Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé

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bumpy

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Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé

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viande biologique !Il faut manger moins de viande et préférer celle issue de l'agriculture biologique !

Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.

En moyenne, un être humain consomme 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200 g par jour alors que dans les pays en développement elle est de 47 g, avec de fortes disparités régionales.

Alors que la consommation individuelle de viande en France a diminué depuis 1998, elle est de nouveau en hausse en 2010 avec une augmentation de 1%[1]. En moyenne, un Français mange près de 88 kg de viande par an[2] (contre 81,9 kg en moyenne dans l'Union européenne), soit plus de 240 g par jour : l'équivalent de 5 tranches de jambon ! Cela représente, pour notre pays, l'abattage de 1,1 milliard d'animaux par an (60 milliards à l'échelle mondiale[3]).
Une pression sur la surface agricole disponible

La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Elle était de 283,9 millions de tonnes en 2009[3] et pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 tandis que la production de lait passerait de 702,1 millions de tonnes à 1043 millions de tonnes sur la même période au regard de la croissance démographique et de l'évolution des habitudes alimentaires[4]. Or, pour nourrir le bétail, la demande en céréales augmente de manière considérable, les céréales étant de plus en plus l'aliment de base du bétail, au détriment de l'herbe des pâturages.

C'est pourquoi, selon les prévisions de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), il serait nécessaire de doubler la production agricole d'ici à 2050. En effet, pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales. Pour répondre à cette demande, il est possible d'augmenter la surface des terres cultivées, mais à quel prix ? Déforestation, monocultures intensives, utilisation de pesticides, d'OGM, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité...

L'élevage extensif et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause de la déforestation selon Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale pour le développement et expert auprès de la Banque mondiale. Après une enquête de 3 ans publiée en juin 2009, Greenpeace affirme que l'élevage bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt amazonienne[5]...

L'UE, dont la superficie des forêts augmente, est le 4e importateur de bovins derrière les USA, la Russie, et le Japon. En outre, 80% des importations de bovins de l'UE viennent d'Amérique du Sud. Or, la France est le premier consommateur européen de viande bovine. Ainsi la consommation de viande en Europe et en France est une cause de la déforestation en Amérique du Sud.

Surfaces de sol nécessaires par aliment
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Enfin, n'oublions pas de mentionner la concurrence de plus en plus accrue des agrocarburants et bientôt des bioplastiques pour l'utilisation des surfaces agricoles.
Élevage et émissions de gaz à effet de serre
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En 2006, un rapport de la FAO soulignait que l'élevage était responsable de 18 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) dans le monde[6], plus que l'ensemble du secteur des transports... Mais de nouveaux calculs effectués en 2009 par deux experts des questions environnementales auprès de la Banque mondiale démontreraient que l'élevage représenterait en réalité plus de la moitié des émissions mondiales de GES !

En France, l'élevage est le deuxième secteur d'émissions anthropiques de gaz à effet de serre(7) (10 %), derrière le premier contributeur : le résidentiel (13%). Ce secteur participe donc massivement au réchauffement climatique alors que son impact n'est jamais souligné ni même évoqué par les décideurs...

Le rapport de Foodwatch propose une illustration de l'effet sur le climat de 3 types de régimes alimentaires. Une alimentation sans produits animaux émet de 7 à 15 fois moins de GES qu'une alimentation qui contient de la viande et des produits laitiers.


Les conséquences environnementales de l'élevage intensif

L'augmentation constante des élevages intensifs en France et surtout en Bretagne a des conséquences directes sur l'apparition des marées vertes. Ce phénomène se manifeste par la pullulation de certaines algues vertes qui envahissent le littoral au point de dégager de fortes concentrations d'hydrogène sulfuré (H2S). Or, ce gaz est toxique lorsqu'il est inhalé et peut être mortel lorsque l'exposition est importante comme en témoigne la mort de nombreux animaux aquatiques et de quelques animaux terrestres (animaux domestiques, sangliers...). L'élevage y contribue de façon directe par les rejets de lisiers et indirecte par l'excès d'engrais apportés aux cultures de céréales destinées à nourrir le bétail.

De plus, la gestion des déjections animales dans les élevages intensifs provoque le lessivage des nitrates et des agents pathogènes dans la nappe aquifère, qui met souvent en péril les réserves d'eau potable.

