperçoit rapidement qu’il s’agissait tout simplement d’un avion dans le ciel nocturne ou d’une vulgaire lampe torche, on est toujours tenté de se demander ce que ça aurait pu être de plus excitant.

Ceci explique pourquoi des générations de touristes ont convergé vers la petite ville de Marfa, au Texas. Depuis quelques années, la bourgade prend des airs de repaire d’artistes et de hipsters, mais pendant très longtemps, si les gens venaient à Marfa, c’était à cause des « Marfa lights » : des sortes d’orbes de lumière mystérieux et inexpliqués, qui flottent dans les airs de manière sporadique à proximité de l’autoroute, sur les plaines à la sortie de la ville. Ces étranges lumières ont été décrites pour la première fois au 19ème siècle. On les voit particulièrement bien depuis un belvédère construit spécifiquement le long de la route.

Bien que les chercheurs aient désormais compris d’où viennent ces lumières, et pourquoi elles sont si étranges, ils ne parviennent toujours pas à expliquer certaines apparitions.

« Les lumières que l’on peut voir tous les soirs ne sont pas très grosses aux yeux des spectateurs, explique Karl Stephan, l’un des chercheurs qui ont résolu ce mystère. Elles sont nettement plus petites qu’un poing humain, elles ont un peu l’air d’étoiles – leur couleur oscille entre le jaunâtre et le blanc – et elles se déplacent très lentement, elles ne sont pas très rapides. »

Ces orbes apparaissent quand la nuit est claire, sur les plaines à proximité de l’autoroute. Ces plaines situées à la sortie de Marfa sont déjà un endroit assez surréaliste en soi – à l’ouest du Texas, entourées par le désert et les montagnes, à 1700 mètres d’altitude. La zone est couverte de cactus et d’herbe sèche, et on aperçoit au loin les cimes escarpées des montagnes de Chinati.

« C’est un peu le désert, et un peu la montagne, raconte Michael Hall, un journaliste du magazine Texas Monthly qui a écrit un article sur les lumières. On est presque à 2000m d’altitude, donc l’air paraît différent. Il y a vraiment ce sentiment d’étrangeté. »

Il existe plusieurs légendes locales au sujet des lumières. Certains habitants du coin aiment par exemple raconter qu’il s’agit de la lumière émise par la lanterne portée par le fantôme d’un vieux chef Apache assassiné sur les plaines de Marfa. Mais en vérité, les lumières sont surtout l’occasion d’assister à un spectacle inédit, et une excuse pour faire un tour à Marfa – ce dont la ville se réjouit tout à fait.

Le tourisme suscité par les lumières a aidé la ville à se redresser alors qu’elle était tout proche de disparaître suite à une crise économique. Chaque année, la ville organise un festival dédié aux lumières, et les autorités locales ont investi 720.000$ pour aménager un espace où les touristes peuvent venir admirer les lumières dans les meilleures conditions (on y trouve carrément un grand parking et des toilettes modernes).

Mais les touristes se presseraient certainement moins à Marfa s’ils savaient ce que les habitants du coin savent déjà depuis un moment : les lumières n’ont rien de mystérieux, en vérité. Elles sont terriblement banales.

« En fait, ce sont des lumières de phares, m’explique Stephan. Ce sont les phares des voitures qui circulent sur une autoroute, la Highway 67, qui se trouve à 25 ou 30 kilomètres au sud du point d’observation. »

En 2011, Stephan et ses collègues ont publié un article consacré aux lumières dans le Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics. Grâce à des spectromètres sensibles aux infrarouges et aux ultraviolets, ils ont découvert que les conditions atmosphériques aux alentours de Marfa étaient uniques, de telle manière que les lumières provenant de l’autoroute située à 30 kilomètres sont déformées et gondolées lorsqu’elles parviennent aux yeux des curieux.

Le temps que les lumières atteignent les yeux des touristes massés au point d’observation, elles ne ressemblent plus du tout à des phares de voitures. Elles ressemblent à d’étranges orbes blancs flottant dans les airs. La température, la densité de l’air et l’humidité de l’atmosphère des plaines se combinent parfaitement pour déformer la lumière de façon inédite.

