mael a écrit :Observateur a écrit :bumpy a écrit :J'ai entendu une critique du nouveau James Bond, il paraît que pour la première fois il avoue avoir eu relation homosexuelle.

OOOOOOOOOOObs!!!!!!!

Il y a une rumeur qui circule selon laquelle Daniel Craig, l'acteur qui incarne actuellement James Bond serait homosexuel, car on l'aurait vu embrasser un autre homme dans un bar gay.
Mais comme il a eu un enfant avec sa première épouse, et s'est remarié récemment avec une autre, tout au plus est-il occasionnellement "bi" !
Ça ne veut rien dire. Il y a des gays qui vivent en couple hétéro. Sans doute à cause de la pression de la société.
Dans le cas de Daniel Craig qui s'est marié à deux reprises avec une femme, cela relèverait du masochisme !
Des acteurs célèbres gay, il y en a eu un certain nombre, et à ma connaissance ils n'ont jamais trouvé utile de se marier avec une femme suite à des pressions sociales :
Rock Hudson, Montgomery Clift, Jean Marais, Jean-Claude Brialy, etc.
Citation: a écrit :Vous savez, les gens qui les appellent "anormaux" ou "malades".

En ce qui me concerne je n'ai jamais dit que les homosexuels étaient anormaux, mais seulement qu'il avaient un comportement sexuel anormal, ce qui n'est pas du tout la même chose. et a mA connaissance, personne n'a jamais démontré que l'homosexualité était un comportement sexuel normal.
En ce qui concerne la qualification de l'homosexualité en tant que maladie, je ne suis pas qualifié pour y répondre, mais les circonstances dans lesquelles l'Association Américaine de Psychiatrie a rayé l'homosexualité de la liste des "maladies" est assez curieuse :
« Avant 1973, l’homosexualité était catégorisée par cette association (Association des psychiatres américains) comme une affection mentale sous la section 302 intitulée : “Déviation sexuelle”. La section 302 spécifiait entre autres que les personnes homosexuelles “forment une catégorie d’individus dont l’intérêt sexuel est en priorité dirigé vers des objets différents de la personne de l’autre sexe, vers des relations sexuelles (…) réalisées dans des circonstances bizarres. (…) Même si plusieurs conçoivent leurs propres pratiques comme déplaisantes, elles demeurent néanmoins incapables de les substituer à un comportement sexuel normal.”
De 1970 à 1972, l’Association des psychiatres américains avait été victime de représailles récurrentes de la part de groupes de pression militant pour la promotion de l’homosexualité. Lors de ses trois congrès annuels, certains des membres de ces groupes, falsifiant des cartes d’admission, avaient systématiquement causé de l’agitation, allant jusqu’arracher le micro des mains des conférenciers pour s’adresser de force aux congressistes et leur proférer des menaces.
En 1972, Frank Kameny, une personne homosexuelle militante associée au Front de Libération Gai (Gay Liberation Front) réussit à obtenir de l’intérieur de l’organisation le support de quelques psychiatres haut placés de tendance homosexuelle. Kent Robinson, un membre de l’APA, l’aida à formuler une requête visant à retirer l’homosexualité du DSM-II. Cette année-là, lors du congrès, des militants homosexuels obtinrent même d’y installer un kiosque intitulé “Gai, fier et sain d’esprit”. On accorda enfin à Kameny de prendre part à un panel de discussion sur l’homosexualité.
Peu de temps avant le congrès suivant, celui de 1973, plusieurs psychiatres opposés à la démarche de Kameny s’organisèrent pour lui faire obstacle. Les docteurs Irving Bieber et le psychanalyste Charles Socarides furent de cette initiative. Après d’importantes pressions politiques, un comité de l’APA tint une rencontre à huit clos pour débattre de la requête Kameny. Seulement quinze minutes furent offertes à ses opposants pour qu’ils présentent leurs arguments. Au bout du compte, le comité décida majoritairement de soumettre la requête de Kameny à un vote prochain des 10 000 membres de l’APA.
Protéger les sensibilités plutôt que la vérité
Pour plusieurs, cette manière d’agir est apparue comme un manque flagrant de méthodologie qui ne peut s’expliquer que par l’intimidation exercée sur la profession par les effets combinés de la révolution sexuelle, du mouvement des droits civils, des droits des minorités et des droits de la femme. Au lieu de consulter ce qu’affirmait la science récente sur le sujet, l’organisation américaine a plutôt choisi de faire fi des études et de tenir un scrutin. Est-il nécessaire de rappeler qu’en consultant ses 10 000 membres, elle ne consultait pas seulement des chercheurs? Loin de là…
La National Gay Task Force s’empressa d’acheter la liste des membres de l’APA et de leur faire parvenir individuellement une lettre les enjoignant de voter en faveur du retrait de l’homosexualité de la liste des affections mentales. L’APA n’informa aucun de ses membres que l’envoi postal avait été financé par l’organisation Pro-Gai. Le scrutin se solda par 5816 votes pour normaliser l’homosexualité, et 3817 votes pour la maintenir comme une affectation mentale (367 abstentions). L’homosexualité a dès lors été rayée de la section 302 du DSM-II.
Pour la première fois de son histoire – et la seule, du reste —, l’organisation, regroupant pourtant un grand nombre de scientifiques, a donné une réponse politique à ce qui nécessitait une réponse scientifique. À la suite ce de scrutin, l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) et de nombreux autres pays ont, à leur tour, rayé l’homosexualité de la liste des affections mentales.
Selon Joseph Berger, membre éminent de l’APA, dès le début de ces procédures inhabituelles, “l’objectif poursuivi était non pas de rendre une décision scientifique définitive sur l’homosexualité, mais de créer un climat propice à réduire l’intolérance et la stigmatisation à l’endroit des personnes homosexuelles. Malheureusement, comme cela arrive souvent, ce qui a été décidé par une génération afin d’améliorer le climat social, a été interprété par la suivante comme une conclusion scientifique solidement étayée.” »
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