200 espèces marines rares découvertes dans les fonds sous-marins libanais
FranceInfo
Après un mois d'expédition, le projet Profondeurs du Liban, mené par l'organisation de protection des océans, Oceana, et des chercheurs libanais a mis à jour 200 espèces marines rares.
Des chercheurs ont mis à jour 200 espèces marines rares dans les fonds sous-marins du Liban, à fait savoir Oceana, organisation consacrée exclusivement à la conservation des océans, vendredi 25 novembre.
L'expédition, baptisée Profondeurs du Liban, a associé durant un mois le gouvernement libanais, les chercheurs locaux et les organisations internationales. Les chercheurs ont travaillé sur des zones abyssales et en particulier sur un système de canyons sous-marins "qui semblerait être le plus complexe de toute la Méditerranée."
Des découvertes inattendues
Les chercheurs ont exploré des zones se trouvant jusqu'à 1 050 mètres de profondeur. "L'expédition a permis de montrer que le Liban regorge d'espèces marines uniques qui méritent d'être protégées", souligne Oceana. Certaines de ces espèces sont "des nouvelles venues dans la Méditerranée, que l'on trouve habituellement dans l'Océan Atlantique et les régions polaires."
Les chercheurs d'Oceana ont particulièrement été impressionnés par "une superbe ceinture de jardins coralligènes, découverte à 80 mètres de profondeur, par de magnifiques coraux et une grande variété d'éponges."
Une aide pour la politique écologique du Liban
La découverte de certaines espèces de poissons a également été "assez inattendue", comme le pocheteau noir, aperçu pour la première fois dans le bassin Levantin, la partie sud-est de la Méditerranée. Le sagre a également été observé pour la première fois en Méditerranée lors de cette exploration.
Les résultats seront utilisés pour cartographier les zones qui pourraient constituer des Aires marines protégées (AMP) et permettront d'orienter le gouvernement libanais dans la gestion de ces écosystèmes et habitats précieux
Questions existentielles - page 164
Finlande: Rouler au gras de jambon, c'est possible
EN ROUTE ! Une firme pétrolière finlandaise a découvert que les graisses de cuisine, et en particulier celle rendue par le porc, pouvaient être transformées en biocarburant pour les voitures...
20minutes
Partez en voyage grâce au rôti de Noël. La compagnie pétrolière finlandaise Neste a élaboré un projet des plus économiques et des plus écologiques. La firme va déployer des containers à proximité des centres commerciaux et des stations-service destinés à recueillir les graisses et huiles de cuisson indésirables récupérées en cuisine par les particuliers, restaurateurs et entreprises. Le liquide sera par la suite transformé en biodiesel par la raffinerie de Porvoo, dans le sud du pays. Pratique non ?
Cette solution pourrait permettre de remplacer le pétrole, énergie fossile favorisant l’émission de gaz à effet de serre et dont les ressources sont limitées. Et la graisse ne manque pas dans les cuisines des Finlandais qui consomment « près de sept millions de kilos de jambon » chaque Noël, précise Simo Honkanen, le vice-président et responsable développement durable de Neste sur le site de l’entreprise.
Réduire de 80 % les émissions de gaz à effets de serre
La graisse rendue par un « jambon moyen » pourrait faire rouler une voiture sur 3 kilomètres, ajoute-t-il. En plus d’être économe, le carburant à base de graisse permettrait de plus de réduire de 80 % les émissions de gaz à effets de serre par rapport à celles émises aujourd’hui.
Si l’efficacité du modèle est prouvée, Simo Honkanen entend bien l’exporter afin que tous les gourmands puissent voyager plus écologiquement en consommant les graisses de Noël.
EN ROUTE ! Une firme pétrolière finlandaise a découvert que les graisses de cuisine, et en particulier celle rendue par le porc, pouvaient être transformées en biocarburant pour les voitures...
20minutes
Partez en voyage grâce au rôti de Noël. La compagnie pétrolière finlandaise Neste a élaboré un projet des plus économiques et des plus écologiques. La firme va déployer des containers à proximité des centres commerciaux et des stations-service destinés à recueillir les graisses et huiles de cuisson indésirables récupérées en cuisine par les particuliers, restaurateurs et entreprises. Le liquide sera par la suite transformé en biodiesel par la raffinerie de Porvoo, dans le sud du pays. Pratique non ?
Cette solution pourrait permettre de remplacer le pétrole, énergie fossile favorisant l’émission de gaz à effet de serre et dont les ressources sont limitées. Et la graisse ne manque pas dans les cuisines des Finlandais qui consomment « près de sept millions de kilos de jambon » chaque Noël, précise Simo Honkanen, le vice-président et responsable développement durable de Neste sur le site de l’entreprise.
Réduire de 80 % les émissions de gaz à effets de serre
La graisse rendue par un « jambon moyen » pourrait faire rouler une voiture sur 3 kilomètres, ajoute-t-il. En plus d’être économe, le carburant à base de graisse permettrait de plus de réduire de 80 % les émissions de gaz à effets de serre par rapport à celles émises aujourd’hui.
Si l’efficacité du modèle est prouvée, Simo Honkanen entend bien l’exporter afin que tous les gourmands puissent voyager plus écologiquement en consommant les graisses de Noël.
" un jour j'irais vivre en Théorie,
car en Théorie tout se passe toujours bien "
car en Théorie tout se passe toujours bien "
Le palmarès des IG Nobel 2016
ZeJournal
Les IG Nobel récompensent tous les ans depuis 1991 les études scientifiques les plus insolites publiées durant l’année, pouvant même paraître inutiles sur le papier. Et pourtant elles font grandement avancer la Science.
Parodiant les très célèbres Prix Nobel, les IG Nobel sont devenus au fil du temps des récompenses reconnues dans la communauté scientifique.
Cette année la 26ème cérémonie a eu lieu le 22 septembre, dans un amphithéâtre de l’Université de Harvard aux États-Unis. C’est d’ailleurs là qu’ont lieu traditionnellement les cérémonies de remise de prix.