« Quand le désert se réchauffe, l’air juste au-dessus du sol s’élève sous forme de sortes de bulles, une fois la nuit tombée, explique Stephan. C’est comme si on regardait à travers une plaque de verre ondulé. »

Ok, ce n’est pas aussi excitant, au final, que si on avait vraiment affaire au fantôme d’un chef Apache. Mais il reste tout de même une part de mystère. Stephan m’a expliqué que de très nombreux témoignages rapportaient l’existence de lumières aperçues sur les plaines, dont la description ne correspond pas à celle des phares déformés. Des lumières qui dansent dans tous les sens, qui vont d’avant en arrière, qui disparaissent soudainement… Et jusqu’ici, personne ne parvient à expliquer ces lumières encore plus mystérieuses.

« Mon collègue Jim Bunnell les a observées personnellement, et il les a photographiées, raconte Stephan. Il les a saisies d’assez près pour qu’on voie clairement qu’elles ne peuvent pas être de simples phares de voitures, leur structure est différente. »

Même après des années d’enquête, il y a quelque chose d’étrange dans le désert texan, et personne ne parvient vraiment à l’expliquer.

(Source : MotherBoard )
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"(...) Ces étranges lumières ont été décrites pour la première fois au 19ème siècle. On les voit particulièrement bien depuis un belvédère construit spécifiquement le long de la route. (...) "

« En fait, ce sont des lumières de phares, m’explique Stephan. Ce sont les phares des voitures qui circulent sur une autoroute, la Highway 67, qui se trouve à 25 ou 30 kilomètres au sud du point d’observation. »

????? :dur: :dur: :dur: :rolleyes:
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Dernière édition par Chimène le 18 Mai 2017, 15:42, édité 1 fois.
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Je l'avais remarqué, le mystère reste entier!
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Selon Stephen Hawking, les humains devront quitter la Terre d’ici 100 ans pour survivre
Dans le cadre d’un documentaire diffusé par la BBC, le célèbre physicien Stephen Hawking a estimé que les humains devront quitter la Terre d’ici 100 ans et coloniser une autre planète s’ils veulent survivre.

L’avenir de l’homme est-il condamné sur la Terre ? Alors que la situation de la planète inquiète de plus en plus à travers le monde, certains scientifiques émettent des prédictions pour le moins pessimistes, voire radicales. C’est le cas de Stephen Hawking. Selon le célèbre astrophysicien britannique, les humais devront quitter la Terre pour pouvoir survivre et ce, d’ici à peine 100 ans.

Cette prédiction choc est extraite d’un documentaire diffusé l’été prochain par la BBC et intitulé « Stephen Hawking: Expedition New Earth ». Dans ce programme, l’astrophysicien britannique explore les dernières avancées en matière d’astronomie, de biologie et de technologie des fusées qui pourraient un jour permettre aux humains de vivre sur Mars.

« Ce voyage montre que l’ambition du professeur Hawking n’est pas aussi fantastique qu’elle ne parait – la science est plus proche de la science fiction que nous n’avons jamais pensé », a expliqué la BBC dans un communiqué.

S’échapper de « notre fragile planète »

Âgé de 75 ans, Stephen Hawking est un habitué des déclarations choc destinées à sensibiliser le public sur la situation de la planète. En novembre 2016, l’astrophysicien avait déjà mis en garde quant au futur de l’espèce humaine : « Je ne pense pas que nous survivrons encore 1.000 ans sans nous échapper de notre fragile planète », avait-il expliqué lors d’une conférence.

Aujourd’hui, Hawking semble avoir raccourci son calendrier puisqu’il ne parle plus d’un millénaire mais d’un siècle. Mais quelle sera l’objet de notre perte ? Pour le physicien qui étudie la question depuis longtemps, les possibilités sont multiples : une guerre nucléaire, le changement climatique, une épidémie virale ou l’intelligence artificielle seraient autant de menaces.

Si les chances d’une catastrophe sur Terre pour une année donnée sont relativement faibles, estimait en 2016 l’astrophysicien, cela pourrait devenir avec le temps une quasi certitude d’ici un millier ou une dizaine de milliers d’années. Dans tous les cas, l’humanité sera la seule responsable de sa perte, à moins donc qu’elle ne trouve une autre planète à coloniser.

