
Ce "dictionnaire amoureux des chats" est un libre vagabondage rieur, savant mais surtout passionné, truffé de mille anecdotes danehs l'univers enchanté des félins. " Dans l'arbitraire enchanté de mon amour des chats, je n'ai voulu négliger aucune discipline. Ni aucun aveu. J'ai tenu à évoquer les chats dont j'ai eu l'honneur de partager la vie. Je me suis efforcé de n'oublier aucun des livres que j'ai aimés et où les chats ont joué un rôle à mes yeux prépondérants. Cinéphile, j'ai resongé bien sûr aux films où les matous jouaient les stars ou les rôles de composition... Mais n'insistons pas ! J'aimerais que le lecteur ouvre, s'il le désire, ce livre un peu au hasard, pour aller de surprises en surprises, de portraits en anecdotes. Qu'il soit complice en somme de cette promenade dans un domaine qui relève aussi de la plus haute civilisation ? car l'homme, en un sens, s'est vraiment civilisé quand il a accepté le chat à ses côtés, tel un libre compagnon, un associé, et non pas un animal domestique ou domestiqué, ce que celui-ci n'a jamais voulu être... " F.V. «Dans l'arbitraire enchanté de mon amour des chats, je n'ai voulu négliger aucune discipline. Ni aucun aveu. J'ai tenu à évoquer les chats dont j'ai eu l'honneur de partager la vie. Je me suis efforcé de n'oublier aucun des livres que j'ai aimés et où les chats ont joué un rôle à mes yeux prépondérant. Cinéphile, j'ai resongé bien sûr aux films où les matous jouaient les stars ou les rôles de composition... Mais n'insistons pas ! J'aimerais que le lecteur ouvre, s'il le désire, ce livre un peu au hasard, pour aller de surprises en surprises, de portraits en anecdotes. Qu'il soit complice en somme de cette promenade dans un domaine qui relève aussi de la plus haute civilisation - car l'homme, en un sens, s'est vraiment civilisé quand il a accepté le chat à ses côtés, tel un libre compagnon, un associé, et non pas un animal domestique ou domestiqué, ce que celui-ci n'a jamais voulu être...»F. V.Romancier et essayiste, chroniqueur littéraire au Nouvel Observateur, élu à l'Académie française en 2001, Frédéric Vitoux a publié, entre autres, Bébert, le chat de Louis-Ferdinand Céline, La Comédie de Terracina (Grand Prix du roman de l'Académie française), Les Chats du Louvre et Clarisse.Extrait du livre :Un Dictionnaire amoureux !Qu'ajouter à cela ?Tout est déjà dit par la plaisante association de ces mots contradictoires. Un oxymore, pour brandir ici un terme fort à la mode par les temps qui courent.D'un côté, la flegmatique rigueur de l'ordre alphabétique. De l'autre, le libre vagabondage dans le domaine de la passion.D'un côté, l'objectivité fragmentaire et méthodique des notules ou des développements. De l'autre, la subjectivité revendiquée et sentimentale du propos.Méfions-nous tout de suite des possibles confusions !Un dictionnaire n'est pas une encyclopédie. Il ne prétend pas épuiser le sujet. Quel sujet ? Le chat ? Mais c'est un sujet inépuisable de toute façon. Qui donc saurait explorer toutes ses apparitions dans la peinture, la musique, la littérature, la poésie, la publicité, que sais-je ? Qui donc prétendrait percer ses secrets psychiques et anatomiques ? Remonter sa généalogie, retracer l'évolution de ses rapports avec l'homme, d'un millénaire, d'une civilisation ou d'un continent l'autre ? L'entreprise serait vouée à l'échec.Amoureux, oui, je le répète ! Je tiens à ce mot ! Amoureux, et donc partial, et donc partiel, et donc injuste même ou excessif parfois, c'est entendu.On comprendra par là même que je n'aie pas particulièrement insisté dans cet ouvrage sur les maladies du chat, coryzas, typhus et autres leucoses, que je ne me sois pas appesanti sur les conseils d'hygiène à son sujet, les vaccinations qu'il doit subir, les litières à lui changer, les colliers antipuces qu'il est souhaitable parfois de lui faire porter, etc. Si j'avais entrepris un Dictionnaire amoureux de l'homme et de la femme, aurais-je davantage insisté sur les cors aux pieds dont ils peuvent être affectés, les indispositions digestives ou les infections urinaires dont ils souffrent ?