Au niveau de l'eau, environ 5 000 litres d'eau sont nécessaires pour produire 1 000 kcal d'aliments d'origine animale contre 1 000 litres si l'origine est végétale. En effet, l'élevage nécessite des quantités colossales d'eau : pour produire 1 kg de boeuf, il faut plus de 15 400 litres d'eau[8] contre seulement 290 litres pour 1 kg de pommes de terre ! Un gâchis irresponsable alors que la demande et la mauvaise qualité de l'eau en France sont devenues inacceptables.
Des chiffres nuancés par l'Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes (INTERBEV) qui souligne dans un communiqué que 94% de l'eau nécessaire à la production de la viande de boeuf provient de l'eau de pluie. Ce qui n'exclu pas que celle-ci puisse être utilisée plus efficacement et notamment pour la recharge des nappes d'eau très affectées par les sécheresses récurrentes en France.

Besoin en eau des aliments
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Mais ce n'est pas tout, l'élevage est la plus grande source sectorielle de polluants de l'eau : principalement les déchets animaux, les antibiotiques, les hormones, les produits chimiques des tanneries, les engrais et les pesticides utilisés pour les cultures fourragères, et les sédiments des pâturages érodés.

Enfin, selon la commission européenne, l'élevage est responsable de 64% des émissions d'ammoniac (NH3)[9], une des principales causes des pluies acides. Les précipitations s'acidifient au contact de l'ammoniaque présent dans l'air (gaz très soluble dans l'eau), perturbent la photosynthèse et détruisent les éléments nutritifs du sol causant le dépérissement forestier et l'altération des systèmes hydrologiques où on observe une réduction et une disparition d'espèces aquatiques, très sensibles au changement d'acidité.
Les conditions de l'élevage intensif et la souffrance animale

Considérés comme de simples protéines sur pattes dans l'élevage intensif, les animaux souffrent comme jamais. Rien n'est venu enrayer l'extension de ce modèle et la toute puissance des filières agroalimentaires qui le portent.

Les conditions d'élevage, de transport et d'abattage, souvent méconnues du grand public, sont bien souvent inacceptables et les associations qui luttent pour le respect des animaux et la transparence se heurtent à de puissants intérêts financiers qui méprisent le bien-être animal et dupent les consommateurs. Aujourd'hui, l'éthique passe après la viande ; la souffrance et l'environnement après les intérêts économiques. Ce système industriel perdure contre toute logique et contre l'opinion publique, en bénéficiant largement de l'argent des contribuables et de la complicité des pouvoirs publics.

Il est impossible de produire une telle quantité de viande sans entasser les animaux, les adapter de force par des mutilations à des conditions de vie qui limitent drastiquement leurs comportements. Étendre les ailes, se dresser, fouiner, ronger, explorer, élever ses petits, se déplacer, prendre l'air... La liste des comportements entravés est longue dans la plupart des élevages. Les sélections génétiques se sont faites au détriment des animaux et poussent les organismes au maximum.

En France, plus de 80% des animaux sont élevés en bâtiments fermés, parqués en cage ou sur des caillebotis sans accès à l'extérieur. Les poissons d'élevage sont maintenus à des densités inouïes.

Ainsi, 82% des 700 millions de poulets de chair sont élevés sans accès à l'extérieur ; 81% des 47 millions de poules pondeuses sont élevées en batterie de cages ; 99% des 40 millions de lapins sont élevés en batterie de cages ; 90% des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments...

Or, il est illusoire d'espérer améliorer le sort d'un si grand nombre d'animaux, nécessairement confinés dans des espaces restreints, et « traités » par un nombre réduit de travailleurs. Il faut donc diminuer significativement sa consommation de produits animaux, tout en se tournant vers les produits français issus de l'agriculture biologique.
Élevage, viande et santé humaine

L'élevage est en soi un facteur de risque pour notre santé. Les systèmes industriels de production sont depuis longtemps la norme dans les pays développés et deviennent de plus en plus répandus dans les pays en développement. Le nombre énorme d'animaux élevés en confinement, dotés d'une variabilité génétique très pauvre, et soumis à une croissance rapide, crée des conditions idéales pour l'émergence et la propagation de nouveaux pathogènes.
Sans oublier les scandales qui ont éclaboussé l'industrie agro-alimentaire : vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine), hormones de croissance, grippe aviaire, fièvre aphteuse...

Ainsi, les systèmes modernes d'élevage sont des incubateurs à virus, listeria monocytogènes, salmonelles, campylobacters, E. coli, et autres promoteurs de « grippes » en tout genre. Comme l'indique un rapport de la FAO : « il n'est pas surprenant que les trois-quarts des nouveaux pathogènes ayant affecté les humains dans les dix dernières années proviennent des animaux ou des produits animaux ».