« Je pense que l’humanité n’a pas d’avenir si elle ne va pas dans l’espace », a affirmé le scientifique lors de la conférence à l’Oxford Union.

Vers la colonisation d’une autre planète ?

Comme expliqué précédemment, Hawking n’en est pas à son coup d’essai en matière d’annonce choc. Or, si les menaces évoquées sont bien réelles, on est encore loin de pouvoir coloniser une planète. Dans une interview pour la BBC, l’astrophysicien avait d’ailleurs lui-même reconnu « que nous n’établirons pas de colonies durables dans l’espace avant au moins une centaine d’années ».

Les agences spatiales rêvent de pouvoir envoyer d’ici peu une mission humaine vers la planète Mars. Mais il reste un long chemin à parcourir avant d’y parvenir et de nombreuses questions restent en suspend sur les technologies nécessaires comme sur la sécurité des futurs « marsonautes ».

De même, si la recherche de planètes similaires à la Terre bat son plein, on est encore loin d’avoir trouvé une réelle jumelle de la planète bleue. Grâce aux missions menées, les astronomes ont découvert plusieurs exoplanètes situées dans la zone habitable de leur étoile mais toutes n’ont dévoilé qu’une infime partie de leurs secrets.

Au risque de décevoir ceux qui rêvent un jour d’aller vivre sur une autre planète, il faudra sans doute attendre bien plus tard que 2100 avant qu’une éventuelle colonisation ne soit envisageable. Une bonne raison, s’il en fallait une, de tenter d’assurer la survie de l’humanité sur notre belle planète plutôt que de trouver un refuge ailleurs.
(Source : Maxi Sciences)
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"Dans tous les cas, l’humanité sera la seule responsable de sa perte, à moins donc qu’elle ne trouve une autre planète à coloniser."

on pourrait penser : à quoi bon chercher une autre planète, si l'humanité n'est finalement capable que de s'auto-détruire ?... :cry:

:salut:
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Dernière édition par Chimène le 20 Mai 2017, 11:30, édité 1 fois.
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Un dinosaure momifié en parfait état: sa peau et ses entrailles intacts
Voilà sans doute le dinosaure en meilleur état au monde. Ce Nodosaurus momifié a été extrait d’une roche après sa découverte en 2011. Il est impeccable, pour le plus grand bonheur des scientifiques.

La reconstitution d’un dinosaure est toujours un travail de construction de longue haleine, chaque fragment d’os ou de dent devant être réassemblé. Mais cet ankylosaure est unique: découvert par hasard en 2011 par une société minière au Canada (voir vidéo ci-dessous), l’animal avait été miraculeusement conservé grâce aux minéraux des profondeurs d’une ancienne mer dans laquelle il avait dû tomber juste après sa mort.

Le jackpot, résume le National Geographic: le dinosaure était momifié au creux de la roche et était tout simplement intact. Des entrailles aux écailles, l’animal du crétacé est une merveille scientifique et est désormais exposé au Musée royal Tyrrell de paléontologie.

C’est donc un dinosaure quasiment « en chair et en os », et non un simple squelette, que les paléontologues ont pu analyser. « Le dinosaure le mieux conservé jamais mis au jour », concluent-ils au sujet de cette découverte inédite qui fait faire un bond énorme à leurs recherches et qui permet d’étayer de nombreuses théories sur ce règne animal. « Nous avons face à nous un dinosaure tel qu’il était voilà 110 millions d’années », s’extasie Caleb Brown, chercheur au musée Tyrrell. « C’est un degré de conservation jamais rencontré ».

L’ankylosaure en question était un gigantesque herbivore doté de quatre énormes pattes et d’une queue, entièrement couvert de ce que l’on appelle une armure d’écailles. Les spécialistes estiment son poids d’alors à 1.360 kilos, tandis que son poids momifié est de 1.134 kilos.