Voici la liste des prix 2016, tels qu’ils sont présentés sur le site officiel des IG Nobel :
Prix IG Nobel 2016 de reproduction
Décerné à Ahmed Shafik (Égypte) pour son étude sur l’impact du port de pantalons en coton, polyester et laine sur la vie sexuelle des rats et des hommes.
Prix IG Nobel 2016 d’économie
Attribué à Sarah Forbes, Shelagh Ferguson et Mark Avis (Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) pour leur étude sur la personnalité des pierres, en adoptant le concept marketing de personnalité des marques.
Prix IG Nobel 2016 de physique
Décerné à Gábor Horváth, Miklós Blahó, György Kriska, Ramón Hegedüs, Balázs Gerics, Róbert Farkas, Susanne Åkesson, Péter Malik et Hansruedi Wildermuth (Hongrie, Espagne, Suède et Suisse) pour leur étude ayant démontré que les chevaux à crinière blanche attiraient moins les mouches que tout autre type de cheval. Ils ont aussi réalisé une autre étude expliquant pourquoi les libellules mouraient davantage sur les pierres tombales noires.
Prix IG Nobel 2016 de chimie
Attribué au groupe Volkswagen pour avoir résolu les excès d’émission de pollution de ses voitures et ce, en réduisant électroniquement et électro-mécaniquement les taux mesurés lors des tests de rejet de CO2 réalisés. C’est une référence au scandale des tests truqués réalisés par le groupe automobile allemand.
Prix IG Nobel 2016 de médecine
Décerné à Christoph Helmchen, Carina Palzer, Thomas Münte, Silke Anders et Andreas Sprenger (tous Allemands), pour leur étude ayant permis de découvrir qu’en cas de démangeaison d’un côté du corps, il était possible de soulager sa démangeaison en se grattant le côté opposé, face à un miroir.
Prix IG Nobel 2016 de psychologie
Décerné à Evelyne Debey, Maarten De Schryver, Gordon Logan, Kristina Suchotzki et Bruno Verschuere, qui ont étudié les réponses de mille menteurs afin de déterminer quelles étaient les fois où il fallait les croire ou non.
Prix IG Nobel 2016 de la paix
Attribué à Gordon Pennycook, James Allan Cheyne, Nathaniel Barr, Derek Koehler et Jonathan Fugelsang pour leur étude de la réception et la détection de la connerie pseudo-profonde (« profound bullshit » en anglais).
Prix IG Nobel 2016 de biologie
Attribué conjointement à Thomas Thwaites, aussi connu sous le nom d’homme chèvre, qui s’est créé deux prothèses en plastiques afin de pouvoir vivre à « 4 pattes » en compagnie de chèvres de montagne. Vous en saurez plus sur lui en regardant ce reportage. Et à Charles Foster, pour avoir vécu plusieurs fois en pleine nature comme un oiseau, un renard, une loutre et un putois.
Prix IG Nobel 2016 de littérature
Décerné à Fredrik Sjöberg (Suède), auteur d’une autobiographie de trois volumes dans laquelle il détaille la façon et le plaisir qu’il prend à collectionner des mouches vivantes ou mortes.
Prix IG Nobel 2016 de perception
Attribué à Atsuki Higashiyama et Kohei Adachi (Japon) pour leur étude sur la manière dont on percevait différemment les choses en les regardant penchées sous ses jambes.
ZeJournal
Les IG Nobel récompensent tous les ans depuis 1991 les études scientifiques les plus insolites publiées durant l’année, pouvant même paraître inutiles sur le papier. Et pourtant elles font grandement avancer la Science.
Parodiant les très célèbres Prix Nobel, les IG Nobel sont devenus au fil du temps des récompenses reconnues dans la communauté scientifique.
Cette année la 26ème cérémonie a eu lieu le 22 septembre, dans un amphithéâtre de l’Université de Harvard aux États-Unis. C’est d’ailleurs là qu’ont lieu traditionnellement les cérémonies de remise de prix.
Voici la liste des prix 2016, tels qu’ils sont présentés sur le site officiel des IG Nobel :
Prix IG Nobel 2016 de reproduction
Décerné à Ahmed Shafik (Égypte) pour son étude sur l’impact du port de pantalons en coton, polyester et laine sur la vie sexuelle des rats et des hommes.
Prix IG Nobel 2016 d’économie
Attribué à Sarah Forbes, Shelagh Ferguson et Mark Avis (Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) pour leur étude sur la personnalité des pierres, en adoptant le concept marketing de personnalité des marques.
Prix IG Nobel 2016 de physique
Décerné à Gábor Horváth, Miklós Blahó, György Kriska, Ramón Hegedüs, Balázs Gerics, Róbert Farkas, Susanne Åkesson, Péter Malik et Hansruedi Wildermuth (Hongrie, Espagne, Suède et Suisse) pour leur étude ayant démontré que les chevaux à crinière blanche attiraient moins les mouches que tout autre type de cheval. Ils ont aussi réalisé une autre étude expliquant pourquoi les libellules mouraient davantage sur les pierres tombales noires.
Prix IG Nobel 2016 de chimie
Attribué au groupe Volkswagen pour avoir résolu les excès d’émission de pollution de ses voitures et ce, en réduisant électroniquement et électro-mécaniquement les taux mesurés lors des tests de rejet de CO2 réalisés. C’est une référence au scandale des tests truqués réalisés par le groupe automobile allemand.
Prix IG Nobel 2016 de médecine
Décerné à Christoph Helmchen, Carina Palzer, Thomas Münte, Silke Anders et Andreas Sprenger (tous Allemands), pour leur étude ayant permis de découvrir qu’en cas de démangeaison d’un côté du corps, il était possible de soulager sa démangeaison en se grattant le côté opposé, face à un miroir.