La surconsommation de viande a pour effet d'augmenter la prévalence des affections suivantes : cancers (colon, prostate, intestin, rectum), maladies cardio-vasculaires, hypercholestérolémie, obésité, hypertension, ostéoporose, diabète de type 2[10], altération des fonctions cognitives, calculs biliaires, polyarthrite rhumatoïde.
La viande est cancérogène

Le Fonds de recherche mondial sur le cancer a présenté en 2010 un examen détaillé de 7000 études cliniques portant sur les liens entre alimentation et cancer. Il en ressort que les viandes transformées peuvent être dangereuses pour la consommation humaine et sont fortement liée à une augmentation du risque de cancer colorectal.

Les viandes transformées (jambon, bacon, saucisses, pepperoni, salami, et presque toutes les viandes présentes dans les plats préparés comme les pizzas, lasagnes ou raviolis) sont généralement fabriquées avec un ingrédient cancérogène : le nitrate de sodium. Le nitrate de sodium est principalement utilisé comme un colorant qui fait croire que la viande est fraîche. Or, le nitrate de sodium (ou salpêtre du Chili) se combine avec les protéines de la viande pour donner des nitrosamines, hautement cancérigènes.
Une étude menée par l'Université d'Hawaï en 2005 a montré que la consommation de viandes transformées augmentait le risque de cancer du pancréas de 67% , tandis qu'une autre étude a montré qu'il augmentait le risque de cancer colorectal de 50% !

Autre additif ajouté : le glutamate monosodique ou glutamate de sodium (E 621). Présent dans pratiquement tous les produits de viande transformés, il serait lié à des troubles neurologiques tels que la migraine, la maladie d'Alzheimer, la perte de contrôle de l'appétit, l'obésité...
Manger de la viande n'est pas indispensable

Contrairement à une idée reçue, les produits d'origine animale ne sont pas indispensables à la santé humaine. La position conjointe des diététiciens américains et canadiens, émise en 2003, a formulé un bon résumé de cette réalité. Ces deux organisations, qui regroupent 70 000 diététiciens, ont endossé le fait que « les régimes végétariens (y compris le végétalisme) menés de façon appropriée, sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies ». Cette position de l'Association américaine de diététique a été réaffirmée en 2009.
De surcroît, la tertiarisation de nos sociétés et notre mode de vie de plus en plus sédentaire ne justifie plus cette surconsommation de viande.

C'est dans les pays riches que la consommation de produits animaux est la plus forte, un état de fait qui ne répond à aucune nécessité nutritionnelle et cause des dommages environnementaux catastrophiques. Or, l'élevage y est soutenu par des aides publiques conséquentes...
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Donc si je continue de manger de la viande, je vais soutenir les compagnies d'eau et les états qui donnent des aides à toute l'industrie tout en mourant jeune d'un cancer et sauvant ainsi la planète ? Plein de bonnes raisons de continuer ::):
"Que l'homme prenne conscience qu'il est lui-même en quête perpétuelle de subsistance dans la main de Dieu, et que, de même que Dieu répond à sa prière, il doit répondre à la prière des pauvres."

― Yosef Karo
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Plus je lis tes copier coller plus j'ai faim, c'est bizarre en fait tu agis comme un repoussoir sur mon estomac...

Il faut dire que j'ai toujours eu horreur qu'on me dise ce qui est bon pour moi, c'est fatiguant à la longue tous ces experts de l'apocalypse qui veulent te pourrir les quelques années qu'on passe sur Terre

Une info en passant : les végètes à rien meurent tout autant que les gens qui profitent de la vie, certains meurent même avant en ayant vécu toute leur vie dans la peur d'attraper quelquechose ;-)

« Les vrais vaincus de la guerre, ce sont les morts. »
Ernest Renan
jyld

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Fred Carpe a écrit :Plus je lis tes copier coller plus j'ai faim, c'est bizarre en fait tu agis comme un repoussoir sur mon estomac...

Il faut dire que j'ai toujours eu horreur qu'on me dise ce qui est bon pour moi, c'est fatiguant à la longue tous ces experts de l'apocalypse qui veulent te pourrir les quelques années qu'on passe sur Terre

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Bonjour! Tst tst! Mourir en bonne santé! vaste programme!
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jyld a écrit :
Fred Carpe a écrit :Plus je lis tes copier coller plus j'ai faim, c'est bizarre en fait tu agis comme un repoussoir sur mon estomac...