Sa conservation est un mystère partiel, car si l’on sait que ce sont les minéraux de l’océan qui l’ont préservé, il a fallu qu’il parvienne au fond de la mer. Les scientifiques ont une piste: « La dépouille du dinoausaure a dû être emportée par une rivière en crue jusqu’à la mer avant de finalement couler dans les tréfonds de l’océan. Au fil de millions d’années au fond de l’eau, la carapace et la peau de la bête se sont progressivement couvertes de minéraux, préservant l’apparence quasi vivante de l’animal que vous voyez aujourd’hui ».

Il aura malgré tout fallu six ans et 7.000 heures de travail aux paléontologues pour effectuer des tests sur les « restes » de l’animal préhistorique et le préparer pour des millions de visiteurs durant peut-être, qui sait, des millions d’années.

(Source: Huffington Post,7s7, National Geographic)
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Découverte de près de 500 millions d’hectares de forêts
Des scientifiques ont trouvé un demi-milliard d’hectares de forêts dont on ignorait l’existence jusqu’à aujourd’hui. Il s’agirait d’un défaut de détection de la part des satellites.

Plus précisément, il s’agit de 467 millions d’hectares de forêts retrouvés en milieu aride, dont il n’a jamais été fait mention dans la littérature scientifique tout simplement parce que l’humanité ignorait leur existence. Parmi les chercheurs à l’origine de la découverte, il y a Jean-François Bastin, un chercheur belge en écologie forestière pour l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Université Libre de Bruxelles (ULB).

« Nos résultats et notre méthode apportent de nouvelles informations pour mieux comprendre les incertitudes actuelles dans le bilan carbone de la planète », explique l’expert.

L’étude en question a reçu le soutien de Google au niveau des données satellites mises à disposition des scientifiques, dont la méthode a permis une meilleure qualité d’observation. Les recherches ayant fait l’objet d’un communiqué de l’ULB le 12 mai 2017 (PDF en français/4 pages) ont permis de comprendre que 1 079 millions d’hectares de forêts couvraient les zones arides, soit 467 millions d’hectares de plus que les précédentes estimations. Il s’agit tout de même d’une hausse de 10 % de la surface boisée à l’échelle mondiale ! Il semblerait que la plus nette progression se situe sur le continent africain où les forêts présentes en milieu aride ont doublé.

« C’est en effet surprenant de mettre encore en évidence aujourd’hui des superficies de forêt non rapportées précédemment pour une surface équivalente à la forêt amazonienne », poursuit Jean-François Bastin.

Nous le savons bien, les arbres jouent un rôle très important pour la captation et la transformation du dioxyde de carbone (CO2). Ainsi, puisque les chercheurs ont découvert de nouvelles surfaces boisées, l’estimation de la présence de ce gaz pourrait être revue à la baisse, ce qui chamboulerait quelque peu les modèles établis jusqu’ici.

Enfin, ces recherches devraient être une motivation supplémentaire pour redoubler d’efforts afin de protéger et restaurer les forêts dans le but de lutter de manière plus efficacement contre la désertification et le réchauffement climatique.

(Sources : La Libre, RTL INFO, Science Post)
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Très bonne nouvelle!!!
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Produire de l’électricité avec une aile volante sous-marine

Des chercheurs européens ont élaboré une sorte de cerf-volant sous-marin porté par les courants de marée, un engin capable de produire de l‘électricité. Nous découvrons cette technologie d’avenir à Portaferry en Irlande du Nord.

Dans l’anse de Strangford Loch en Irlande du Nord, les marées ont une amplitude pouvant aller jusqu‘à 4 mètres et une vitesse moyenne de 1,4 mètres par seconde. Un lieu tout trouvé pour tester un prototype à l’allure étonnante.

Comme le souligne notre reporter Julián López Gómez, “on dirait un jouet, mais c’est en réalité, un petit bijou de technologie destiné à produire de l‘énergie grâce aux courants de marée. Son design lui permet d‘évoluer sous l’eau à une vitesse jusqu‘à dix fois supérieure à celle de la marée et ses capacités et son “vol” sous-marin n’ont rien d’un jeu d’enfant,” indique-t-il.

Ses concepteurs participent à un projet de recherche européen baptisé Powerkite Project qui vise à exploiter les courants de marée pour produire de l‘électricité.