Prix IG Nobel 2016 de psychologie
Décerné à Evelyne Debey, Maarten De Schryver, Gordon Logan, Kristina Suchotzki et Bruno Verschuere, qui ont étudié les réponses de mille menteurs afin de déterminer quelles étaient les fois où il fallait les croire ou non.
Prix IG Nobel 2016 de la paix
Attribué à Gordon Pennycook, James Allan Cheyne, Nathaniel Barr, Derek Koehler et Jonathan Fugelsang pour leur étude de la réception et la détection de la connerie pseudo-profonde (« profound bullshit » en anglais).
Prix IG Nobel 2016 de biologie
Attribué conjointement à Thomas Thwaites, aussi connu sous le nom d’homme chèvre, qui s’est créé deux prothèses en plastiques afin de pouvoir vivre à « 4 pattes » en compagnie de chèvres de montagne. Vous en saurez plus sur lui en regardant ce reportage. Et à Charles Foster, pour avoir vécu plusieurs fois en pleine nature comme un oiseau, un renard, une loutre et un putois.
Prix IG Nobel 2016 de littérature
Décerné à Fredrik Sjöberg (Suède), auteur d’une autobiographie de trois volumes dans laquelle il détaille la façon et le plaisir qu’il prend à collectionner des mouches vivantes ou mortes.
Prix IG Nobel 2016 de perception
Attribué à Atsuki Higashiyama et Kohei Adachi (Japon) pour leur étude sur la manière dont on percevait différemment les choses en les regardant penchées sous ses jambes.
Révélations sur les préférences sexuelles des poissons
LePoint
Les femelles ont un plus gros cerveau quand les mâles ont un gros… "gonopode". L'antagonisme sexuel pèserait lourd dans l'évolution des espèces.
Même si cela semble contre-intuitif, l'évolution d'une espèce bénéficie rarement à tous les individus qui la composent. Au contraire, la sélection naturelle favorise les variants génétiques qui avantagent uniquement les individus qui les possèdent. La réalité de l'évolution est donc compliquée et désordonnée, faite de différentes forces sélectives parfois d'apparence contradictoire, y compris au sein d'une seule espèce.
Le « conflit sexuel » (ou « co-évolution antagoniste dans le cadre sexuel ») est une conséquence majeure de ce désordre. Les spécialistes de l'évolution utilisent cette expression pour désigner la façon dont l'un des deux sexes développe une fonction reproductrice qui lui bénéficie, tout en désavantageant le sexe opposé. À son tour, le sexe « pénalisé » va développer une adaptation pour contrer celle de son « adversaire ». C'est par le conflit sexuel que l'on peut expliquer les manifestations parfois très étranges de la biologie reproductive. Le très long pénis recourbé de certaines espèces de canards ou la tendance des punaises des lits mâles à perforer la paroi abdominale de leurs partenaires pour les inséminer en sont de bons exemples.
Guerre des sexes
Une nouvelle étude semble montrer que, chez certaines espèces, cette guerre des sexes peut produire des résultats surprenants. Par exemple, pour éviter le conflit avec les mâles, les femelles ont développé un plus gros cerveau. Pour comprendre les effets du conflit sexuel, il peut être utile de se référer à l'évolution en rapport avec d'autres systèmes antagonistes. En 2010, le chercheur japonais Michio Kondoh a démontré que l'évolution de la taille du cerveau pouvait dépendre des conflits prédateurs-proie.
Pour éviter les prédateurs comme pour attraper des proies, il faut faire marcher sa matière grise. En étudiant des centaines d'espèces de poissons, Kondoh a démontré que les proies dévorées par des prédateurs dotés d'un gros cerveau étaient elles-mêmes équipées d'un gros cerveau. Il semble donc que proies et prédateurs évoluent en parallèle vers des fonctions cognitives plus développées afin de garder leurs chances dans la compétition.
Récemment, sous la houlette de Séverine Buechel de l'université de Stockholm, une équipe de chercheurs suédois et australiens a remarqué que le conflit prédateurs-proie était comparable – sous certains aspects – avec le conflit sexuel. Dans les deux cas, les deux partenaires sont des adversaires qui évoluent en permanence afin de déjouer les stratégies de l'autre. Ainsi, les chercheurs se sont demandé si, comme dans le conflit prédateur-proie, le conflit sexuel pouvait affecter l'évolution de la taille du cerveau.
Sexe XXL et gros cerveau
Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont mené une expérience d'évolution en laboratoire avec un poisson appelé gambusie (ou guppy sauvage), originaire du sud des États-Unis. Les gambusies mâles ont un comportement particulièrement désagréable. Contrairement à beaucoup de poissons, les gambusies se reproduisent en fertilisant des œufs qui se trouvent dans le corps de la femelle. Mais, au lieu de la courtiser ou de tenter l'impressionner par ses prouesses, la gambusie mâle se précipite sur la femelle et essaie de la forcer à s'accoupler.
Le mâle fertilise les œufs de la femelle en utilisant une structure tubulaire appelée gonopode, une nageoire anale modifiée ; c'est avec cet attribut qu'il tente de la violer. Évidemment, ce n'est pas bon pour les femelles, qui sont continuellement harcelées et ont peu de contrôle sur la paternité de leur progéniture.
Buechel et ses collègues ont élevé des lignées de poissons dans lesquelles les mâles avaient soit des gonopodes particulièrement longs, soit des gonopodes particulièrement courts (en les sélectionnant génétiquement), ainsi que des lignées de « contrôle » dans lesquelles la taille des gonopodes n'était pas sélectionnée. Ils ont découvert que les lignées aux gonopodes les plus longs bénéficiaient d'un avantage dans leurs tentatives d'accouplement coercitif et donc expérimentaient plus de conflits sexuels.
Au bout de neuf générations d'élevage en laboratoire, les chercheurs ont mesuré la taille du cerveau des poissons mâles et femelles de toutes les lignées aux caractéristiques sélectionnées ainsi que des lignées de contrôle. Ils ont découvert que, dans les lignées où les mâles avaient été sélectionnés pour avoir des gonopodes plus longs, les femelles avaient développé des cerveaux plus gros, environ 6 % plus lourds que les cerveaux des femelles des autres lignées.