Il faut dire que j'ai toujours eu horreur qu'on me dise ce qui est bon pour moi, c'est fatiguant à la longue tous ces experts de l'apocalypse qui veulent te pourrir les quelques années qu'on passe sur Terre

Une info en passant : les végètes à rien meurent tout autant que les gens qui profitent de la vie, certains meurent même avant en ayant vécu toute leur vie dans la peur d'attraper quelquechose ;-)



Bonjour! Tst tst! Mourir en bonne santé! vaste programme!

C'est le job des médecins et des laboratoires ! ::D:
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Hello jyld
Des méfaits de l'hygienisme forcené, tu vis toute ta vie en évitant de prendre le risque d'en profiter...

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bumpy a écrit :En moyenne, un être humain consomme 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200 g par jour alors que dans les pays en développement elle est de 47 g, avec de fortes disparités régionales.

Et pourtant on vit mieux et plus longtemps dans les pays développés, c'est donc que la consommation de viande n'est pas si mauvaise que ça !

Enfin, n'oublions pas de mentionner la concurrence de plus en plus accrue des agrocarburants et bientôt des bioplastiques pour l'utilisation des surfaces agricoles.

C'est un problème beaucoup important, car cela se fait au détriment de la production de nourriture.

C'est dans les pays riches que la consommation de produits animaux est la plus forte, un état de fait qui ne répond à aucune nécessité nutritionnelle et cause des dommages environnementaux catastrophiques. Or, l'élevage y est soutenu par des aides publiques conséquentes...

Oui, mais la viande, c'est bon ! ::):

L'ascèse, ce n'est pas mon truc...
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D'autant que l'on peut mourir demain ou plus tard dans un accident de la route!

L'avantage avec les bons vivants, sans qu'ils soient pour autant des goinfres pochtrons, est qu'ils sont dotés d'un heureux caractère, pas du genre pisse vinaigre.
bumpy

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Lisa a écrit :D'autant que l'on peut mourir demain ou plus tard dans un accident de la route!

L'avantage avec les bons vivants, sans qu'ils soient pour autant des goinfres pochtrons, est qu'ils sont dotés d'un heureux caractère, pas du genre pisse vinaigre.


Pas nécessairement on croise assez souvent des auto-proclamés "bons vivants" carnivores et tout ça, dotés d'un caractère de cochon (assez logique au fond), il y en a même un certain nombre dans les forums, d'ailleurs on ne peut leur en vouloir quand on sait que le ventre est un deuxième cerveau pas étonnant que toutes les toxines stockées dans le corps, leur montent à la tête. ::p:
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bumpy a écrit :
Lisa a écrit :D'autant que l'on peut mourir demain ou plus tard dans un accident de la route!

L'avantage avec les bons vivants, sans qu'ils soient pour autant des goinfres pochtrons, est qu'ils sont dotés d'un heureux caractère, pas du genre pisse vinaigre.


Pas nécessairement on croise assez souvent des auto-proclamés "bons vivants" carnivores et tout ça, dotés d'un caractère de cochon (assez logique au fond), il y en a même un certain nombre dans les forums, d'ailleurs on ne peut leur en vouloir quand on sait que le ventre est un deuxième cerveau pas étonnant que toutes les toxines stockées dans le corps, leur montent à la tête. ::p:

C'est pas le ventre le 2ème cerveau ! ::o: ::D:
bumpy

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::p: :rolleyes:



Un cerveau dans vos entrailles

L'instinct, semble-t-il, émerge souvent du ventre. L'expression anglaise gut feeling le décrit plus justement encore. Cette impulsion à l'origine de bien des décisions n'est pas le fruit du hasard. Un impressionnant embranchement nerveux relie votre corps à votre tête. Bienvenue dans votre deuxième cerveau!

Le système nerveux entérique, le "deuxième cerveau".

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L’excellent magazine New Scientist a dévoilé en décembre dernier des propriétés fascinantes de notre système digestif. On parle d’un système nerveux indépendant qui part de l’oesophage à l’anus et relie 500 millions de neurones. Ce réseau de 9 mètres est baptisé le système nerveux entérique. Il est responsable de réguler autant vos émotions que votre système digestif!

La médecine connaît déjà le rôle du système nerveux entérique à assurer la digestion. En revanche, on ne comprend que depuis les années 1990 seulement son impact sur le bien-être mental et physique. Vos envies de vous empiffrer de croustilles, de biscuits au chocolat ou d’une poutine bien dégoulinante, et bien c'est grâce (ou à cause) de ce deuxième cerveau.