Heije Westberg, responsable technique chez Minesto, entreprise suédoise qui fait partie des sociétés et universités partenaires du projet, nous présente ce kite fixé sur les fonds marins. Dans le courant de marée, précise-t-elle, il y a une force de levage, la poussée de l’eau. Notre prototype se met en mouvement grâce à son aile – il accélère en fait -, ce qui actionne la turbine et quand la turbine tourne, cela génère de l‘électricité,” explique-t-elle.

Chercher le meilleur rendement

Cette drôle d’aile sous-marine est équipée de multiples capteurs et outils de communication. L‘équipe cherche à savoir dans quelles conditions son prototype aura le meilleur rendement énergétique en termes de profondeur, de mouvement et de direction au sein des courants de marée.

“La vitesse des courants varie selon la profondeur au sein de la colonne d’eau, fait remarquer Neil Laughlin, ingénieur en informatique chez Minesto. Avec cette aile, poursuit-il, on peut changer quelques paramètres et la faire voler là où le courant de marée est à la meilleure vitesse.”

Des matériaux légers, mais résistants et un design totalement hydrodynamique permettent à cette aile de “voler” sous l’eau en harmonie avec les courants de marée et à des vitesses très variées.

“Ce n’est pas un objectif en soi de voler à la plus grande vitesse ; il s’agit de créer le maximum de conversion énergétique, souligne Heije Westberg. Si on vole à une vitesse trop élevée, cela va bien sûr stresser le système, il peut y avoir des pannes, des erreurs et de la casse, toutes sortes de problèmes… Donc il faut optimiser la vitesse pour la production d‘énergie,” conclut-elle.

Un vol en harmonie avec les courants et… les animaux marins

Ces tests sont réalisés dans une zone protégée très fréquentée par les phoques.

Les scientifiques élaborent un dispositif de sonars pour détecter la trajectoire des animaux marins et voir comment ils la modifient à proximité de l’aile.

Nancy Cecilia Zambrano, ingénieur de test au sein de la même entreprise suédoise, précise : “On est en train de développer le logiciel de ce système. On doit clairement distinguer qui est quoi : on doit faire la différence entre les animaux marins et les choses qui dérivent à cause du courant de marée,” dit-elle.

Ailes de grande échelle

Prochaine étape du projet : construire et installer en mer, de plus grandes ailes de 12 mètres d’envergure. Chacune sera conçue pour produire jusqu‘à 1,6 gigawatts-heure d‘électricité par an.

Avant cela, les scientifiques mènent ces expérimentations pour perfectionner leur technologie. Per Salomonsson, coordinateur du Powerkite Project et manager de projet chez Midroc – autre partenaire -, dessine l‘étendue des points qui sont particulièrement examinés : “Cela va de la turbine à l‘électronique de puissance et à la transmission de l‘électricité vers la côte : on teste le concept actuel avec certaines pièces, on essaie de les faire évoluer, d’améliorer la performance et de réduire le coût d’une partie de ces composants,” affirme-t-il.

Une aile de 12 mètres sera installée prochainement au large des côtes du Pays de Galles.

(Source : Euronews)
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Le nombre d’insectes a baissé de 78% depuis 1989
Un club d’entomologistes allemands a mesuré scientifiquement les insectes dans une réserve naturelle située au nord-ouest de l’Allemagne de 1989 à 2013. Elle a ainsi constaté une baisse de leur nombre de 78% en 24 ans. Les résultats de leur recherche ont été publiés dans « Science », indique mardi Natuurpunt (homologue flamand de Natagora)

Le club allemand a utilisé, pour sa recherche, la technique dite du « piège malaise ». Ressemblant à une tente, tous les insectes qui s’y aventurent par hasard atterrissent dans une solution alcoolisée.

Alors qu’en 1989, de un à un kilo et demi d’insectes étaient ainsi attrapés dans les prés fleuris, seuls 300 grammes ont été capturés en 2013. La diversité s’est également amenuisée: en 1989, 143 espèces de syrphes (famille de mouches) étaient observées contre 104 en 2013.

