bumpy a écrit :Observateur a écrit :GoLDoZ a écrit :[quote="bumpy"]J'ai vu ce week-end chez mon fils qui a une maison en Bourgogne un feu "ouvert" (c'est ainsi que les Belgicains nomment ça

) très astucieux car il lui permet de chauffer toute sa maison à l'aide d'un poêle à bois. Il s'agit d'une énorme cuve métallique qui se trouve
sous le feu et dans lequel on entasse du bois, au-dessus il y a le feu "décoratif" que l'on peut aussi utiliser seul lorsqu'on ne désire pas vraiment chauffer. Il y a tout un système de récupération pour chauffer l'étage. C'est extrêmement économique et très agréable. Je crois que ce système est fabriqué en Normandie, je peux demander des précisions si quelqu'un est intéressé.
Je suppose que la cuve est sur le feu et non sous le feu.
Je ne connais pas ce système, mais un feu "ouvert" a par définition un très mauvais rendement. Je ne vois pas comment ce peut être économique...
Du moment qu'on y croit, peu importe le rendement !

C'est sûr que si la consommation de gaz, d'électricité ou de mazout est dérisoire comme l'attestent les factures c'est parce que l'on croit qu'on a chaud rien qu'en regardant le feu. C'est l'effet placebo du feu.
Sérieusement j'ai parlé de deux fonctions, feu ouvert et cuve sous le foyer. Vous avez sans doute zappé une partie, à votre place je prendrais un café comme Goldoz quand il a mal à la tête et ça devrait vous rendre plus vigilant.

[/quote]
J'en suis à ma troisième maison, et les différents types de cheminées j'ai déjà pratiqué...
C'est bien comme chauffage d'appoint, mais pas question de chauffer une grande maison avec ça, quant à la pollution engendrée par la combustion du bois, suies cancérigènes, etc, c'est un autre problème qu'on préfère généralement escamoter...
Le brûlage du bois libère une centaine de composés toxiques, dont des particules fines, auxquelles on attribue le smog hivernal. En 2005, une étude montrait que le chauffage au bois résidentiel représentait 47 % du total des émissions estimées de particules fines (PM 2,5) au Québec, comparativement aux industries, responsables de 36 % des émissions, et au transport, qui en produisait 17 %.
Outre les particules fines, le chauffage au bois émet du monoxyde de carbone (CO), des composés organiques volatils, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des oxydes d'azote (NOx) et de nombreux produits irritants. L'exposition à ces contaminants peut avoir des effets néfastes sur la santé. Selon la Direction de santé publique de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, les jeunes enfants, les personnes âgées et celles qui souffrent de problèmes respiratoires ou cardiaques sont particulièrement sensibles à la présence de particules fines dans l'air. Elle ajoute que certaines substances émises par la combustion du bois sont reconnues comme cancérigènes, et que d'autres peuvent provoquer des maux de tête ou irriter les yeux et les voies respiratoires.
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