Digérer, avant tout!

À la base, le système nerveux entérique est responsable de la contraction musculaire cruciale à la digestion. Pour y arriver, il gère le mélange des aliments dans l'estomac et régule l'environnement biochimique, notamment les enzymes digestives.

Ce réseau de neurones est vital. Comme un bataillon, elles repoussent les bactéries et les virus. Si un intrus arrive à percer la membrane intestinale, les cellules immunitaires sécréteront en réponse de l'histamine pour repousser l'ennemi. Un signal est alors envoyé au cerveau pour induire rapidement le vomissement, la diarrhée ou les deux. Rappelez-vous la sensation, c’est exactement ce qui se passe dans votre ventre avant une allocution, une présentation importante ou un premier rôle dans la pièce amateur.

Le 2e cerveau, responsable du bonheur...

Les neurones du système nerveux entérique produisent autant de dopamine que le cerveau. La dopamine est surtout connue comme l'hormone du bonheur, responsable de la sensation de satiété après un bon repas ou celle de flotter en apesanteur après un doux baiser.

Plus étonnant encore, ce deuxième cerveau sécrète 95% de la sérotonine présente dans le corps! Un déséquilibre de la sérotonine provoque des problèmes psychologiques comme le stress, l'anxiété et la phobie. Ce neurotransmetteur contrôle aussi la température corporelle et le rythme circadien, le modulateur du sommeil.

La sérotonine précisément produite dans le système nerveux entérique répare les cellules endommagées des poumons et du foie. Elle assure surtout le bon fonctionnement du coeur et régule la densité osseuse. Beaucoup de responsabilités pour un système nerveux caché dans les entrailles!

... et de la dépression

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les gras trans et le bacon ruisselant nous rendent heureux. Voici un aperçu de la communication ventre-cerveau. Une bonne poutine sera détectée par les cellules de l'intestin. Hummmm, du gras! Ping, envoi de dopamine. Un message est alors transmis au cerveau avec la mention BONHEUR soulignée en majuscule!

D'autres preuves scientifiques ont montré la collaboration des deux cerveaux dans la réponse au stress. Quand les papillons nous tordent le ventre, par exemple, c’est le sang qui est drainé de l'estomac vers les muscles. C'est la réponse fight or flight ou combat-fuite, un geste de survie hérité de l'homme des cavernes.

Pourquoi manger en période de stress?

Quand on est stressé, le système digestif produit davantage de ghréline, une hormone modulatrice de l'anxiété et la dépression... mais augmente l'appétit! En 2011, Jeffrey Zigman de l'Université UT Southwestern Medical Center à Dallas au Texas a étudié ce phénomène. La dépression et le stress chronique produisent plus de ghréline. Dans notre société, où les aliments riches en gras sont offerts partout, pas étonnant d'observer la courbe de l’obésité explosée.

Les avancées scientifiques demandent parfois la réécriture de l’Histoire. Du moins certains dictons, comme «Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es» par «Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qu'est-ce que tu ressens»!
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bumpy a écrit :Un cerveau dans vos entrailles

Encore une fois, vous oubliez d'indiquer l'origine d'un article que vous citez.
Il s'agit d'un article de Danny Raymond : Source
Il ne s'agit que d'un journaliste/blogueur Canadien sans compétences scientifiques connues.
bumpy

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mael a écrit :
bumpy a écrit :«Dis-moi qu'est-ce ce que tu manges et je te dirai qu'est-ce que tu ressens»!


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Merci Mael pour ce commentaire essentiel ::p: :clap: .
bumpy

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Observateur a écrit :
bumpy a écrit :Un cerveau dans vos entrailles

Encore une fois, vous oubliez d'indiquer l'origine d'un article que vous citez.
Il s'agit d'un article de Danny Raymond : Source
Il ne s'agit que d'un journaliste/blogueur Canadien sans compétences scientifiques connues.


Même commentaire que dans l'autre fil. Quelle que soit la source tu la critiqueras, donc je te laisse en plus du plaisir de critiquer celui de rechercher tout aussi systématiquement. :;): Sérieusement perso, les sources je m'en fiche, ce qui m'intéresse dans un article c'est le contenu.
Lisa Avatar de l’utilisateur

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Question source, il faudrait que je demande au "plus grand marabout connu du monde entier" qui nous laisse sa pub dans les boîtes aux lettres Il guérit tout même le cancer.
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