Pour Wim Veraghtert de Natuurpunt, les changements dans l’utilisation des terres et la perte de l’habitat expliquent notamment cette baisse. « La qualité des habitats restants est aussi fortement mise sous pression par la masse d’azote qui atterrit sur nos terres ainsi que par les pesticides utilisés et dont l’impact exact reste difficile à établir. (…) En ajoutant le changement climatique, on obtient un cocktail mortel. »

Les insectes remplissent divers rôles: pollinisateurs (indispensables pour la biodiversité), prédateurs pour d’autres insectes (comme les pucerons) ou encore proies pour de nombreux animaux.

(Source : Belga)
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Le navire retrouvé au large de la Caroline du Nord est bien celui de Barbe Noire
Après 15 ans d’incertitudes, les autorités ont confirmé que l’épave du navire retrouvée au large des côtes de Caroline du Nord est bien celle du redoutable pirate du 18e siècle, Barbe Noire.

Le Queen Anne’s Revenge (« la vengeance de la reine Anne ») s’est échoué sur un banc de sable à proximité de Beaufort en 1718, 9 ans après la création de la ville. Barbe Noire et son équipage y ont abandonné le navire et ont survécu.

Jusqu’à récemment, le Département des ressources culturelles de la Caroline du Nord prenait soin de préciser que l’épave, découverte en 1995, « était probablement » le Queen Anne’s Revenge.

Après examen complet des éléments, il est désormais possible d’affirmer qu’il s’agit bien là du navire de l’un des pirates les plus féroces et les plus hauts en couleur de l’histoire.

« Il n’y a pas eu UN moment de grande révélation », a expliqué Claire Aubel, coordinatrice des relations publiques des musées maritimes de Caroline du Nord. « Il y a eu une succession de découvertes et une déduction évidente, tirée des différents indices. »

Deux preuves essentielles comme l’envergure de l’épave ainsi que les nombreuses armes découvertes dans les décombres, ont permis d’ôter les doutes de l’équipe.

Selon Claire Aubel, on ne connaît aucun autre navire de cette taille qui naviguait dans la région à cette époque et seul un bateau pirate pouvait être à ce point armé.

Le butin découvert sur l’épave mène tout droit à Barbe Noire

En l’espace de quelques années, Barbe Noire a joui d’une infâme réputation, sévissant dans la mer des Caraïbes et au large des côtes de l’Amérique coloniale. Il a trouvé la mort en 1718, lors d’une bataille contre des navires britanniques dans la baie de Pamlico en Caroline du Nord.

Certains historiens le soupçonnent d’avoir délibérément fait couler le navire afin de s’emparer du précieux butin.

Depuis le début des fouilles en 1997, le trésor a permis aux archéologues de relier l’épave à Barbe Noire. Parmi les principaux artefacts découverts se trouvent :

des poids d’apothicaire estampillés de minuscules fleurs de lys, symbole de la royauté française du 18e siècle. Le Queen Anne’s Revenge était à l’origine en effet un navire français, Le Concorde, dont Barbe Noire s’est emparé en 1717. Ce dernier a forcé le chirurgien du Concorde à rejoindre l’équipage des pirates : à cette époque, il est fort probable qu’un chirurgien ait possédé des poids d’apothicaire ;
une petite quantité d’or découverte au milieu de plombs. Selon les archéologues, un membre d’équipage français pourrait avoir dissimulé de l’or dans un canon afin que les pirates de Barbe Noire ne le découvrent pas ;

une cloche gravée de l’année 1705.

L’identité de navire de Barbe Noire ne faisait aucun doute

D’après Erik Goldstein, conservateur des arts et de la numismatique (l’étude des pièces de monnaie et billets de banque) auprès de la Colonial Williamsburg Foundation de Virginie, cette limitation de responsabilité quant à l’identification de l’épave était plus due au strict respect de l’examen scientifique qu’à de sérieux doutes sur l’identité du navire. Les archéologues étudiant l’épave ont toujours été certains de son identité.

