J'ai vérifié le prix du fuel avait baissé en Belgique aussi:
C’est la troisième fois que le prix maxima fixé pour le gasoil de chauffage est en baisse depuis le 31 août. On est ainsi passé de 0,889 à 0,826€ le litre, ce mercredi, pour une commande de plus de 2 000 litres. Les consommateurs peuvent sans doute dire merci à Vladimir Poutine, qui a éloigné l’hypothèse d’une intervention militaire en Syrie. Les velléités belliqueuses du duo Obama–Hollande avaient, ces deux derniers mois, fait grimper la fièvre autour des cours pétroliers mondiaux. Le prix du brent était alors à 118 dollars. Il est retombé à 108.
Globalement, le prix du baril «Mer du Nord» (celui qui nous concerne) est assez stable, souligne Jean-Louis Nizet, secrétaire général de la Fédération pétrolière belge. La moyenne était de 111 $ le baril en 2011 (80 €) et de 112 $ en 2012 (mais 87 €, car l’euro s’était déprécié face au dollar. La moyenne actuelle en 2013 est à 109 $, et 82,50 €. Toutes les prévisions faites à la hausse, voyant le pétrole à 150 ou 200 $ quand l’Iran menaçait de fermer le détroit d’Ormuz ou au plus fort de la crise syrienne, ont été démenties dans les faits.
Mais les dernières prévisions, elles, sont clairement à la baisse. Ainsi, selon une analyse que vient de publier la KBC, la baisse des prix du pétrole devrait diminuer de 20 %, pour tomber à 90 $ le baril de brent à la fin de 2014. En cause : une demande qui stagne, et même en baisse, et une production plus abondante. Celle-ci est due au retour sur le marché de l’Irak et maintenant de la Libye, mais aussi par l’explosion des sources non-conventionelles, notamment aux États-Unis.