

PS: pour ceusses qui ne suivent pas l'actualité, il paraît que Boulin ne s'est pas noyé tout seul dans 50cm d'eau




COPERNIC TA MÈRE
Par Guillaume Erner - 08/06/2016
On ne perd jamais son temps en retournant à l'école. J'ai encore vérifié cette assertion, grâce à un manuel d'histoire géographie de 5eme à la page activités EPI - EPI ne cherchez pas, cela veut dire : Enseignements Pratiques Interdisciplinaires. L'interdisciplinarité, c'est quoi ? Eh bien, par exemple, restituer le profil Facebook de Copernic, je cite le manuel, les tweets de copernic, ses vidéos sur Vine, savoir par exemple si Erasme et Copernic sont amis sur Facebook, ou bien encore si Paul III a liké les travaux de Galilée. A la question de savoir quelles sont les disciplines mixées dans ce gloubiboulga la réponse apparaît évidente : il s'agit de de mélanger la matière jeune avec l'école. Mais en cherchant à tout prix à singer le style jeune, rien n'indique qu'on leur permettra ainsi de mieux se familiariser avec Copernic, tandis qu'il est évident qu'il n'est pas nécéssaire de les familiariser plus en avant avec Facebook et autres Vine. Reste un effet miraculeux de cet enseignement de l'histoire ; enseigner simultanément le passé et l'anachronisme. C'est cela l'interdisciplinarité : mélanger des bribes de passé avec un océan d'aujourd'hui, pour permettre aux élèves de s'y noyer.




SARKOZY L'AMÉRICAIN DEVIENT FRANCHOUILLARD
Par Fabrice Nicolino - 09/06/2016
Vous ne vous en souvenez pas, car tout lasse, tout passe. Il fut un temps où Notre Insurpassable Suffisance Nicolas Sarkozy aimait plus l'Amérique que la France. Il le disait et répétait mezza voce, au point que certains ne l'appelaient plus que l'Américain. Ce que confirmèrent, et au-delà, les révélations de Wikileaks, en 2010. Pour les diplomates amerloques, n'était-il pas « le président le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale » ? Autant dire que ses roucoulades à la patrie en danger, hier soir à Lille, ont été un moment de grande vérité.
On a entendu notre ventriloque-en-chef affirmer que « La France, c'est un corps, c'est un esprit, c'est une âme », vantant dans la foulée « l'amour charnel de la patrie ». Déroulède pas mort, et on ne peut même pas accuser Guaino d'avoir écrit son discours, car Guaino boude.
Pour le même prix, Charlie offre à ses lecteurs un autre souvenir. En octobre 2007, ouvrant son divin Grenelle de l'Environnement, Notre Immortelle Sincérité Nicolas Sarkozy annonçait tranquillement une « révolution écologique ». Et déclarait : « Nous sommes la première génération dans l'histoire de l'humanité dont la mission soit de préserver la génération à venir. Le confort serait de ne rien faire ».
On dira ce qu'on voudra, mais il sait rigoler.

GoLDoZ a écrit :SARKOZY L'AMÉRICAIN DEVIENT FRANCHOUILLARD
Par Fabrice Nicolino - 09/06/2016
Vous ne vous en souvenez pas, car tout lasse, tout passe. Il fut un temps où Notre Insurpassable Suffisance Nicolas Sarkozy aimait plus l'Amérique que la France. Il le disait et répétait mezza voce, au point que certains ne l'appelaient plus que l'Américain. Ce que confirmèrent, et au-delà, les révélations de Wikileaks, en 2010. Pour les diplomates amerloques, n'était-il pas « le président le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale » ? Autant dire que ses roucoulades à la patrie en danger, hier soir à Lille, ont été un moment de grande vérité.
On a entendu notre ventriloque-en-chef affirmer que « La France, c'est un corps, c'est un esprit, c'est une âme », vantant dans la foulée « l'amour charnel de la patrie ». Déroulède pas mort, et on ne peut même pas accuser Guaino d'avoir écrit son discours, car Guaino boude.
Pour le même prix, Charlie offre à ses lecteurs un autre souvenir. En octobre 2007, ouvrant son divin Grenelle de l'Environnement, Notre Immortelle Sincérité Nicolas Sarkozy annonçait tranquillement une « révolution écologique ». Et déclarait : « Nous sommes la première génération dans l'histoire de l'humanité dont la mission soit de préserver la génération à venir. Le confort serait de ne rien faire ».
On dira ce qu'on voudra, mais il sait rigoler.
"Je retourne ma veste, toujours du bon côtéééééé...."
rien que ça !!! trop fort le mec !
PARIS BONDAGE
Par Iegor Gran - 10/06/2016
Salut, CIO. C'est un ami qui t'écrit. Un ami qui te veut du bien. Pendant que tu es en train de t'engraisser à Lausanne, tu ne sais pas que Paris, ta fiancée pour les Jeux de 2024, est en train de te tromper de la manière la plus crasse qui soit. Pauvre cocu ! Derrière ton dos, Paris se fait mettre par l'Euro 2016 dans une ambiance bondage. Tout est bouché, partout, irrémédiablement. Les barrières, omniprésentes, cadenassent le centre. Ailleurs, des militaires surarmés et des gendarmes d'escorte font siffler le martinet. Les trains roulent mal, les avions plombent les aéroports, les poubelles s'entassent : c'est un ball gag. Et Paris aime ça, on dirait. L'état d'urgence la fait mouiller. Plus on la comprime, plus elle jouit. Et elle ne se lave pas après. Des mauvais garçons (hooligans, casseurs) parasitent sa fan-zone comme des morpions. David Guetta, le grand proxénète des soupes bêtasses et des refrains débiloïdes, l'a déjà passablement souillée - elle en redemande, la salope, et sur écran géant qui plus est. Répudie-la vite, CIO. Prends-toi une vierge. Prends Budapest.










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