Les autorités « ont juste pris des mesures de sécurité », a affirmé Erik Goldstein. « Au début d’une excavation, à moins de découvrir quelque chose tel qu’une cloche de navire dont le nom est gravé dessus, il faut un certain temps pour reconstituer le puzzle et rassembler toutes les preuves. C’était tout à fait responsable de procéder ainsi. »

« Deux raisons ont permis d’ôter les doutes officiels qui planaient sur l’identité de l’épave », a ajouté David Moore, conservateur en charge de l’archéologie sous-marine au musée maritime de Caroline du Nord situé à Beaufort.

D’une part, le musée a récemment lancé l’exposition intitulée « Le Queen Anne’s Revenge de Barbe Noire » qui regroupe de nombreux artefacts issus du navire. Si l’identité du navire n’avait pas été confirmée, les conservateurs auraient dû intituler l’exposition « Artefacts du supposé Queen Anne’s Revenge », a-t-il expliqué.

D’autre part, l’abandon des précautions officielles pourrait permettre au musée d’obtenir des financements privés et d’ainsi poursuivre les fouilles de l’épave, a ajouté le conservateur. L’État débloque certes des fonds mais les budgets amoindris pourraient bénéficier de l’apport financier de généreux mécènes.

(Source : National Geographic)
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Recherche un « câlineur » de chats à Dublin
La clinique vétérinaire Just Cats est à la recherche d’un « câlineur » de chats.

« Vous êtes une personne folle et vous adorez les chats? Nourrissez-vous les chats errants de votre quartier? Est-ce que le fait de caresser des chats vous rend heureux? » Mise en ligne il y a quelques jours, l’offre d’emploi d’une clinique vétérinaire de Dublin a déjà attiré des centaines de candidats à travers le monde, lit-on sur le site du Huffington Post. Le salaire se situe entre 1.600 et 2.000 euros par mois.

Le « câlineur » de chats idéal doit avoir des « gentilles mains délicates » et « capables de caresser des chats pendant de longues périodes », il doit aussi pouvoir « parler doucement » afin de calmer les animaux effrayés. Enfin, la capacité de « reconnaître différents types de ronronnement » est un atout indéniable.

Dans un mail, la vétérinaire Aoife Caulfield a précisé que le centre recherchait des étudiants en médecine vétérinaire, des infirmiers ou des assistants. La démarche de Just Cats vise à augmenter la fréquence des visites. « En aidant le chat et son maître à se sentir détendus et à l’aise, nous pourrons leur offrir la meilleure chance de recevoir des soins de santé de haute qualité. »

(Source : 7s7, Huffington Post)
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La barrière de corail dépérit toujours plus
La hausse des températures de l’eau en mars et avril, induite par le réchauffement climatique, a généré en 2016 le pire épisode de blanchissement de coraux.

La grande barrière de corail australienne a en fait beaucoup plus souffert que ce que l’on craignait de deux épisodes consécutifs de blanchissement de ses coraux, ont averti lundi des scientifiques.

La hausse des températures de l’eau en mars et avril, induite par le réchauffement climatique, a généré en 2016 le pire épisode de blanchissement de coraux jamais connu par le récif. Le site de 2300 kilomètres est inscrit depuis 1981 au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Les premières estimations aériennes et sous-marines avaient laissé penser que 22% des coraux situés en eaux de surface avaient été détruits en 2016. Mais cette estimation a été révisée à 29%. Et la situation risque de s’aggraver avec l’épisode de blanchissement actuellement en cours.

Quatrième épisode

«Nous sommes très préoccupés pour ce que cela signifie pour la grande barrière de corail elle-même, et ce que cela signifie pour les populations et les secteurs économiques qui en dépendent», a déclaré Russell Reichelt, président de l’Autorité gouvernementale de conservation de la Grande barrière.

Le blanchissement des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments. Les récifs peuvent s’en remettre si l’eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste. L’épisode de blanchissement en cours est le quatrième après ceux de 1998, 2002 et 2016.

Cairns et Townsville

Le blanchissement concerne également des coraux vivant dans des zones plus profondes qui ne sont pas évaluées par les plongeurs. La zone la plus touchée est un secteur au nord de la localité touristique de Port Douglas, où 70% des coraux des eaux de surface ont péri.

Les régions de Cairns et Townsille, également très touristiques, sont parmi les plus touchées par l’épisode de blanchissement actuel. Mais des secteurs plus au sud ont visiblement échappé au pire.