L'enjeu ? Améliorer la reproduction
Il semble que, lorsque le conflit sexuel est intense, les femelles capables d'utiliser leur cerveau pour éviter un accouplement coercitif sont celles qui sont les plus aptes à se reproduire. Cela peut s'expliquer par le fait que ces femelles « intelligentes » sont moins harcelées (et peuvent continuer à nourrir leurs petits) ou parce qu'elles sont plus en mesure de sélectionner des mâles de qualité pour devenir les pères de leur progéniture.
Ces résultats suggèrent que les conflits sexuels peuvent, du moins dans ce cas précis, provoquer l'évolution vers de plus gros cerveaux. Mais à quel point peut-on généraliser ce processus ? Les espèces dont les mâles sont des rustres agressifs envers les femelles sont, heureusement, très rares, et il y a beaucoup d'autres facteurs importants qui peuvent également conduire à l'évolution vers de plus gros cerveaux. Par exemple, le fait de vivre dans de vastes groupes sociaux aux nombreuses ramifications semble nécessiter des cerveaux plus développés (c'est l'hypothèse dite du « cerveau social »).
Il serait prématuré d'essayer de comprendre l'intelligence humaine en termes de conflits sexuels, et cela risquerait de nous mener à de gros malentendus. Cela dit, les conflits sexuels de faible intensité ne sont pas rares dans le règne animal. Ainsi, en observant de plus près la guerre des sexes chez les animaux, nous pourrons mieux comprendre les phénomènes d'évolution vers de plus grands cerveaux.
*Rob Knell est maître de conférences à la Queen Mary University de Londres (Royaume-Uni).
LePoint
Les femelles ont un plus gros cerveau quand les mâles ont un gros… "gonopode". L'antagonisme sexuel pèserait lourd dans l'évolution des espèces.
Même si cela semble contre-intuitif, l'évolution d'une espèce bénéficie rarement à tous les individus qui la composent. Au contraire, la sélection naturelle favorise les variants génétiques qui avantagent uniquement les individus qui les possèdent. La réalité de l'évolution est donc compliquée et désordonnée, faite de différentes forces sélectives parfois d'apparence contradictoire, y compris au sein d'une seule espèce.
Le « conflit sexuel » (ou « co-évolution antagoniste dans le cadre sexuel ») est une conséquence majeure de ce désordre. Les spécialistes de l'évolution utilisent cette expression pour désigner la façon dont l'un des deux sexes développe une fonction reproductrice qui lui bénéficie, tout en désavantageant le sexe opposé. À son tour, le sexe « pénalisé » va développer une adaptation pour contrer celle de son « adversaire ». C'est par le conflit sexuel que l'on peut expliquer les manifestations parfois très étranges de la biologie reproductive. Le très long pénis recourbé de certaines espèces de canards ou la tendance des punaises des lits mâles à perforer la paroi abdominale de leurs partenaires pour les inséminer en sont de bons exemples.
Guerre des sexes
Une nouvelle étude semble montrer que, chez certaines espèces, cette guerre des sexes peut produire des résultats surprenants. Par exemple, pour éviter le conflit avec les mâles, les femelles ont développé un plus gros cerveau. Pour comprendre les effets du conflit sexuel, il peut être utile de se référer à l'évolution en rapport avec d'autres systèmes antagonistes. En 2010, le chercheur japonais Michio Kondoh a démontré que l'évolution de la taille du cerveau pouvait dépendre des conflits prédateurs-proie.
Pour éviter les prédateurs comme pour attraper des proies, il faut faire marcher sa matière grise. En étudiant des centaines d'espèces de poissons, Kondoh a démontré que les proies dévorées par des prédateurs dotés d'un gros cerveau étaient elles-mêmes équipées d'un gros cerveau. Il semble donc que proies et prédateurs évoluent en parallèle vers des fonctions cognitives plus développées afin de garder leurs chances dans la compétition.
Récemment, sous la houlette de Séverine Buechel de l'université de Stockholm, une équipe de chercheurs suédois et australiens a remarqué que le conflit prédateurs-proie était comparable – sous certains aspects – avec le conflit sexuel. Dans les deux cas, les deux partenaires sont des adversaires qui évoluent en permanence afin de déjouer les stratégies de l'autre. Ainsi, les chercheurs se sont demandé si, comme dans le conflit prédateur-proie, le conflit sexuel pouvait affecter l'évolution de la taille du cerveau.
Sexe XXL et gros cerveau
Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont mené une expérience d'évolution en laboratoire avec un poisson appelé gambusie (ou guppy sauvage), originaire du sud des États-Unis. Les gambusies mâles ont un comportement particulièrement désagréable. Contrairement à beaucoup de poissons, les gambusies se reproduisent en fertilisant des œufs qui se trouvent dans le corps de la femelle. Mais, au lieu de la courtiser ou de tenter l'impressionner par ses prouesses, la gambusie mâle se précipite sur la femelle et essaie de la forcer à s'accoupler.
Le mâle fertilise les œufs de la femelle en utilisant une structure tubulaire appelée gonopode, une nageoire anale modifiée ; c'est avec cet attribut qu'il tente de la violer. Évidemment, ce n'est pas bon pour les femelles, qui sont continuellement harcelées et ont peu de contrôle sur la paternité de leur progéniture.
Buechel et ses collègues ont élevé des lignées de poissons dans lesquelles les mâles avaient soit des gonopodes particulièrement longs, soit des gonopodes particulièrement courts (en les sélectionnant génétiquement), ainsi que des lignées de « contrôle » dans lesquelles la taille des gonopodes n'était pas sélectionnée. Ils ont découvert que les lignées aux gonopodes les plus longs bénéficiaient d'un avantage dans leurs tentatives d'accouplement coercitif et donc expérimentaient plus de conflits sexuels.
Au bout de neuf générations d'élevage en laboratoire, les chercheurs ont mesuré la taille du cerveau des poissons mâles et femelles de toutes les lignées aux caractéristiques sélectionnées ainsi que des lignées de contrôle. Ils ont découvert que, dans les lignées où les mâles avaient été sélectionnés pour avoir des gonopodes plus longs, les femelles avaient développé des cerveaux plus gros, environ 6 % plus lourds que les cerveaux des femelles des autres lignées.
L'enjeu ? Améliorer la reproduction
Il semble que, lorsque le conflit sexuel est intense, les femelles capables d'utiliser leur cerveau pour éviter un accouplement coercitif sont celles qui sont les plus aptes à se reproduire. Cela peut s'expliquer par le fait que ces femelles « intelligentes » sont moins harcelées (et peuvent continuer à nourrir leurs petits) ou parce qu'elles sont plus en mesure de sélectionner des mâles de qualité pour devenir les pères de leur progéniture.
Ces résultats suggèrent que les conflits sexuels peuvent, du moins dans ce cas précis, provoquer l'évolution vers de plus gros cerveaux. Mais à quel point peut-on généraliser ce processus ? Les espèces dont les mâles sont des rustres agressifs envers les femelles sont, heureusement, très rares, et il y a beaucoup d'autres facteurs importants qui peuvent également conduire à l'évolution vers de plus gros cerveaux. Par exemple, le fait de vivre dans de vastes groupes sociaux aux nombreuses ramifications semble nécessiter des cerveaux plus développés (c'est l'hypothèse dite du « cerveau social »).
Il serait prématuré d'essayer de comprendre l'intelligence humaine en termes de conflits sexuels, et cela risquerait de nous mener à de gros malentendus. Cela dit, les conflits sexuels de faible intensité ne sont pas rares dans le règne animal. Ainsi, en observant de plus près la guerre des sexes chez les animaux, nous pourrons mieux comprendre les phénomènes d'évolution vers de plus grands cerveaux.
*Rob Knell est maître de conférences à la Queen Mary University de Londres (Royaume-Uni).
Bof !
Je ne retiendrai que les préférences sexuelles des amateurs de poisson...
Ces mecs qui, dès le soir venu, se balladent dans les rues avec l'espoir de rencontrer une "morue"...
morue ; vieille morue ; sale morue – n.f.
Prostituée, femme de mauvaise vie ; fille facile ; insulte c/ femme, femme en général (très péj.)
Je ne retiendrai que les préférences sexuelles des amateurs de poisson...
Ces mecs qui, dès le soir venu, se balladent dans les rues avec l'espoir de rencontrer une "morue"...
morue ; vieille morue ; sale morue – n.f.
Prostituée, femme de mauvaise vie ; fille facile ; insulte c/ femme, femme en général (très péj.)
Dernière édition par Alphabis le 02 Déc 2016, 09:52, édité 1 fois.
ce sont parfois des maquereaux... 
" un jour j'irais vivre en Théorie,
car en Théorie tout se passe toujours bien "
car en Théorie tout se passe toujours bien "
LA QUESTION DE LA SEMAINE : POURQUOI Y A-T-IL QUATRE FORMES DE NUGGETS AU MCDO ?
LCI
MYSTÈRE – L’aviez-vous remarqué ? Dans les restaurants McDonald’s, les beignets de poulet épousent des formes bien particulières, quatre au total. Chaque forme de nugget porte même un petit nom.
02 déc 20:25
Ne soyez pas déçus. La forme des nuggets de poulet, l’un des menus stars des restaurants McDonalds, ne doit rien à la nature. Si vous scrutez attentivement ces croquettes panées, peut-être distinguerez-vous les quatre formes qu’elles épousent. Au sein de la firme, elles sont communément désignées par la botte, la balle, la cloche et l’os (ou le nœud papillon). Pourquoi cette distinction ?
Dans une vidéo publiée en 2014 par McDonald’s Canada en réponse à une polémique impliquant ces fameux nuggets, la firme donne un aperçu de la fabrication de ces bouchées au poulet. Le blanc de poulet est broyé, puis placé dans des petits moules – où l’on retrouve ces quatre formes, qui reproduisent un schéma naturel de beignet.
Quatre formes standardisées pour les enfants
Sur une page réservée aux questions/réponses, la filiale canadienne avait précisé que "trois formes auraient été trop peu et cinq aurait été fou, en quelque sorte". Les formes des nuggets ont été étudiées finement pour plaire aux enfants pour trouver "l’équilibre parfait entre le ‘trempage’ et le plaisir", poursuit l’entreprise.
Une fois moulés et panés, ces beignets sont surgelés et distribués dans les restaurants de la chaîne. D’un point de vue plus technique, les formes standardisées des nuggets permettent aux cuisiniers de calculer des temps de cuisson les plus pointus possibles.
LCI
MYSTÈRE – L’aviez-vous remarqué ? Dans les restaurants McDonald’s, les beignets de poulet épousent des formes bien particulières, quatre au total. Chaque forme de nugget porte même un petit nom.
02 déc 20:25
Ne soyez pas déçus. La forme des nuggets de poulet, l’un des menus stars des restaurants McDonalds, ne doit rien à la nature. Si vous scrutez attentivement ces croquettes panées, peut-être distinguerez-vous les quatre formes qu’elles épousent. Au sein de la firme, elles sont communément désignées par la botte, la balle, la cloche et l’os (ou le nœud papillon). Pourquoi cette distinction ?
Dans une vidéo publiée en 2014 par McDonald’s Canada en réponse à une polémique impliquant ces fameux nuggets, la firme donne un aperçu de la fabrication de ces bouchées au poulet. Le blanc de poulet est broyé, puis placé dans des petits moules – où l’on retrouve ces quatre formes, qui reproduisent un schéma naturel de beignet.