La Grande Barrière est aussi menacée par les ruissellements agricoles, le développement économique et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux. Elle a également souffert du passage, en mars, du cyclone Debbie qui était passé sur la partie sud de la Grande barrière.

(Source : 20 Minutes, AFP)
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La Nasa va lancer une sonde pour frôler le soleil
Premier vaisseau à s’approcher aussi près de notre étoile, il lui faudra sept ans pour atteindre sa destination.

La Nasa a annoncé mercredi le lancement en 2018 d’une sonde qui plongera dans l’atmosphère du soleil pour mieux comprendre sa dynamique et l’origine des vents solaires affectant la vie sur Terre.

Deux millions de degrés

Le vaisseau baptisé Parker Solar Probe sera le premier engin à s’approcher aussi près de notre étoile, jusqu’à 6,2 millions de km du soleil, soit sept fois plus près que les sondes précédentes.

«Cette mission permettra de répondre à des questions très simples comme celle de savoir pourquoi la couronne solaire est plus chaude que la surface du soleil, ce qui défie les lois de la nature», a précisé Nicola Fox, la responsable scientifique de la mission au Laboratoire de physique appliquée de l’Université Johns Hopkins, dans le Maryland.
Par endroit, la couronne solaire peut atteindre deux millions de degrés, tandis que la température à la surface du soleil ne dépasse 5.800 degrés.

«Ou encore, pourquoi dans cette partie de l’atmosphère du soleil, se forment soudainement des charges d’énergie qui échappent à l’attraction de l’étoile et vont frapper les planètes», a poursuivi la scientifique.

Pour se protéger de températures de près de 1.400 degrés Celsius, le vaisseau sera équipé d’une protection thermique faite de carbone composite épaisse de 11,4 centimètres, permettant de maintenir une température de 15 à 25 degrés à l’intérieur.

Voyage de sept ans

Parker Solar Probe sera lancé par une fusée Delta IV Heavy de la société United Launch Alliance depuis le Centre spatial Kennedy en Floride au cours d’une fenêtre de tir de vingt jours qui s’ouvrira le 31 juillet prochain.

Il faudra près de sept ans à la sonde pour arriver à destination, après avoir survolé Vénus à sept reprises pour réduire progressivement son orbite autour du soleil. Formé d’hydrogène et d’hélium, notre étoile est 109 fois plus grande que la Terre.

La sonde, de la taille d’une petite voiture et dotée de quatre instruments, récoltera des données sur le mécanisme thermique qui chauffe la couronne du soleil et qui accélère les vents solaires, un flux constant de particules ionisées à plus de 500 kilomètres par seconde.

Ces observations devraient permettre d’améliorer les prévisions des éruptions solaires qui affectent les activités terrestres comme le fonctionnement des satellites et la sécurité des astronautes dans l’espace.

Lors du survol le plus rapproché, la sonde avancera à 700.000 km/h, soit une vitesse suffisante pour effectuer la distance Terre-Lune en un peu plus de 30 minutes.

Astrophysicien de 89 ans

La mission initialement appelée «Solar Probe Plus» a été rebaptisée du nom de l’astrophysicien Eugene Parker, 89 ans, professeur émérite de l’Université de Chicago. Il a publié en 1958, la première recherche décrivant le phénomène des vents solaires.

«C’est la première fois que la Nasa donne le nom d’une personne vivante à un vaisseau spatial», a relevé Thomas Zurbuchen, administrateur adjoint de l’agence spatiale pour les missions scientifiques.

«C’est un testament de l’importance de ses travaux qui ont fondé un nouveau champ de recherche scientifique et aussi inspiré mes recherches et de nombreuses questions importantes que la NASA continue d’étudier et de mieux comprendre chaque jour», a-t-il dit.

Le professeur Parker qui fêtera ses 90 ans le 10 juin, a qualifié cette mission de «très excitante».

La sonde allemande Helios 2, lancée par la Nasa, est à ce jour l’engin qui s’est approché le plus près du soleil, en 1976, à 43 millions de km.

(Source : AFP)
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