Quatre formes standardisées pour les enfants
Sur une page réservée aux questions/réponses, la filiale canadienne avait précisé que "trois formes auraient été trop peu et cinq aurait été fou, en quelque sorte". Les formes des nuggets ont été étudiées finement pour plaire aux enfants pour trouver "l’équilibre parfait entre le ‘trempage’ et le plaisir", poursuit l’entreprise.
Une fois moulés et panés, ces beignets sont surgelés et distribués dans les restaurants de la chaîne. D’un point de vue plus technique, les formes standardisées des nuggets permettent aux cuisiniers de calculer des temps de cuisson les plus pointus possibles.
" Le blanc de poulet est broyé, puis placé dans des petits moules"
y'a pas QUE du blanc de poulet, hein ! faudrait voir à pas TROP mentir sur la composition, non plus ...
y'a pas QUE du blanc de poulet, hein ! faudrait voir à pas TROP mentir sur la composition, non plus ...
" un jour j'irais vivre en Théorie,
car en Théorie tout se passe toujours bien "
car en Théorie tout se passe toujours bien "
FAST FOOD
LCI
– L’homme qui a inventé le sandwich le plus célèbre du monde vient de mourir à 98 ans. LCI lui rend hommage en vous donnant cinq informations insolites qui font la légende du Big Mac.
01 déc 2016 00:04
Ancien propriétaire d'un restaurant franchisé McDonald's, Michael "Jim" Delligatti est mort chez lui lundi en banlieue de Pittsburgh, à 98 ans. Son nom ne vous dit rien, pourtant, il s'agit de l’homme ayant bouleversé le menu et l’histoire du géant américain de la restauration rapide Mc Donald’s. En proposant son sandwich à deux étages et sa sauce si particulière, il a créé le burger le plus vendu au monde. LCI vous propose cinq infos décalés sur ce symbole (bon ou mauvais) de la restauration.
900 millions
C’est le nombre de Big Mac vendus dans le monde chaque année. Rien qu’aux Etats-Unis, il est écoulé à 550 millions d’exemplaires, soit un Big Mac commandé toutes les 17 secondes. En France, 120 millions sandwichs sont engloutis (chiffre de 2011) .
Route 30, North Huntingdon, Pennsylvanie
Le Big Mac étant un monument de la gastronomie américaine, il a forcément droit à son musée. Il est situé en Pennsylvanie et rend hommage à son créateur. Il est possible de le visiter en groupe et son drive est ouvert 24 heures sur 24.
25
... Comme le nombre de Big Mac qu’un adolescent a englouti en l'espace de vingt-deux minutes. Selon le titre de la vidéo, il s’agirait du record mondial. Une information difficilement vérifiable… Si vous n’avez pas peur d’être écœuré, vous pouvez visionner la vidéo de son "exploit" ci-dessous :
510
C’est (environ) le nombre de calories que vous ingérez en avalant un Big Mac. Soit un rapport de 205 calories pour 100 grammes. Pour l’éliminer, il vous faudra courir trois quarts d’heure à 10 km/h, ou 30 minutes à 13 km/h.
90
En centimes,c'est l’écart de prix entre un Big Mac acheté sur les Champs-Elysées et celui commandé à Aurillac. Mc Donald’s n’ayant pas de politique d’encadrement des prix, chaque restaurant est en droit d’appliquer le tarif qu’il souhaite. C’est injuste, mais c’est comme ça…
14 363
C'est le prix qu'un Australien était prêt à débourser pour se procurer la bouteille d'un demi-litre en série limitée de la fameuse sauce qui accompagne le Big Mac. Il s'est procuré ce nectar sur eBay.
LCI
– L’homme qui a inventé le sandwich le plus célèbre du monde vient de mourir à 98 ans. LCI lui rend hommage en vous donnant cinq informations insolites qui font la légende du Big Mac.
01 déc 2016 00:04
Ancien propriétaire d'un restaurant franchisé McDonald's, Michael "Jim" Delligatti est mort chez lui lundi en banlieue de Pittsburgh, à 98 ans. Son nom ne vous dit rien, pourtant, il s'agit de l’homme ayant bouleversé le menu et l’histoire du géant américain de la restauration rapide Mc Donald’s. En proposant son sandwich à deux étages et sa sauce si particulière, il a créé le burger le plus vendu au monde. LCI vous propose cinq infos décalés sur ce symbole (bon ou mauvais) de la restauration.
900 millions
C’est le nombre de Big Mac vendus dans le monde chaque année. Rien qu’aux Etats-Unis, il est écoulé à 550 millions d’exemplaires, soit un Big Mac commandé toutes les 17 secondes. En France, 120 millions sandwichs sont engloutis (chiffre de 2011) .
Route 30, North Huntingdon, Pennsylvanie
Le Big Mac étant un monument de la gastronomie américaine, il a forcément droit à son musée. Il est situé en Pennsylvanie et rend hommage à son créateur. Il est possible de le visiter en groupe et son drive est ouvert 24 heures sur 24.
25
... Comme le nombre de Big Mac qu’un adolescent a englouti en l'espace de vingt-deux minutes. Selon le titre de la vidéo, il s’agirait du record mondial. Une information difficilement vérifiable… Si vous n’avez pas peur d’être écœuré, vous pouvez visionner la vidéo de son "exploit" ci-dessous :
510
C’est (environ) le nombre de calories que vous ingérez en avalant un Big Mac. Soit un rapport de 205 calories pour 100 grammes. Pour l’éliminer, il vous faudra courir trois quarts d’heure à 10 km/h, ou 30 minutes à 13 km/h.
90
En centimes,c'est l’écart de prix entre un Big Mac acheté sur les Champs-Elysées et celui commandé à Aurillac. Mc Donald’s n’ayant pas de politique d’encadrement des prix, chaque restaurant est en droit d’appliquer le tarif qu’il souhaite. C’est injuste, mais c’est comme ça…
14 363
C'est le prix qu'un Australien était prêt à débourser pour se procurer la bouteille d'un demi-litre en série limitée de la fameuse sauce qui accompagne le Big Mac. Il s'est procuré ce nectar sur eBay.
Les Chinois construisent une réplique du Titanic... qui ne verra pas la mer
20minutes
OHE MATELOT Le groupe énergétique chinois Seven Star Energy Investment a entrepris mercredi de construire une réplique terrestre du Titanic qui sera une animation d'un parc d'attraction du Sichuan...
« Il était un petit navire qui n’allait ja-ja-jamais naviguer ohé ohé ». Une seconde vie pour le Titanic : c’est le projet d’un chantier naval chinois, qui a entrepris mercredi la construction d’une réplique grandeur nature du Titanic. Selon l’AFP, le paquebot mesurera 269 mètres de long et 28 de large, c’est-à-dire les exactes dimensions du modèle original, et comprendra une salle de bal, un théâtre, une piscine et des cabines de première classe.
Mais, contrairement au paquebot qui a coulé dans l’Atlantique en 1912 en provoquant la mort de 1.500 personnes, ce navire ne prendra pas la mer. Il a été imaginé en 2014 par le groupe énergétique chinois Seven Star Energy Investment pour devenir l’animation centrale d’un parc de loisir situé au beau milieu de la campagne du Sichuan, selon l’agence Chine nouvelle. Les visiteurs seront invités à se balader dans le paquebot.
Le lancement de la construction des premières pièces dans la province du Hubei, a donné lieu mercredi à une cérémonie en présence de l’ancien ministre britannique et ex-commissaire européen Peter Mandelson, selon le site Tencent.
Ce projet en rappelle un autre, lancé en 2012 par le milliardaire australien Clive Palmer, qui prévoyait la construction d’un nouveau Titanic capable de voguer sur les flots. Mais il semble que le projet ait coulé suite à des problèmes de financement.
20minutes
OHE MATELOT Le groupe énergétique chinois Seven Star Energy Investment a entrepris mercredi de construire une réplique terrestre du Titanic qui sera une animation d'un parc d'attraction du Sichuan...
« Il était un petit navire qui n’allait ja-ja-jamais naviguer ohé ohé ». Une seconde vie pour le Titanic : c’est le projet d’un chantier naval chinois, qui a entrepris mercredi la construction d’une réplique grandeur nature du Titanic. Selon l’AFP, le paquebot mesurera 269 mètres de long et 28 de large, c’est-à-dire les exactes dimensions du modèle original, et comprendra une salle de bal, un théâtre, une piscine et des cabines de première classe.
Mais, contrairement au paquebot qui a coulé dans l’Atlantique en 1912 en provoquant la mort de 1.500 personnes, ce navire ne prendra pas la mer. Il a été imaginé en 2014 par le groupe énergétique chinois Seven Star Energy Investment pour devenir l’animation centrale d’un parc de loisir situé au beau milieu de la campagne du Sichuan, selon l’agence Chine nouvelle. Les visiteurs seront invités à se balader dans le paquebot.
Le lancement de la construction des premières pièces dans la province du Hubei, a donné lieu mercredi à une cérémonie en présence de l’ancien ministre britannique et ex-commissaire européen Peter Mandelson, selon le site Tencent.
Ce projet en rappelle un autre, lancé en 2012 par le milliardaire australien Clive Palmer, qui prévoyait la construction d’un nouveau Titanic capable de voguer sur les flots. Mais il semble que le projet ait coulé suite à des problèmes de financement.
Je suppose que tout va être vaguement reproduit en plastique, comme dans un hôtel de l'île de Hainan. Hôtel avec une piscine d'un kilomètre environ de longueur...
Salopards...de bridés..!
C'est pour commémorer les déboires et l'arrogance de la société occidentale...?
C'est pour commémorer les déboires et l'arrogance de la société occidentale...?
Sans héritier, la patronne de William Saurin lègue sa fortune à son chien Gaétan
LeParisien
L'ensemble du capital de la holding Financière Turenne Lafayette, qu'a dirigée Monique Piffaut jusqu'à son décès la semaine dernière, va être transféré à une fondation pour les animaux, afin de protéger le caniche nain de la défunte.
Elle avait fait part de ses dernières volontés à ses collaborateurs il y a déjà plusieurs années. La présidente et unique actionnaire de la holding Financière Turenne Lafayette, Monique Piffaut, est décédée la semaine dernière à l'âge de 78 ans, selon un communiqué du groupe diffusé le 2 décembre. Sans enfant ni héritier direct, elle avait décidé de léguer son patrimoine à une fondation de protection des animaux, comme le révèle le magazine économique Challenges.
Derrière cette décision, la volonté de léguer ses biens à son chien Gaétan, un caniche nain qui ne la quittait jamais, indique Challenges. Héritière d'une très riche famille autrichienne, la PDG détenait un patrimoine estimé, en 2011, à 220 millions d'euros.
Propriétaire de nombreux biens immobiliers, Monique Piffaut était aussi à la tête d'un groupe à 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, employant quelque 3200 salariés répartis sur 21 sites industriels, comptant des marques bien connues de la grande distribution, comme William Saurin, Garbit et PetitJean, ou encore le charcutier Madrange, acquis en 2011. «Il n’y a pas de risque de démantèlement du groupe car la propriétaire, très attachée aux entreprises, avait exprimé sa volonté en ce sens», a fait savoir un porte-parole de la HoldingTurenne Lafayette.
La millionnaire, ex-banquière, dirigeait elle-même l’ensemble de ses usines et établissements, dont son directeur général Denis Michault doit désormais reprendre les rênes. Ces dernières années, le groupe pâtissait de la désaffection des Français pour les plats cuisinés, notamment suite à l’affaire de la viande de cheval retrouvée dans des lasagnes au bœuf, indique L'Usine Nouvelle. Ainsi, la holding Turenne Lafayette avait engagé un certain nombre de restructurations, notamment chez Madrange et Jean Caby, entraînant des suppressions de postes.
LeParisien
L'ensemble du capital de la holding Financière Turenne Lafayette, qu'a dirigée Monique Piffaut jusqu'à son décès la semaine dernière, va être transféré à une fondation pour les animaux, afin de protéger le caniche nain de la défunte.
Elle avait fait part de ses dernières volontés à ses collaborateurs il y a déjà plusieurs années. La présidente et unique actionnaire de la holding Financière Turenne Lafayette, Monique Piffaut, est décédée la semaine dernière à l'âge de 78 ans, selon un communiqué du groupe diffusé le 2 décembre. Sans enfant ni héritier direct, elle avait décidé de léguer son patrimoine à une fondation de protection des animaux, comme le révèle le magazine économique Challenges.
Derrière cette décision, la volonté de léguer ses biens à son chien Gaétan, un caniche nain qui ne la quittait jamais, indique Challenges. Héritière d'une très riche famille autrichienne, la PDG détenait un patrimoine estimé, en 2011, à 220 millions d'euros.
Propriétaire de nombreux biens immobiliers, Monique Piffaut était aussi à la tête d'un groupe à 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, employant quelque 3200 salariés répartis sur 21 sites industriels, comptant des marques bien connues de la grande distribution, comme William Saurin, Garbit et PetitJean, ou encore le charcutier Madrange, acquis en 2011. «Il n’y a pas de risque de démantèlement du groupe car la propriétaire, très attachée aux entreprises, avait exprimé sa volonté en ce sens», a fait savoir un porte-parole de la HoldingTurenne Lafayette.
La millionnaire, ex-banquière, dirigeait elle-même l’ensemble de ses usines et établissements, dont son directeur général Denis Michault doit désormais reprendre les rênes. Ces dernières années, le groupe pâtissait de la désaffection des Français pour les plats cuisinés, notamment suite à l’affaire de la viande de cheval retrouvée dans des lasagnes au bœuf, indique L'Usine Nouvelle. Ainsi, la holding Turenne Lafayette avait engagé un certain nombre de restructurations, notamment chez Madrange et Jean Caby, entraînant des suppressions de postes.
Tombeau du Christ. Découverte d'une mystérieuse plaque de marbre
OuertFrance
Des chercheurs ont ouvert le tombeau du Christ à Jérusalem du 26 au 28 octobre dernier, pour la première fois en 200 ans. Les archéologues ont remis au jour le lit sur lequel Jésus aurait reposé après la crucifixion. La couche funéraire a révélé une plaque de marbre inconnue des spécialistes, qui confirme que le site est vénéré depuis l’antiquité.
Les archéologues qui ont ouvert le tombeau du Christ à Jérusalem (Israël) pour la première fois depuis 1810 ont découvert le lit funéraire sur lequel Jésus aurait été placé pendant les trois jours qui ont séparé sa crucifixion et sa résurrection.
Les chercheurs savaient que cette relique était protégée depuis le 16e siècle par une stèle de marbre, afin de lui épargner l’usure et des pillages. Ils ont cependant constaté avec surprise que cette plaque en cachait une plus ancienne. Ornée d’une croix reconnaissable, cette autre dalle pourrait remonter aux croisades du 12e siècle.
« Nous n’avions aucune idée que cela se trouvait là »
« Pour moi, le moment le plus extraordinaire, c’est quand nous avons enlevé la première couche de poussière et que nous avons découvert la seconde plaque de marbre. […] Nous n’avions aucune idée que cela se trouvait là », a raconté l’archéologue Fredrik Hiebert au Daily Mirror.
L’objectif initial des spécialistes était de collecter données et mesures, pour modéliser le tombeau afin de rendre son exploration virtuelle possible, mais la présence inattendue de la deuxième plaque de marbre leur offre d’autres perspectives. Comme l’explique Fredrik Hiebert dans Le Point, cette découverte permet d’affirmer que la tombe située dans la Basilique du Saint-Sépulcre de la capitale israélienne est bien « celle que l’empereur romain Constantin a trouvée au 4e siècle et que les croisés ont vénérée ensuite ».
OuertFrance
Des chercheurs ont ouvert le tombeau du Christ à Jérusalem du 26 au 28 octobre dernier, pour la première fois en 200 ans. Les archéologues ont remis au jour le lit sur lequel Jésus aurait reposé après la crucifixion. La couche funéraire a révélé une plaque de marbre inconnue des spécialistes, qui confirme que le site est vénéré depuis l’antiquité.
Les archéologues qui ont ouvert le tombeau du Christ à Jérusalem (Israël) pour la première fois depuis 1810 ont découvert le lit funéraire sur lequel Jésus aurait été placé pendant les trois jours qui ont séparé sa crucifixion et sa résurrection.
Les chercheurs savaient que cette relique était protégée depuis le 16e siècle par une stèle de marbre, afin de lui épargner l’usure et des pillages. Ils ont cependant constaté avec surprise que cette plaque en cachait une plus ancienne. Ornée d’une croix reconnaissable, cette autre dalle pourrait remonter aux croisades du 12e siècle.
« Nous n’avions aucune idée que cela se trouvait là »
« Pour moi, le moment le plus extraordinaire, c’est quand nous avons enlevé la première couche de poussière et que nous avons découvert la seconde plaque de marbre. […] Nous n’avions aucune idée que cela se trouvait là », a raconté l’archéologue Fredrik Hiebert au Daily Mirror.
L’objectif initial des spécialistes était de collecter données et mesures, pour modéliser le tombeau afin de rendre son exploration virtuelle possible, mais la présence inattendue de la deuxième plaque de marbre leur offre d’autres perspectives. Comme l’explique Fredrik Hiebert dans Le Point, cette découverte permet d’affirmer que la tombe située dans la Basilique du Saint-Sépulcre de la capitale israélienne est bien « celle que l’empereur romain Constantin a trouvée au 4e siècle et que les croisés ont vénérée ensuite ».
Qui est en ligne ?
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 23 invité(s)